Berserk, L'Age d'Or - Film 1 - L’oeuf du Roi Conquérant - Collector Blu-Ray - Fnac - Actualité anime
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Berserk, L'Age d'Or - Film 1 - L’oeuf du Roi Conquérant - Collector Blu-Ray - Fnac : Critiques

Critique du dvd : Berserk, L'Age d'Or - Film 1 - L’oeuf du Roi Conquérant - Collector Blu-Ray - Fnac

Publiée le Mardi, 12 Février 2013

Berserk est à l'origine un manga d'heroic fantasy de Kentaro Miura, débuté en 1990 et qui compte à ce jour 36 tomes. La trilogie de L'Âge d'Or adapte une période spécifique du manga s'étalant des tomes 3 à 14 qui constitue le véritable début de l'histoire.

Pour resituer un peu le contexte pour ceux qui ne connaitraient pas le manga, les trois premiers tomes de Berserk nous introduisent l'histoire à un stade déjà bien avancé, notre héros Guts disposant déjà un lourd passé et d'une personnalité trouble. A la fin du tome 3, le manga débutait un important retour en arrière qui nous dévoilait l'enfance de Guts, ce passé sombre et violent qui aura forgé le personnage qu'on découvre au début du titre. Cet important flash-back, intitulé l'arc de L'Âge d'Or, demeure l'un des plus populaires de Berserk et a contribué à créer une galerie de personnages fascinants et complexes, donnant notamment une autre compréhension psychologique du personnage de Guts dont le caractère et les agissements dans les trois premiers tomes deviennent alors plus torturés. Si le début du manga nous donnait ainsi l'impression de voir des stéréotypes, l'introduction de cet arc a révélé cette série pour ce qu'elle est vraiment: une représentation d'une justesse rare sur l'âme humaine et ses aspects les plus sombres.

Une première adaptation de Berserk avait vu le jour en 1997, une série animée de 25 épisodes qui adaptait en grande majorité l'arc de L'Âge d'Or justement. Malheureusement, une animation pauvre et les limites imposées par la censure (diffusion télévisée oblige) avaient empêché cette série de s'imposer comme une adaptation digne de ce nom, peinant à retrouver toute la dimension épique, grandiose et dérangeante du manga. Les fans de Berserk, en mal d'une adaptation qui rende vraiment justice à l'oeuvre originale, attendaient donc beaucoup de cette nouvelle trilogie de films.

Nous découvrons ainsi Guts, un jeune mercenaire qui parcoure les champs de bataille sans but précis, juste de se battre et survivre au jour le jour. Jusqu'à ce qu'il soit repéré par Griffith, le jeune leader charismatique et ambitieux de la Brigade du Faucon et un stratège accompli réputé pour enchaîner de nombreuses victoires sur les champs de bataille. Griffith se prend d'intérêt pour Guts et désire le voir rejoindre sa troupe. C'est ainsi que Guts se voit privé de sa liberté à l'issue d'un duel contre Griffith. Dorénavant, il lui appartient, il n'est plus libre de son destin et c'est Griffith qui décidera des champs de bataille qu'il devra traverser jusqu'à ce qu'il rende l'âme. Guts n'existe plus que pour servir les ambitions de son maître et son rêve de s'élever un jour parmi les plus grands. La guerre de cent ans entre les royaumes de Midland et de Tudor donne l'occasion à la Brigade du Faucon de s'illustrer et à Griffith de démarrer son irrésistible ascension sociale dans les hautes sphères de Midland. Mais son ascension et sa proximité naissante avec la jeune princesse Charlotte sont très mal perçus par les nobles et le jeune leader va devoir tracer sa voie dans un environnement fait d'egos et de multiples complots dont il devient la cible. C'est une véritable lutte à mort de laquelle il devra sortir victorieux afin d'accomplir son rêve.



