Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 16 Mai 2013
Nori et Haruna se préparent à fêter Noël ensemble, mais le jeune homme garde pour lui un secret qui pèse lourd. De son côté, Saeka a avoué ses sentiments à Kyo. Mais, à la surprise générale, ce dernier lui a demandé un délai avant de sortir avec elle pour de bon.
Le voilà donc enfin ce dixième opus ! Il se sera fait attendre on ne sait trop pourquoi mais toujours est-il que 10 mois après la sortie de son prédécesseur, il est enfin disponible. Alors, l’attente en valait-elle la peine ? Pas tout à fait.
On reprend donc la série là où on l’avait laissée, c’est-à-dire dans une situation pas forcément des plus réussies, mais qui avait au moins le mérite d’obliger les différents personnages à jouer cartes sur table. Tous, sauf Haruna qui retarde encore un peu l'échéance, bien aidé par une Nori qui s’impose indéniablement comme la plus attachante et la plus réussie du quatuor. Le problème principal vient cependant de la déception qui s’installe lorsque l’on constate qu’au final l’auteur, au lieu d’aller droit au but, fait tourner en rond ses personnages et fait un peu trop durer les choses. Bref, le début du tome est intéressant, la fin l’est tout autant mais, au milieu, on a un gros creux. Alors oui, ça se laisse toujours lire aisément aussi bien grâce au trait élégant à souhait d’Ayu Fujimiya que grâce à la symbiose entre les différents intervenants mais, concrètement, ça brasse quand même un peu de l’air. Est-ce que le temps qu’à mis cet opus à nous parvenir joue un rôle là-dedans ? Très certainement.Néanmoins, on aurait quand même bien aimé voir certains éléments de l’intrigue trouver leur conclusion. On pense par exemple au cas Mio.
En marge de ces problèmes, We are always conserve malgré tout ses points positifs et ce dixième volume comporte quelques passages tout à fait savoureux. S’il se montre un peu en deçà des autres tomes de la série, il n’est pas mauvais pour autant et force est de constater que cela fait rudement plaisir de retrouver Haruna, Nori, Kyo et Saeka. Par contre, autant certaines répliques sont très réussies, autant d’autres laissent quelque peu songeur et tranchent complètement avec la maturité que sont capables d’afficher les différents protagonistes du récit la plupart du temps.
En somme, la série revient sur le devant de la scène par la petite porte et si la lecture de ce dixième opus s’avère quelque peu décevante, on en reste pas moins fort content d’avoir enfin droit à la suite des aventures amoureuses du quatuor phare de We are always…