Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 29 Octobre 2010

Après avoir réussi à échapper à leurs poursuivants, Takashi, Toshio et Ena finissent par trouver un moment de calme pour enfin apprendre à se connaitre un peu. Ena amène alors le trio d'infortune vers une planque un peu particulière : une hacienda tenue par un producteur de films pornos ! Mais ne nous laissons pas envouter par la plastique des créatures qui y vivent, alors que le danger gronde encore : les hommes de mains de Broughton et de Goldsmith laissent sur leur sillage de nombreux cadavres...

Après un premier volume des plus explosifs, Akihiro Ito nous propose de respirer un peu, et même de jouer sur une ambiance entre humour et érotisme. Harold, le producteur, rêve de voir la belle Ena dans une de ses réalisations, et multiplie ainsi les tentatives pour la faire céder... Ainsi, se second tome est baigné d'un zeste de fan-service, néanmoins propice au lieu et à l'ambiance. Mais point trop n'en faut !

Ce moment de répit dans le récit est également l'occasion de revenir sur le passé des protagonistes, en particulier celui de Toshi Horita. Un long flashback nous est offert, revenant sur l'époque ou l'ancien officier de la DEA devient un détective privé. Mais très vite, sa nouvelle carrière tourne court, avec une affaire matinée de corruption, et dans laquelle son sens de l'honnêteté sera mis à mal. Une fois encore, la narration se veut plus calme que dans les fusillades précédentes, afin de faire plonger lentement le lecteur dans les méandres du milieu mafieux. Néanmoins, l'histoire n'apportera que peu d'étonnement.

Ce second tome de Wilderness offre donc une pause nécessaire pour comprendre sur quoi se base l'histoire, et se suffirait presque à lui-même. Maintenant, il reste à savoir vers quoi ce manga se destine... mais au vu des hordes migrant vers nos héros, on se doute fort que la poudre parlera à nouveau très rapidement !


Tianjun


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Tianjun
14 20
Note de la rédaction