Ce premier film, intitulé L'Oeuf du Roi Conquérant, ne commence pas contre toute attente au début de l'arc de L'Âge d'Or à proprement parler mais un peu plus tard, à partir du moment où Guts rencontre Griffith et sa Brigade du Faucon. Les films ont donc pris le parti-pris de se focaliser sur la période centrale de l'arc et sur la relation de Guts avec Griffith et Casca, délaissant son enfance (brièvement évoquée sous la forme d'une scène de cauchemar). Les fans pourront reprocher du coup que le personnage perd en développement et en profondeur. D'un autre côté, le film gagne peut-être justement d'un côté ce qu'il perd de l'autre, le fait de se concentrer sur cette période permettant d'entrer plus directement dans le vif du sujet et de servir ainsi davantage la cohérence du film, d'autant que ce dernier n'est pas très long (1h17).

Ainsi, il n'est pas forcément utile de savoir d'où Guts vient. L'important, c'est qu'on rencontre un mercenaire incroyablement compétent disposant d'un lourd passé qu'on peut deviner rien qu'en le regardant et qui a bien du mal à accorder sa confiance aux autres. Un personnage sans attache et sans avenir qui va de champ de bataille en champ de bataille comme si c'était là son unique raison d'exister. Cela donne toute son importance à son arrivée au sein de la Brigade du Faucon menée par Griffith qui marque véritablement le début de son évolution. Le personnage va y trouver une raison de se battre sur le champ de bataille pour protéger le rêve et les ambitions de Griffith, et un foyer où retourner en créant des liens avec les autres membres de la brigade. Le fait de ne pas avoir trop dévoilé le passé de Guts permet par ailleurs de faciliter cette intégration, le personnage apparaissant moins tourmenté, et d'aller ainsi plus directement à l'essentiel.

L'essentiel, c'est la relation existant entre Guts et Griffith. Leur rencontre est décisive dans leurs évolutions à tout deux et cela marque véritablement le commencement de leurs histoires respectives. Griffith trouve en Guts un appui important pour servir ses ambitions et lui permettre d'enchaîner les succès lors des batailles afin d'accéder à une ascension sociale inespérée pour un homme issu du bas peuple. De l'autre côté, les rêves et les espoirs de Griffith déteignent sur Guts qui développe son humanité à son contact et qui commence à nourrir ses propres rêves. Mais la dynamique entre les deux personnages fonctionne dans le film sur un rapport de soumission. Guts, censé être le héros, est en réalité totalement soumis à Griffith qui ne l'estime que comme un inestimable subordonné. Cela se ressent clairement dans le film où, contrairement au manga où les deux personnages sont plus ou moins mis sur le même plan, Griffith est ici clairement le personnage central, Guts restant davantage dans son ombre. Un parti-pris de narration qui illustre bien la relation entre ces deux personnages. Cette relation sera amenée à évoluer cependant, Guts commençant à affirmer sa propre individualité et à prendre conscience de ses rêves personnels sur la fin du film, préparant ainsi les événements du second opus où notre héros prendra ses distances par rapport à Griffith, quitte à devenir un obstacle à ses ambitions (ce qui est brillamment annoncé par le discours de Griffith dans les derniers instants du film).



Quant aux autres membres de la Brigade du Faucon, là où le manga pouvait se permettre de développer les relations de Guts avec chacun de ces personnages et de leur donner une existence, le film se limite ici à la relation entre Guts et Casca, les autres faisant davantage de la figuration. Casca prend ainsi un rôle d'autant plus important qu'elle est le seul personnage qui serve de force d'opposition envers Guts et son attitude, se faisant la voix des pensées d'une partie de la brigade qui trouve Griffith trop conciliant à son égard. Surtout, elle apporte un regard extérieur nécessaire sur la relation entre Guts et Griffith, relevant son caractère unique par rapport au reste de la brigade.

