Virtus - Le sang des gladiateurs Vol.5 - Actualité manga

Virtus - Le sang des gladiateurs Vol.5 : Critiques

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 22 Avril 2013

Après seulement cinq tomes, cette série surprenante va déjà se terminer, mais comment conclure au stade où nous en sommes resté ?

Toujours plus violent, toujours plus malsain !
Cela pourrait être le maître mot de ce tome qui fait dans la surenchère pour un final surprenant, nous proposant de nombreuses situations dérangeantes, peut être pas plus gore que ce qu’on a déjà connu dans la série mais certainement plus violent psychologiquement, plus malsain tout simplement, on friserait presque le « too much » en fin de série.

Le tome s’ouvre sur la tentative d’assassinat de Commode, l’empereur malfaisant avilissant son peuple et ternissant la splendeur de Rome…tentative qui évidemment échouera pour une sanction absolument effroyable.
Suivra alors une courte phase où des trahisons seront dévoilées pour des enjeux d’importance. Cette phase consacrée à la lutte pour le pouvoir est vraiment intéressante, il est très dommage qu’elle ne soit pas davantage développée.

Ensuite on retrouve nos gladiateurs venant du futur qui seront confronté à une ultime épreuve : lutter contre des enfants pour prouver leur détermination et démontrer qu’ils ne reculent devant rien. On aurait pu redouter le pire pour cette partie mais ce n’est pas celle ci qui nous propose la chose la plus insoutenable du volume. Au contraire ici on est peut être confronté à trop de bons sentiments qui contraste avec le reste.
Cette partie sera l’occasion de nous présenter un flash back sur la jeunesse de Narumiya et d’enfin nous expliquer son crime sur son propre père. Enfin tout sera claire, nous aurons les réponses qu’on attend depuis le début. On va donc s’attarder sur ce dernier et sur la secte dont il était le leader. C’est alors qu’on découvre des pratiques innommables pratiquées avec le sourire du bourreau, des violes, des meurtres atroces, des massacres d’enfants… Certes le but ici est de démontrer à quel point le père de Narumiya était un monstre, de présenter le climat d’horreur dans lequel a grandit notre héros, les raisons de sa folie et de cette violence intérieure qui couve en lui, mais là c’est peut être un peu trop, il n’était pas nécessaire d’en faire autant. Toute cette violence gratuite viendrait presque à nous dégoûter… Voir des guerriers s’entretuer violemment c’est une chose, mais présenter de tels comportement dans ce qui se veut être un monde réaliste est excessif. D’ailleurs à ce propos, le titre en viendrait presque à perdre toute crédibilité car justement il ancre ces horreurs dans une réalité qui est la notre, or tout ceci apparaît bien improbable.

Heureusement on ne retient pas que ça dans ce tome (même si cela reste la partie la plus frappante), on ne reste pas sur une dernière note aussi glauque, la fin sera encore plus frappante mais pour une autre raison.
On retient aussi et surtout un événement incroyable et imprévisible en guise de conclusion, un drame inattendu qui apparaît alors comme un passage de flambeau. Un choc vient nous frapper qui remet en question jusqu’à la venue des héros à cette époque. Et si tout ceci n’avait servi à rien ? La délivrance ne viendra pas de celui qu’on attend mais plus probablement de son héritage. A ce stade c’est très certainement la meilleure manière de clore la série qui semblait si loin d’une conclusion.
Une dernière note frappante qui vient contrebalancer l’amertume du trop plein de violence gratuite du tome.

Tout dans ce tome est fait pour heurter le lecteur, à plusieurs niveaux, et le moins qu’on puisse dire c’est qu’il ne nous laissera pas indifférent !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Erkael
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs