Wet moon Vol.2 - Actualité manga
Wet moon Vol.2 - Manga

Wet moon Vol.2 : Critiques

Wet Moon

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 13 Mai 2014

La recherche obsessionnelle de Sata arrive dans une impasse. Partagé entre la réalité et ses hallucinations, entre la face visible et la face sombre du monde, il ne sait plus exactement où chercher pour retrouver la trace de Kiwako Komiyama. sa seule piste est un certain Tamayama, un indic' qui reste constamment dans l'ombre et que l'on ne peut contacte. or, Tamayama, le contacte. Il attend quelque chose de Sata. Il recherche un objet que seul notre héros peut retrouver. objet en échange duquel il acceptera de livrer ce qu'il sait...

Le voile se lève sur certains mystères de Wet Moon, tandis que d'autres s'épaississent et que des nouveau apparaissent. En tête, Tamayama, inquiétant homme de l'ombre au physique aussi étrange que glauque, reste éloigné de tout le monde, mais suscite la panique au sein de la police rien qu'à l'évocation de son nom. D'un autre côté, Sata en apprend plus sur ses compères et sur ce qu'ils lui cachent. La vérité sur la mort du commandant Komatsu arrive en même temps que la nature de ce qu'il a laissé à notre inspecteur, dont la paranoïa se concrétise dès lors qu'il se retrouve seul, traqué par tous ses collègues, ne pouvant plus vraiment compter sur personne... à moins que son esprit ne lui joue des tours. Où s'arrête la réalité, et où commencent les hallucinations ? Atsushi Kaneko brouille plus que jamais les pistes en s'appuyant sur ses dessins tout en contrastes noir/blanc, sur son ambiance sombre, ses visions hallucinées et sa mise en scène qui menace sans cesse d'exploser. La narration tout en rupture, constamment partagée entre présent et passé, finit de nous happer sans qu'on sache jamais à quoi se rattacher. De même que les quelques apparitions d'un rouge profond.

Wet Moon reste un régal d'ambiance, Atsushi Kaneko s'amusant à nous perdre dans son dédale halluciné dont on a hâte de découvrir tous les tenants et aboutissants.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs