Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 02 Juin 2009
Pour cet avant-dernier volume de la saga retraçant la jeunesse d'Onizuka, l'auteur laisse entrevoir les premiers gags et le fond qu'il va aborder dans le hit GTO quelques temps plus tard.
Ainsi, le cas Ryuji se détache du groupe et prend en maturité, il reste cependant en retrait par rapport au charisme d'Eikichi qui, bon gré mal gré réussit toujours à nous surprendre par sa naïveté et sa confiance en lui ; Toru Fujisawa gagne en assurance dans son scénario et laisse son humour entaché presque toutes les pages, nous faisant adhérer à l'univers et prendre en sympathie tous les acolytes d'Eikichi.
Au fil des chapitres, sans pour autant sentir la fin se rapprocher inexorablement, le titre change radicalement d'objectif, lorsque sur les 20 premiers volumes, seuls les affrontements entre n'importe quel gang de yakuzas ou de bosozokus et l'Onibaku Combi avaient d'importance, on se sent de moins en moins au coeur d'une meute dévastant tout sur son passage, et sans qu'ils aient pris des rides, nos adolescents indécrotablement immatures deviennent de plus en plus respectueux et en proie aux jolies filles ou femmes.
Enfin, nous poursuivons par le biais de Bad company 2, les premiers rapports plutôt tendus entre Eikichi et Ryuji, cette fois encore Ryuji apparaît plus en retrait que les autres membres de leur "club" de zokus, toutefois, alors qu'ils découvrent les plaisir de la conduite, et plus particulièrement les rapports avec la gente féminine plus âgée, les premiers ennuis déboulent pour nous faire une fois de plus languir à l'attente du 31ème et dernier volume de cette histoire qui au final s'avère être une vraie réussite !!
07/11/2018 
