Cesare - Actualité manga
Cesare - Manga

Avis sur Cesare

Cesare - Hakai no sôzôsha

i_am_naneun

De i_am_naneun, le 01 Décembre 2022 à 00h39

20/20

Je pense que tout a déjà été dit à propos de manga dans les autres commentaires : que c'est un très bon manga qui sort du lot, qui rapporte des faits historique avec une touche de fictif (Angelo). Bref pour toute les personnes qui hésite à le lire franchement ça en vaut la peine. J'avoue moi même au début j'ai pas accroché parce que je trouvais que la mise en contexte était trop longue mais je n'ai pas été déçue par la suite pour autant.

(Moi qui trouvais que Cesare était un personnage peu original, lassant et pas assez profond j'ai finis par m'attacher.C'est comme ça qu'il est devenue mon manga et personnage préféré. Par contre j'exècre Angelo et Lucrezia je trouve qu'ils sont agacents l'une parce qu'elle aprécie son frère plus qu'elle le devrait et l'autre parce qu'il est trop mou et niais. En somme Cesare manga ou la personne les deux sont fantasiques dans tout les sens du termes).

nolhane

De nolhane [6581 Pts], le 14 Avril 2021 à 14h13

17/20

Fuyumi Soryo (Mars, Boyfriend, Eternal Sabbath) officie depuis près de 30 ans dans le manga. Son œuvre, riche et variée est reconnue par la critique sans qu'elle soit connue du grand public.

Avec Cesare, Fuyumi Soryo s'intéresse au personnage historique de Cesare Borgia qui vécu de 1475 à 1507 soit durant la période qui amorçait le début de ce que l'on appel « La Renaissance ».

L'action à lieu en Italie et si l'on voyage dans plusieurs recoins du pays, le début de l'histoire se déroule à Pise.

 

Il est important de préciser que ce manga est écrit et dessiné en concertation avec Motoaki Hara, spécialiste de la littérature et de l'histoire italienne. Le manga se base donc sur des sources fiables. Le duo semble effectuer des recherches et mener des réflexions sur la manière d'aborder les événements historiques mais aussi sur la représentation des bâtiments, intérieurs, œuvres d'arts..

Les tomes se terminent généralement par une bibliographie, un lexique et une postface riche en informations ce qui permet d'approfondir nos connaissances tout en comprenant plus finement ce qui s'est déroulé dans le manga.

Cependant, Cesare reste une fiction et non un documentaire. Le meilleur exemple est le personnage principal qui est Angelo Da Canossa, un personnage fictif par lequel on va découvrir les us et coutumes mais aussi les enjeux de l'époque. Le manga jongle entre événements historiques et passages purement fictifs servant à développer le contexte et les personnages.

Cesare Borgia pourrait aussi être le personnage principal mais la narration n'est pas centré sur son regard.

 

L'histoire débute avec Angelo, un jeune homme venant d'une famille d'artisan et qui a l'occasion d'intégrer des cours de droit à l'université de Pise grâce à la famille des Médicis. Nous allons découvrir le monde universitaire et la complexité de la vie mondaine par les yeux de ce personnage. Angelo fait rapidement la rencontre d'autres étudiants dont bien sur Cesare mais aussi Giovanni de Médicis, un autre personnage historique ayant de l'importance dans le manga. Rapidement l'histoire ne se centre plus sur la vie étudiante et les festivités mondaines. On va alors découvrir la complexité de la vie d'époque, le contexte politique, les injustices sociales et bien d'autres thèmes.

 

Si les événements racontés dans ce manga sont d'une grande précision historique, Fuyumi Soryo n'oublie pas de rendre son œuvre divertissante. Certains tomes proposent pas mal de texte pourtant, l'amusement est là tant. L'autrice arrive à nous intéresser grâce à la vivacité des dialogues, des petites touches d'humour, la complexité des personnages et certains jeux d'esprit.

 

Le manga est dans sa première partie très didactique. On découvre la vie de l'époque au travers du personnage ignorant et naïf d'Angelo. Si ce procédé narratif fonctionne et se montre logique, il alourdit parfois le récit et casse le naturel et de l'histoire. J'ai l'impression que plus l'histoire avance, plus l'autrice parvient à trouver le ton juste, rendant la lecture moins lourde et plus captivante malgré le flot toujours important d'informations.

 

Des joutes verbales parsèment le récit et amènent de la tension et des moments forts. Cependant, ces scènes me semblent parfois un brin trop écrites et peu naturelles. (comme souvent dans ce type d’œuvre). Bien sur, ces scènes sont importantes vu l'aspect politique l'histoire et je les ai apprécié sans pour autant les trouver toujours juste.

 

L'aspect beaux garçons doués en tout qui s'admirent et s'entraident avec l'absence de personnages féminin m'a parfois dérangé sans que cela n'entache mon plaisir de lecture.
La part d'ombre et de violence qui anime chaque personnage n'est pas occulté. Angelo est très naïf et innocent au début du manga.
À tel point qu'il en devient parfois agaçant. Angelo va beaucoup évoluer au fil de l'histoire pour devenir plus complexe et profond, allant jusqu'à rivaliser de charisme et d'intérêt avec Cesare Borgia. Ce dernier est d'ailleurs montré parfois comme un ange proche de la perfection et à d'autres moments comme un manipulateur égoïste et sans remords.

 

Il est amusant de voir Angelo ou Cesare croiser de nombreux personnages historiques très connus Machiavel, Christophe Colomb, Léonard de Vinci ou encore Michel-Ange. Heureusement l'autrice ne s'attarde pas plus que de raison sur eux et utilise ses apparitions pour donner corps à son univers en le rendant plus riche et profond.

La galerie de personnages ne se limite pas aux noms connus de tous. De nombreux personnages gravitant autour de Angelo et Cesare sont intéressant et bien exploités à commencer par Miguel l’amie d'enfance de Cesare, le dominicain Savonarole, les différents personnages de la famille des Médicis, l'impressionnant cardinal Guiliano Della Rovere..

 

Au fil des tomes, la lectures révèle une profondeur insoupçonnée. La politique est décrite avec minutie ainsi que les tourments au sein de l'église catholique. Les lents mais visibles bouleversement d'une époque sont très bien rendues. La connaissance, l'esprit, l'ouverture sur le monde, l'entraide se confrontent aux luttes d'influences, aux inégalités, à la course au pouvoir et à la peur du nouveau. Des problématiques qui sont toujours d'actualités mais qui sont ici adaptées au contexte historique.

Cesare s'entoure de personnes ayant des nationalités et des religions différentes. C'est souvent mal vu à l'époque (notamment par des personnages français) et pourtant l'argumentaire et les connaissances de Cesare lui permettent de lui donner raison. J'ai beaucoup aimé cette manière d’émettre un point de vue argumenté et structuré sur des divers sujets.

On découvre entre les cases comment les mentalités évoluaient peu à peu en annonçant les prémices des bouleversements de la renaissance.

Il est particulièrement intéressant de voir comment était organisé l'Italie de l'époque. Entre le pouvoir des états pontificaux, les duchés et les républiques, les enjeux politiques étaient complexe. Vous l'aurez compris, Cesare est une œuvre d'une grande richesse. En abordant une multitude de thématiques avec tact et profondeur, la mangaka va au delà de la simple reconstitution historique. J'aime beaucoup quand un divertissement amène des réflexions et propose un réel regard sur le monde.

