Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 08 Décembre 2020
A cause d'un léger incident, mademoiselle Kirisu est bloquée chez Nariyuki. Ce dernier profite de la présence de son institutrice pour faire une déclaration importante à sa mère, mais le ton sérieux adopté par le lycéen va amener un quiproquo des plus sensibles.
Du côté d'Asumi, voilà que sa mère est de retour au Japon ! Nariyuki en fait forcément la connaissance et tandis que la maman s'extasie devant l'aura innocente du faux couple, le père de la demoiselle doit prendre une décision importante au sujet de la clinique, qui pourrait amener ses rêves à s'écrouler...
Derrière un schéma de comédie romantique shônen très classique, We Never Learn a pu distiller ses développements et faire progresser son protagoniste qui a désormais un objectif tout établi. C'est sur ces bases que démarre ce 13e opus qui confirme toujours plus cette piste, sans jamais mettre de côté sa recette à base de malentendus divers, cette fois centrés sur mademoiselle Kirisu. A ce sujet, on apprécie d'ailleurs les menues révélations apportées, créant discrètement des rapports étroits entre les personnages
Mais la vedette du tome est celle qui trône sur la couverture : Asumi. Tandis que le contexte familial de la demoiselle se développe, Taishi Tsutsui décortique le dilemme d'avenir la concernant. Une justice est ainsi rendue au personnage, Asumi étant peut-être la fille de la série la moins appuyée de ce côté, ce que l'opus corrige convenablement.
Le récit prend alors un jour plus sérieux et mélancolique, sur une succession de chapitres qui jonglent efficacement entre la comédie sentimentale pure et des instants plus dramatiques. De fil en aiguille, l'auteur donne une destination à son personnage tout en confirmant la jolie relation établie entre Asumi et Nariyuki. Un très bon passage donc, qui confirme que l'auteur a des choses à raconter autour de son casting, quand bien même sa série approche de la quinzaine de volumes.
Et comme d'habitude, cette histoire plus ambitieuse s'entoure de chapitres indépendants narrant une situation saugrenue entre le héros et certaines demoiselles de l’œuvre. Ainsi sont à l'honneur mademoiselle Kirisu (encore), mais aussi Rizu, Fumino et Uruka. L'auteur utilise habilement les relations qui se sont nouées entre personnages pour créer des chapitres qui se renouvellent bien et qui se révèlent efficaces dans leurs ambiances, à chaque fois. Le point fort de l'ensemble vient aussi de narrer régulièrement un petit quelque chose supplémentaire, comme l'atteste l'histoire autour de Fumino qui fait très subtilement avancer son contexte familial. C'est discret mais habile, et confirme que We Never Learn n'a pas pour vocation à tourner en rond, mais plutôt multiplier des situations apportant leur pierre à l'édifice. Une excellente utilisation de la formule, en somme.
Il en résulte alors un 13e volume complet et efficace, riche dans ses idées et prenant dans son ambiance, et qui rend honneur à un personnage bien précis dans ses développements. La série de Taishi Tsutsui ne faiblit pas, même après tant de volume, et reste toujours aussi efficace et savoureuse.
Du côté d'Asumi, voilà que sa mère est de retour au Japon ! Nariyuki en fait forcément la connaissance et tandis que la maman s'extasie devant l'aura innocente du faux couple, le père de la demoiselle doit prendre une décision importante au sujet de la clinique, qui pourrait amener ses rêves à s'écrouler...
Derrière un schéma de comédie romantique shônen très classique, We Never Learn a pu distiller ses développements et faire progresser son protagoniste qui a désormais un objectif tout établi. C'est sur ces bases que démarre ce 13e opus qui confirme toujours plus cette piste, sans jamais mettre de côté sa recette à base de malentendus divers, cette fois centrés sur mademoiselle Kirisu. A ce sujet, on apprécie d'ailleurs les menues révélations apportées, créant discrètement des rapports étroits entre les personnages
Mais la vedette du tome est celle qui trône sur la couverture : Asumi. Tandis que le contexte familial de la demoiselle se développe, Taishi Tsutsui décortique le dilemme d'avenir la concernant. Une justice est ainsi rendue au personnage, Asumi étant peut-être la fille de la série la moins appuyée de ce côté, ce que l'opus corrige convenablement.
Le récit prend alors un jour plus sérieux et mélancolique, sur une succession de chapitres qui jonglent efficacement entre la comédie sentimentale pure et des instants plus dramatiques. De fil en aiguille, l'auteur donne une destination à son personnage tout en confirmant la jolie relation établie entre Asumi et Nariyuki. Un très bon passage donc, qui confirme que l'auteur a des choses à raconter autour de son casting, quand bien même sa série approche de la quinzaine de volumes.
Et comme d'habitude, cette histoire plus ambitieuse s'entoure de chapitres indépendants narrant une situation saugrenue entre le héros et certaines demoiselles de l’œuvre. Ainsi sont à l'honneur mademoiselle Kirisu (encore), mais aussi Rizu, Fumino et Uruka. L'auteur utilise habilement les relations qui se sont nouées entre personnages pour créer des chapitres qui se renouvellent bien et qui se révèlent efficaces dans leurs ambiances, à chaque fois. Le point fort de l'ensemble vient aussi de narrer régulièrement un petit quelque chose supplémentaire, comme l'atteste l'histoire autour de Fumino qui fait très subtilement avancer son contexte familial. C'est discret mais habile, et confirme que We Never Learn n'a pas pour vocation à tourner en rond, mais plutôt multiplier des situations apportant leur pierre à l'édifice. Une excellente utilisation de la formule, en somme.
Il en résulte alors un 13e volume complet et efficace, riche dans ses idées et prenant dans son ambiance, et qui rend honneur à un personnage bien précis dans ses développements. La série de Taishi Tsutsui ne faiblit pas, même après tant de volume, et reste toujours aussi efficace et savoureuse.
05/01/2022 
