Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 10 Octobre 2024

Ce 9e opus de Witch Watch est placé sous le signe des rencontres ! D'un côté, les membres de la maison Otogi font la connaissance de Rui Fujiki, le nouvel ami que Miharu s'est fait au collège, et de ses petites particularités. Et surtout, de l'autre côté, une nouvelle sorcière s'installe en ville avec pour mission de s'occuper de Nico: Momoko Kuramochi, 19 ans, n'a pas fini de faire tourner les têtes de nos héros avec son aspect mature et adulte, ses talents de téléporteuse suscitant immédiatement la grande admiration de Nico, ou encore son tonnante et loufoque morphologie dans certaines circonstances. Cette nouvelle figure semble d'ores et déjà vouée à devenir récurrente, en apportant facilement un charme différent supplémentaire au récit, notamment un peu plus tard dans le tome quand elle rencontre Nemu pour une soirée pyjama entre sorcières.

A part ça, les petites intrigues rapides continuent d'être de la partie, que ce soit pour mettre en avant les vertus réconfortantes des donuts, pour lancer Keigo sur la voie du jean sous la surveillance de son mentor Morihito, pour souligner l'importance qu'accorde Kanshi à ses geta, ou encore pour aider une adorable lycéenne timide à savoir si l'amour qu'elle ressent pour un camarade est mutuel. Sans aller très loin, les idées de base prennent généralement une tournure assez rigolote, surtout quand les sorts loufoques de Nico s'en mêlent. De ce côté-là, certaines idées sont classiques, d'autres plus originales, et dans l'ensemble on sourit facilement. Soulignons aussi le challenge que les jeux de mots autour du pain ont dû représenter dans l'une des histoires, pour lesquels la traductrice Sophie Piauger s'en sort plutôt correctement.

Enfin, même si l'humour reste le principal leitmotiv de la série, Kenta Shinohara arrive encore à glisser quelques petites notes intéressantes voire touchantes sur ses personnages, que ce soit les doutes et le manque de confiance de Nemu en tant que sorcière, la puissance de Kanshi en tant que tengu, ou l'osmose créative de Makuwa et Kukku dans une fin de tome nous préparant bien pour une étape importante de leur collaboration: la future présentation de leur doujinshi à la convention "Etrange Mirage", qui devrait occupe une bonne partie du prochain volume !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14.25 20
Note de la rédaction