 

Le dessin de Cesare est vraiment impressionnant. La reconstitution historique est formidable, l'autrice doit passer des heures à reconstituer les bâtiments, habits d'époques, gestes, œuvres d'arts et le rendu visuel est une merveille pour les yeux. J'aime également beaucoup sa manière de dessiner les personnages. Son style est très personnel et tout les personnages principaux font un peu prince charmant charismatique.
Certaines scènes mouvementées sont un peu rigide mais l'autrice fait du très bon travail en donnant du rythme et de l'impact aux nombreuses scènes de dialogues. Les personnages sont immergés dans des décors foisonnant de détails ce qui facilite l'immersion.

 

Le rythme actuel de prépublication est à prendre en compte avant de débuter le manga. En effet, les nombreuses recherches et la rigueur visuelle que s'impose Fuyumi Soryo rendent le rythme est très très lent.

 

Vivifiante, enrichissante, divertissante, la lecture de Cesare peut se décrire avec nombres adjectifs. Comme toute œuvre, ce manga contient des éléments qui ne plairons pas à tous comme ce fut le cas pour moi sans que cela n'entache le plaisir de lecture.

Il est rare d'avoir l'occasion de lire un manga aussi riche et documenté. Fuyumi Soryo arrive à nous passionner pour la vie de Cesare Borgia et il est difficile de se détacher des personnages tant ils sont vivants et complexes.
Vous l'aurez compris je recommande vivement la lecture de Cesare !

Saruman le blanc

De Saruman le blanc, le 06 Mai 2020 à 16h40

20/20

si le confinement n'aurait pas eu lie je ne l'aura jamais lu !! je m'enuyait et n'avais pas grand chose a faire de mieux, et j'ai bien fais car malgré la présence indéniable de religion dans les livres, ils sont tout simplement incroyable et même moi qui n'aime pas trop les manga religieux, je ne m'en occupe pas trop et puis voila, de plus cela m'apprend énormément sur quelque chose que je ne connais pas bien!!! Je trouve que c'est très bien raconté et que les dessins sont vraiment super, ça raconte comme dans une vrai vie : pas trop de d'image concernant l'amour et tout ça, il y en a juste ce qu'il faut pour en faire un manga super et!!! Ce manga m'a beaucoup changé des autres car il est d'un tout autre style : il n'y a pas de sience-fiction, pas du tout, comparé à one piece, black clover, My hero academia, dragon ball... et figurait vous qu'il m'a quand même super bien plus, il m'a fait sortir de mon univers fait de combat seulement et de super héros, je pense qu'il aurait fallu que je sois juste un peu plus grand pour queu je puisse le savourer pleinement car j'aime encore beaucoup les mangas de sciences-fictions, et je pense que je les aimerais encore quand je serai plus grand mais que j'airais appris à aimer des manga comme cesar. En plus d'être génial, ce manga ruisselle de vérité, j'ai fait des recherches et pour toutes les familles que j'ai recherché je tombais sur leur blason et histoire de famille. TOUT ETAIT VRAI !! la famille borgia est bien espagnol les della rover existaient tout ça tout ca... Bref c'est vraiment une séride manga hors du commun, je les ait tous dévorés les un après les autres, un vrai régal !!! j'attends le tome 13 ainsi que la suite avec impatience : (attention spoiler) le douze se termine avec les éléctions du nouveau pape et on a déjà fait deux tours !!! Je conseille enormément ce manga à toutes les personnes lisent se message, ou au moins commencaient les premier tome avant de le rejeter !!!

DarraLok

De DarraLok [145 Pts], le 17 Mars 2016 à 21h33

19/20

Ce manga... Le commentaire précédent à tous dit, mais je rajoute quand m^me mon avis. Les dessins sont juste MAGNIFIQUE! Autant les personnages que les décors d'ailleurs. Historiquement parlant, ça colle. Cesare Borgia... Je connaissais dèjà cette figure historique (merci la série de canal +) qui m'avait particulièrement intriguée, et j'ai été super heureuse de le retrouver en manga. Et puis même si on aime pas particulièrement l'histoire ou ce personnage, on ne peut qu'aimer ce manga. Beau et bien raconté, c'est un régal.

