Voie du Tablier (la) Vol.10 - Actualité manga
Voie du Tablier (la) Vol.10 - Manga

Voie du Tablier (la) Vol.10 : Critiques

Gokushufudo

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 22 Mai 2023

Il a beau être désormais rangé, l'ancien yakuza Tatsu ne se repose jamais, surtout quand il faut veiller au grain dans le quartier ! Et ainsi, un bon petit paquet de nouvelles petites péripéties s'enchaînent dans ce 10e volume, au fil d'une nouvelle salve de chapitres indépendants où, à chaque fois, l'Immortel a fort à faire au quotidien.

Servir de vigile dans la supérette où travaille Madame Torii afin de coincer un voleur, pousser madame Ôta à faire un régime, cuisiner quelque chose pour An la petite-fille du patron puis participer à un étrange jeu de société avec elle, arrêter de fumer avec le soutien du gérant du café (au risque de se la péter un peu trop auprès des fumeurs), faire comprendre subtilement à madame Kawaguchi qu'elle a une gerçure, s'adapter à un vélo électrique gagner à un concours, rechercher un chat égaré... et, évidemment, toujours être aux petits soins pour sa Miku d'amour, même quand elle est fiévreuse le jour de Noël.

Bien qu'on soit un peu triste de voir que Miku est une nouvelle fois peu présente (elle a vraiment un rôle uniquement lors du chapitre de Noël), même si certains gags ont un goût de déjà-vu (à l'image de la farine comparée à de la poudre blanche), et malgré certaines chutes de chapitres sont encore plus abruptes que d'habitude, il faut avouer qu'on continue facilement de sourire pendant la lecture, évidemment si l'on a accroché au concept de départ. Car malgré ses éventuels petits coups de mou, Koosuke Oono sait encore renouveler les choses, en particulier ici grâce au nouveau personnage qu'est An. Quand il ne joue pas sur les décalages de Tatsu (notamment quand il doit se retenir de faire ses propres courses en voyant les promotions du jour, alors qu'il est vigile), l'auteur s'amuse toujours autant à détourner les principes des yakuzas (la drôle de façon qu'a Tatsu d'intimider tous les clients au magasin pour qu'ils paient, les maladies comparées et des mafieux violents, la perte de poids évoquée comme une dette d'usurier...), et soigne suffisamment son rendu visuel, avec forcément ici une mention spéciale aux têtes ultra sérieuses/matures de la petite An ou à la dégaine de notre yakuza déguisé pour Noël.

La voie du tablier atteint ainsi la barre des numéros à deux chiffres sans trop s'essouffler. On imagine assez mal la série rempiler pour une deuxième dizaine complète de tomes, mais pour le moment Kousuke Oono parvient encore à offrir des situations qui se renouvellent suffisamment et qui prêtent bien à sourire.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14.75 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs