Yozakura Quartet Vol.16 : Critiques

Yozakura Shijuusou

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 14 Février 2024

Dans les sous-sols du Conseil, nos héros ont à peine eu le temps d'entrevoir un terrible secret sur la génération disparue, qu'ils ont dû se confronter à la redoutable Yamabiko, une nouvelle chasseuse de yôkai envoyée par Enjin. Grâce à sa capacité à renvoyer les mots matérialisés et à les rendre inopérants, cette nouvelle adversaire a remporté la première manche haut la main en laissant K.O. plusieurs personnes, à commencer par celle qui est en quelque sorte son ennemie héréditaire au vu de son pouvoir de lexicologue: Kotoha, qui, même une fois réveillée, est si choqué qu'elle en a perdu la voix et ne peut donc plus utiliser son don de matérialisation des mots...

A l'issue du tome précédent, la situation se révélait assez critique et tendue, pour deux raisons en particulier, à commencer par la possible découverte capitale dans les sous-sols du Conseil. Face à ça, certains personnages comme Shîna devront faire des choix, ne serait-ce qu'au sujet de l'énigmatique Shidare. Et tout ceci précipitera même le Conseil vers des décisions de première importance en toute fin de volume, ce qui nous promet une suite d'autant plus intéressante.

Mais avant d'en arriver là, l'enjeu majeur du présent opus est évidemment, pour nos héros, de trouver un moyen de stopper Yamabiko, derrière qui se dresse l'ombre d'Enjin bien sûr, et qui nous apparaît facilement comme l'une des adversaires les plus redoutables depuis le début de la série. Au vu de la situation difficile dans laquelle se retrouvent certains personnages comme Kotoha, Suzuhito Yasuda n'a aucune difficulté à entretenir la tension, même si ses légères notes de fan-service pas toujours bien placées la font parfois trop retomber. Dans ce contexte délicat, on suit avec intérêt le rôle d'un paquet de personnages: d'Akina à Ao en passant par Zakuro, Iruka, Midoriko, Lucie, Iyo ou même Shinozuka, chacun a sa place dans la bataille, même si l'auteur aborde trop succinctement certains d'entre eux. Ce que l'on retiendra le plus est toutefois, bien sûr, la mise en avant de notre chère Kotoha, de ses doutes face à l'ennemie jurée des lexicologues, de son attachement fort pour son entourage et en particulier Ao qui veille à son tour sur elle, et de ses réelles capacités de lexicologue à elle, la grande amoureuse des livres ayant plus qu'aucune autre personne la faculté de faire pleinement parler le pouvoir des mots.

Avec son dessin qui reste toujours assez fin et vif, Yasuda n'a aucune difficulté à entretenir le rythme et à proposer de l'action suffisamment limpide, si bien qu'à l'arrivée on se laisse plutôt facilement porter par ce volume bien épais (environ 250 pages pour l'histoire principale, à laquelle s'ajoute une grosse vingtaine de pages bonus). En attendant la suite qui, en toute logique, devrait encore faire monter les choses d'un petit cran.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14.75 20
Note de la rédaction