Anvil

De Anvil [830 Pts], le 29 Août 2014 à 12h41

17/20

Une oeuvre magistrale.

Parmi les grandes figures de l'histoire, celle de Cesare Borgia (ou Borja) est particulièrement décriée (sans parler de Lucrezia). Parce que sa famille a une réputation sulfureuse : d’origine espagnole, son père est cardinal (Rodrigo Borgia futur Alexandre VI) et a donc bafoué les lois de l’Eglise avec sa maîtresse, Vannozza Cattanei. Rodrigo mariera la belle à un autre homme pour que Cesare ait un père.

Mais devant l’intelligence de cet enfant, Rodrigo va rapidement le récupérer, l’éloigner de sa mère, et s’occuper de son éducation. C’est ainsi qu’en 1491, on le retrouve à l’université La Sapienza, du côté de Pise, où il croise la route d'Angelo da Canossa, au sein d’une université marquée par des luttes d’influence, reflétant plus généralement une ville divisée en trois entre les Médicis (auxquels Angelo est lié), l’archevêque (en lien avec Cesare) et les dominicains (Savonarole !) :

A travers les yeux d'Angelo on voit ainsi peu à peu le monde s'ouvrir. L'histoire se développe progressivement et on apprend, en même temps que lui, les coutumes de l'époque, la manière de saluer, de se tenir, de parler ou non...

Rapidement, on voit émerger Cesare, qui vient en cours quand cela lui chante, possède une érudition remarquable, ce qui peut se révéler utile vu les sujets débattus à La Sapienza. On commence ainsi par s'interroger sur le sort des âmes défuntes : soit un souverain ; après son décès, qui est le plus apte à conduire ses funérailles ? Plus loin, il sera question du passage de la Divine Comédie consacré à la ville de Pise !

D'autres villes seront au programme : Florence, Rome... Les paysages et l'architecture qui s'offrent à nous fourmillent de détails. La précision est au rendez-vous si bien qu'il n'est pas rare de rester quelques longues secondes à admirer la Chapelle Sixtine avant que Michel-Ange ne la transforme. Et, ce qui ne gâte rien, c'est que Cesare, Angelo... sont amenés à croiser nombre de personnes de l'époque qui ne nous sont pas inconnues : C. Colomb, L. de Vinci, Machiavel, Savonarole...

Ici transparaît le choix de Fuyumi Soryo : nous faire connaître un Cesare éloigné des représentations habituelles. Il s'agit donc de fournir une image, la plus fidèle possible, de Cesare, de réhabiliter le jeune Borgia. Pour cela, Motoaki Hara prête main forte à l'auteur. C'est un spécialiste de la littérature et de l’histoire italiennes et qui s’est attelé à la traduction japonaise de La Divine Comédie de Dante.

Ce duo complémentaire produit un travail d'une très grande qualité. Cela se retrouve non seulement à travers les planches mais aussi en fin de volume, où on trouve de nombreuses références bibliographiques, des explications concernant différentes termes, sur tel ou tel élément de la Renaissance, l'architecture... Un travail très fouillé en somme, en lien direct avec le projet des auteurs, F. Soryo déclarant : Du point de vue artistique, la Renaissance est sans doute la période la plus brillante de l’Histoire de l’humanité. Jusqu’où un manga est-il capable de la restituer ? Je pense que notre objectif doit être de rendre un travail aussi historiquement précis qu’un travail académique, le plaisir de lecture en plus.

Ce manga est comme un cours d'histoire vivant. Y plonger fait un bien fou pour peu que vous aimiez cette période.

Le dernier mot revient à l'auteur : c'est peut-être la première fois que je ressens vraiment du plaisir à exercer le métier de mangaka...

brisa2300

De brisa2300 [28 Pts], le 12 Juillet 2014 à 19h48

18/20

c'est un bon manga mais les personnages sont un peu ninient dommage.

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