Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 23 Août 2021
Alors que l'hypnose psychique orchestrée par Gilliam a fait tomber la plupart des membres de B.A.B.E.L. sous le joug des Black Phantom, les Children et Matsukaze n'ont eu d'autre choix que de s'enfuir en laissant derrière eux Minamoto et Sakaki, ces derniers ayant choisi de se sacrifier pour permettre la fuite de leurs protégés. Les Children ont alors accepté de rejoindre temporairement P.A.N.D.R.A., où Kaoru devient la Reine provisoire, le temps que Hyôbu se rétablisse de sa grave blessure. Une situation qui, évidemment, arrange aussi ce dernier dans son objectif de s'accaparer Kaoru...
C'est là-dessus que s'achevait le tome 49 de Zettai Karen Children, au bout d'une partie vraiment intense et bien menée. Pas mal de chose ont évolué, entre Minamoto et Sakaki qui sont désormais les prisonniers de Gilliam, les Children qui ont rejoint P.A.N.D.R.A., nombre de têtes connues de B.A.B.E.L. et de P.A.N.D.R.A. qui sont toujours sous l'emprise de l'hypnose ennemie, Hyôbu dont le corps restera gravement blessé... et forcément, il y a donc de nouvelles bases à poser.
Pour poser ces bases, Takashi Shiina choisit une recette on ne peut plus simple: alors que Gilliam continue ses plans avec des menaces où il veut faire sortir de leurs gonds Hyôbu et Minamoto en essayant de "briser" les Children, Kaoru et ses acolytes ont donc de nouvelles missions à accomplir, missions au fil desquelles elles risquent bien de vite retrouver des têtes connues, d'anciens camarades qu'il va falloir extirper de l'hypnose des Black Phantom. On semble alors s'engager dans un schéma plutôt simple, avec un volume divisé en deux missions qui ont sensiblement la même finalité (déjouer les plans de Gilliam, et récupérer d'anciens alliés hypnotisés). C'est plutôt linéaire,, et ça fait retomber un peu l'intensité dégagée par les deux précédents volumes. mais concrètement, même si l'auteur n'offre pas là une merveille d'originalité via ce choix, l'ensemble reste mené très honnêtement: c'est rythmé, il y a toujours des notes d'humour typique bienvenues (comme l'obsession de Tanizaki pour Naomi), certains enjeux secondaires se révèlent assez efficaces (surtout quand la 2e mission évoque des souvenirs douloureux à Hyôbu et Fujiko)... et puis, il est intéressant de voir nos 4 héroïnes devoir se débrouiller, réfléchir et agir sans pouvoir compter sur Minamoto, tandis que Matsukaze tâche du mieux qu'il peut de montrer que sa formation pour devenir commandant n'a pas été vaine.
Pour son arrivée à la barre des 50 volumes, Zettai Karen Children s'offre donc un volume assez classique mais plutôt efficace, au fil duquel l'auteur tâche de relancer doucement mais sûrement la machine après le tome précédent qui a quelque peu bousculé les choses.
C'est là-dessus que s'achevait le tome 49 de Zettai Karen Children, au bout d'une partie vraiment intense et bien menée. Pas mal de chose ont évolué, entre Minamoto et Sakaki qui sont désormais les prisonniers de Gilliam, les Children qui ont rejoint P.A.N.D.R.A., nombre de têtes connues de B.A.B.E.L. et de P.A.N.D.R.A. qui sont toujours sous l'emprise de l'hypnose ennemie, Hyôbu dont le corps restera gravement blessé... et forcément, il y a donc de nouvelles bases à poser.
Pour poser ces bases, Takashi Shiina choisit une recette on ne peut plus simple: alors que Gilliam continue ses plans avec des menaces où il veut faire sortir de leurs gonds Hyôbu et Minamoto en essayant de "briser" les Children, Kaoru et ses acolytes ont donc de nouvelles missions à accomplir, missions au fil desquelles elles risquent bien de vite retrouver des têtes connues, d'anciens camarades qu'il va falloir extirper de l'hypnose des Black Phantom. On semble alors s'engager dans un schéma plutôt simple, avec un volume divisé en deux missions qui ont sensiblement la même finalité (déjouer les plans de Gilliam, et récupérer d'anciens alliés hypnotisés). C'est plutôt linéaire,, et ça fait retomber un peu l'intensité dégagée par les deux précédents volumes. mais concrètement, même si l'auteur n'offre pas là une merveille d'originalité via ce choix, l'ensemble reste mené très honnêtement: c'est rythmé, il y a toujours des notes d'humour typique bienvenues (comme l'obsession de Tanizaki pour Naomi), certains enjeux secondaires se révèlent assez efficaces (surtout quand la 2e mission évoque des souvenirs douloureux à Hyôbu et Fujiko)... et puis, il est intéressant de voir nos 4 héroïnes devoir se débrouiller, réfléchir et agir sans pouvoir compter sur Minamoto, tandis que Matsukaze tâche du mieux qu'il peut de montrer que sa formation pour devenir commandant n'a pas été vaine.
Pour son arrivée à la barre des 50 volumes, Zettai Karen Children s'offre donc un volume assez classique mais plutôt efficace, au fil duquel l'auteur tâche de relancer doucement mais sûrement la machine après le tome précédent qui a quelque peu bousculé les choses.
27/10/2023 
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