Casca est aussi le reflet de la manière dont Griffith estime implicitement ses autres subordonnées. Elle fait partie de ces personnes qui sont en admiration devant Griffith, le vénérant comme un saint, et qui donneraient tout pour lui. Cela traduit un rapport de soumission quasi-sectaire très différent de la relation entre Guts et Griffith, plus humaine. Surtout, il y a un important parallèle dans le film qui souligne assez clairement cette différence dans les deux relations. Griffith affirme qu'il "désire" Guts, traduisant une envie de domination avec une connotation homosexuelle. La manière dont il traite Casca est bien différente, en dépit de ses exploits sur le champ de bataille: il lui ordonne de "réchauffer" Guts, la rabaissant ainsi au simple rang de prostituée. Il y a une vraie violence dans ce rapport de domination où Casca est en vénération devant Griffith mais où celui-ci la traite d'une manière telle qu'elle peut être assimilée à un viol, à la fois d'ordre physique mais aussi au niveau de l'ego de la jeune femme. Comme s'il coupait court à ses espérances pour la traîner plus bas que terre et lui rappeler qu'elle lui appartient, tout cela avec un visage serein et indifférent. On sent à travers ce rapport de force douteux les ambiguités implicites du personnage de Griffith, ces sentiments contrastés qui le rendent à la fois ange et démon.

Par ailleurs, l'histoire de Griffith est celle d'une ascension sociale, celle du chef d'une troupe de mercenaires qui, par ses exploits militaires, tente d'accéder aux plus hautes sphères du pouvoir. Cette ascension sociale est centrale dans la seconde partie du film où Griffith va devenir la cible des nobles qui entendent bien empêcher ce jeune arriviste issu du peuple d'accéder aux mêmes privilèges qu'eux. Dans ce monde d'egos surdimensionnés, c'est une véritable lutte à mort que doit livrer Griffith à mesure qu'il évolue dans cet environnement. Là où le manga prenait son temps pour développer cet aspect, nous montrant les hautes sphères du pouvoir et les complots qui l'animent, le film se veut plus succinct: la menace des nobles est avant tout pernicieuse et traître, elle n'a pas de visage clairement affirmé (avant la dernière partie du film) mais elle est bien présente et le danger est omniprésent partout où Griffith se rend. D'une certaine manière, le film perd là-aussi en développement et en complexité par rapport au manga, mais il continue d'aller plus directement à l'essentiel et cela contribue à servir la cohérence propre au film.

Quant au personnage de la princesse Charlotte, l'une des rares nobles à être présentée sous un regard positif, elle tient une place très importante par rapport à l'évolution de Griffith. Car si Casca est en quelque sorte le miroir de l'évolution de Guts au cours de la trilogie, Charlotte est celui de Griffith et leur proximité naissante est l'écho de son ascension dans les hautes sphères du pouvoir, jusqu'à devenir intimes lorsqu'elle atteint son apogée. Charlotte est un objet de désir, la représentation des ambitions de Griffith. Mais elle est aussi la seule personne envers qui le jeune mercenaire parle à coeur ouvert, exprimant pleinement ses sentiments et ses rêves, quelque chose qu'il ne se serait jamais permis envers ses "subordonnés". C'est là le moment décisif du film: Griffith est arrivé tout en haut des marches, jusqu'à Charlotte qui lui était jusque là inaccessible. Guts et Casca, qui ont quant à eux aussi commencé à monter les marches pour tenter d'atteindre Griffith (l'un pour l'amitié, l'autre pour l'amour), réalisent qu'il leur est devenu inaccessible. Dans le monde où évolue actuellement Griffith, monter plus haut leur est défendu. Guts n'a d'autre choix que de retourner en bas des marches, dépité et réalisant l'étendue de leur rapport de soumission, en écho aux paroles de Griffith sur ce que représente un véritable ami à ses yeux.



Tout cela montre bien à quel point ce premier film de Berserk a su comprendre et retranscrire magnifiquement l'essence du manga original. Alors même qu'il ne dure qu'1h17 et que l'histoire a dû être pas mal réduite, se résumant aux événements principaux, le film a su condenser l'ensemble de ces éléments pour arriver à en retrouver toute la force tout en simplifiant son intrigue. Ce que le film perd en développement par rapport au manga, il le gagne en allant plus directement au coeur des choses, et au final l'ensemble des éléments qui faisaient la richesse du chef d'oeuvre original sont bien présents, même s'ils s'expriment d'une autre manière. On trouve là un bel exemple de maîtrise d'un film, où tout a été réfléchi, pensé et brillamment exécuté pour respecter l'oeuvre originale tout en trouvant sa propre cohérence filmique.

Par ailleurs, que les fans du manga se rassurent, le film est bel et bien interdit aux moins de 16 ans, d'une violence graphique évidente (les membres volent dans tous les sens et les effusions de sang sont fréquentes) mais aussi d'un érotisme prononcé. S'il n'y a pas encore à proprement parler de scène sexuelle (il y en aura par contre dans les deux films suivants), on a tout de même droit à une scène où le corps de Casca est entièrement dénudé et où on ne nous cache rien. Il est toutefois important de noter que cette scène n'est absolument pas tournée de façon voyeuriste: elle est représentée visuellement de manière très crue, comme quelque chose qui existe en ce monde et qui n'a en soi rien de particulièrement plaisant. Cela restitue bien la manière dont la sexualité est représentée dans le manga, de façon crue et réaliste, mais aussi souvent comme quelque chose de déplaisant, voire même de violent (la plupart sont des viols).

On retrouve là toute la noirceur de cette oeuvre, cette dimension humaine si noire et si riche qui nous fascinait tellement dans le manga et qui retrouve vraiment ici toute sa puissance. Rien ne nous est épargné, ni dans le fond ni dans la forme, l'humanité nous est bien représentée dans ses aspects les plus sombres et la violence est commune dans cet univers, aussi bien sur les champs de bataille que dans les relations entre les personnages. La promesse de nous livrer une adaptation aussi fidèle au manga que possible est ainsi tenue.

En terme de réalisation, le résultat est souvent excellent. Le Blu-Ray nous fait profiter d'une image de toute beauté et la qualité d'animation est souvent superbe, avec une réalisation qui se révèle incroyablement ambitieuse. La mise en scène dantesque des scènes de batailles est par ailleurs à couper le souffle. On n'avait plus rien connu de pareil depuis Le Seigneur des Anneaux. Un très léger bémol toutefois pour certains CG qui se remarquent un peu trop et qui ne s'intègrent donc pas parfaitement à l'ensemble, mais rien toutefois qui puisse gâcher le plaisir intense et les frissons qui nous parcourent le corps à la vision de ces batailles grandioses. A noter aussi le soin particulier apporté aux décors qui sont aussi superbes que bluffants. Tout cela contribue énormément à la manière dont l'histoire nous est racontée, nous permettant d'en profiter pleinement et de retrouver les mêmes sensations qui pouvaient nous animer à la lecture du manga. Je ne saurais par ailleurs que trop vous conseiller de voir le film en Blu-Ray pour profiter de cette expérience cinématographique à sa juste valeur, par le biais d'une Full HD impeccable.



Les musiques sont par ailleurs excellentes et contribuent beaucoup à nous plonger dans cet univers médiéval et dans la frénésie de ses batailles, tel un chant gothique sombre, puissant et d'une rare intensité. Le tout est accompagné d'un doublage japonais impeccable et parfaitement naturel qui fonctionne admirablement avec le film et qui colle à merveille aux personnages, d'où une dimension sonore parfaitement homogène avec l'image. La version française est par contre à éviter absolument, le jeu des comédiens n'étant pas vraiment homogène avec l'image et ayant plutôt tendance à nous sortir de l'action par ce décalage. Le résultat rend honnêtement les dialogues et les personnages un peu ridicules, et on ne peut s'empêcher de remarquer que les voix secondaires se ressemblent.

En fait, là où le film excelle, c'est plutôt l'édition française de Dybex qui pêche en réalité. Ceux qui auront acheté l'édition Blu-Ray classique n'auront honnêtement pas raté grand chose. Tout d'abord, je précise qu'il existe deux éditions collectors: une traditionnelle et une exclusive à la Fnac (celle dont cette chronique traite actuellement). La différence entre les deux, outre le visuel du coffret, est simplement que l'édition Fnac comporte quelques bonus supplémentaires en complément de ceux de l'édition collector traditionnelle.

Pour ceux qui sont intéressés par l'édition collector traditionnelle, je commencerais par les bonus de cette dernière et je traiterais ensuite de ceux en complément de l'édition Fnac. Elle comporte donc comme supplément un DVD de bonus, un livret de designs et une espèce de petit goodie cheap de 2,5 cm représentant la béhérit pourpre de Griffith. Le livret de design est plutôt sympathique bien que hautement dispensable, représentant les concepts-arts des personnages. Si par contre, comme moi, vous avez acquis l'édition collector principalement pour le DVD bonus ou pour la béhérit, vous allez vous mordre les doigts. Quand une édition nous propose un DVD bonus, généralement, on s'attend à quelque chose en rapport avec le film, du style d'un making-off ou d'interviews avec l'équipe en charge du film et avec les comédiens. Eh bien ici, que nenni puisque les bonus ont en réalité été crées spécialement pour l'édition française et se contentent simplement d'interviews du directeur de plateau du doublage français et des comédiens prêtant leurs voix aux personnages de Guts, Griffith et Casca. Si vous espériez ainsi en découvrir plus sur l'univers du film ou sur sa conception en acquérant cette édition, vous allez donc être déçus par la pauvreté des bonus. Quant au béhérit, si vous espériez un objet de collection comme on en trouve parfois pour accompagner les films, ici c'est en réalité plus un goodie bas de gamme du style qu'on peut acheter dans les distributeurs à boules dans les supermarchés. D'autant plus de raisons d'être déçu.



Là-dessus, l'édition collector de la FNAC ajoute deux bonus supplémentaires, à savoir un autre livret de design en complément et, surtout, le livret officiel du film. Si le livret de designs, consacré aux décors du film cette fois, demeure toujours aussi dispensable bien que sympathique, le livret officiel est en revanche bien plus intéressant. Tout ce qu'on aurait aimé trouver dans le DVD bonus se trouve en réalité dans ce livret, à savoir des présentations de l'univers et des personnages avec des explications utiles, de petites interviews de l'équipe en charge et des comédiens et quelques informations complémentaires sur la production du film. C'était vraiment LE bonus que tout ceux qui ont acheté l'édition Blu-Ray collector au lieu de la classique espéraient trouver dedans, et malheureusement pour certains ils en ont fait une exclusivité Fnac.

Mais cette édition collector ne vaut de toute manière pas son prix (40 euros mais, de toute façon, ce produit est épuisé à présent), que ce soit par les suppléments ou par l'état du coffret lui-même. Là où l'édition Blu-Ray classique disposait au moins du boitier traditionnel en plastique pour protéger le disque, ici le "coffret" est en fait simplement en carton et les disques ne sont pas protégés par un boitier puisque leurs supports sont en réalité collés a fond du coffret. Les disques ne sont donc même pas bien protégés et en plus les livrets et l'espèce de goodie béhérit sont posés dessus comme ça, sans rien pour les séparer. A 40 euros le coffret, on aurait franchement pu avoir droit au moins au boitier en plastique de l'édition classique pour protéger les disques. Du coup, cette édition collector laisse un arrière-goût de travail bâclé, entre la qualité douteuse du coffret et la pauvreté des bonus qu'elle contient généralement. Je crois que même les plus grands fans de Berserk n'auraient pas de regret à avoir en acquérant simplement l'édition Blu-Ray classique, d'autant qu'elle est bien moins chère.

Un film de très grande qualité donc, adaptation très réussie d'un manga qui est un véritable chef d'oeuvre, mais malheureusement servi avec une édition collector du pauvre vendue plein pot. Si je ne peux que trop conseiller d'acquérir ce film pour les fans de Berserk et pour ceux qui voudraient découvrir cet univers (dans la perspective d'acquérir éventuellement les mangas ensuite), je recommande plutôt de privilégier l'édition Blu-Ray classique, les éditions collectors s'avérant au final assez décevantes.



Critique 1 : L'avis du chroniqueur
GlassHeart

18 20
Note de la rédaction