Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 08 Juillet 2013
Gaku a enfin su recruter dans son groupe à succès fictif « Charlie » une batteuse de talent en la personne de Shiina. Mais cela ne suffit pas, il faut encore trouver d’autres membres avant que le groupe soit enfin complet. En plus de les trouver, encore faut-il les convaincre !
A la lecture de ce second tome de Woodstock, les plus expérimentés ne seront pas dupes et verront immédiatement les stéréotypes utilisés par l’auteur qui évite de trop se compliquer la tâche en terme d’intrigue. Ils verront également que de gros problèmes subsistent au niveau graphique du fait d’une irrégularité dans le trait. Toutefois, nous constaterons qu’au-delà de ça, la série comme nous l’avions déjà mentionné présente de réels atouts qui ne pourront qu’être des armes particulièrement redoutables une fois que l’œuvre sera à pleine maturité. En effet, certains protagonistes au départ peu réalistes et irritants à l’image du héros et son ami à la coupe afro seront plus posés et mieux utilisés tandis que les autres s’affirment et confirment la bonne impression qu’ils avaient laissé (Shiina ou encore Kaname). De plus, même si le groupe se forme assez vite et de manière simple, tout n’est cependant pas encore accordé entre ses différentes membres. Cela ne les empêche néanmoins pas d’interagir entre eux avec naturel, humour et légèreté.
Du côté du dessin qui est le véritable point faible de la série, il ne faut pas non plus voir tout en noir puisque le mangaka a du potentiel sur certaines planches, notamment lorsqu’il doit faire transparaître des moments intenses et musicaux et surtout sur le rendu de ses couvertures.
En somme, on est convaincu de la qualité prochaine et possible du titre, notamment en voyant les améliorations déjà considérables en seulement deux volumes.
titali