The Legend of Zelda - Ocarina of time Vol.1 : Critiques

Link, jeune garçon du peuple Kokiri, coule des jours paisibles avec les siens, jusqu'au jour où après avoir éliminé une menace qui pesait sur son village, l'Arbre Mojo l'envoie en terres d'Hyrule pour éradiquer un mal encore plus grand qui naît dans le monde...

Comme son nom l'indique, "The Legend of Zelda: Ocarina of Time" est l'adaptation du jeu vidéo du même nom, et aussi l'un des préférés des fans dans toute la saga ! Après la décevante adaptation de "A Link to the Past", on pouvait redouter ce nouveau chapitre version manga, mais il faut noter que ce second titre s'en tire beaucoup mieux que son prédécesseur, même si ce n'est pas encore excellent. Tout d'abord, le scénario est bien moins condensé, ce qui fait que l'on aura droit à une multitudes de combats, bien que ceux-ci ne prennent que quelques pages. Mais qui dit plus longue œuvre dit une évolution plus développée des personnages, et le passage de Link enfant à Link adulte permet de rendre plus complexe le héros. C'est bien là l'avantage des adaptations manga: Si dans le jeu Link est dénué de parole, ici, il doute, il souffre, il est humain, une vision que le jeu ne nous offre pas. Le volume se termine sur une note assez triste, plutôt émouvante bien qu'elle soit rapidement expédiée.
Le dessin, bien qu'il change radicalement du chara-design présent dans le jeu, reste plutôt sympathique sans être sublime. Toutefois, on remarque que certaines séquences, de combat notamment, sont assez confuses ce qui entrave assez la compréhension de certaines phases d'affrontement, un point très regrettable pour des duels à l'épée.
Quand à l'édition, Soleil Manga nous offre une belle adaptation en Français, sans réelle bavure et avec le bon vieux logo d'époque du jeu !

Le bilan de ce premier des deux volumes d'Ocarina of Time est plutôt bon. L'intrigue, bien que condensée, reste passionnante à suivre et voir un Link doué de parole fait plaisir à voir ! Reste la narration parfois confuse et le dessin de certains personnages comme Ganondorf, qui fait perdre tout le charisme du personnage, qui déçoivent.

takato