Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 30 Novembre 2020
Chronique 2 :
Eraser Head se remémore son passé alors qu'une nouvelle possibilité d'avenir s'offre à lui: on lui a proposé d'être professeur au sein de Yuei, la prestigieuse académie de héros, mais son passé le hante, un passé où il a assisté impuissant à la mort de son meilleur ami!
Et puis le temps passe, nos héros ne sont plus les adolescents qu'ils étaient il y a peu, ils doivent faire des choix pour leur avenir, et Pop aimerait bien envisager cet avenir avec un Koichi totalement aveugle aux sentiments de la jeune fille...
Ce volume 9 est un pur volume de transition, mais un volume charnière car il marque la fin de la première partie et le début de la seconde, qui sera, comme l'expliquent les auteurs, plus mature, plus sérieuse, voire plus dramatique!
Et pour ce qui est du drame, on commence avec la fin du flash back entamé dans le volume précédent, revenant sur le passé de Eraser Head et la mort de son ami alors qu'ils étaient lycéens...
Même si l'affrontement contre le vilain du flash back est bien loin d'être passionnant, la scène est forte et touchante. De plus c'est particulièrement plaisant et satisfaisant de voir que ceci fera écho dans la série principale dirigée par son papa Kohei Horikoshi! Il y a toujours eu des liens plus ou moins étroits entre les deux titres, mais de voir que ce que développent Hideyuki Furuhashi et Betten Court a un impact réel sur la série d'origine renforce le canon et l'importance de Vigilante!
Et puis on passe à la transition, on retrouve nos héros un peu plus âgés, à des carrefours de leurs vies, devant faire des choix professionnels...
Si Kohei semble bien gérer cette phase, se tournant vers une profession sérieuse et prêt à abandonner ses patrouilles en tant que héros de quartier, Pop a bien plus de mal à gérer cette transition! Kohei lui échappe, elle est incapable de lui dire ce qu'elle ressent, ses amis se détachent d'elle peu à peu, chacun menant logiquement sa vie de son coté...
Si le fait de s'attarder sur le "Narufest", le festival créé par les soins de Pop peut apparaître sans grand intérêt, ce n'est que pour mieux montrer l'état d'esprit de cette dernière, qui voit les choses lui échapper avec le temps qui passe, elle est incapable d’arrêter sa course et n'est pas prête à changer; elle continue de se tourner vers son passé alors qu'autour d'elle, Koichi en tête se tournent vers le futur...
Makoto revient et va tenter de jouer un rôle dans cette transition entre l'adolescence et le passage adulte pour nos deux héros, de manière un peu spéciale, mais plus subtile qu'il n'y parait...
Et le retour sur le festival qui périclite est aussi un moyen d'introduire la nouvelle menace pour nos héros (une menace pas si nouvelle que ça...mais surprenante)!
Et c'est dans ces conditions qu'on se dirige vers un volume 10 qui s'annonce vraiment intéressant! On a hâte de découvrir le chemin que vont prendre nos héros et de découvrir le nouveau ton que souhaitent donner les auteurs à la série!
Chronique 1 :
Eraser Head a reçu une offre qui le laisse sceptique : Celle de devenir professeur à Yûei, là où il a autrefois étudié. Cette simple proposition le ramène des années en arrière, alors qu'il était étudiant aux côtés du jeune Present Mic et de son ami d'autrefois, Oboro. Une mission tourna mal lorsqu'un vilain, fit irruption en ville, son alter donnant du fil à retordre aux héros présents. Eraser Head s'apprêtait à connaître une de ses grandes réussites... Mais aussi l'un de ses plus grands drames.
D'une manière générale, le spin-off de My Hero Academia s'est toujours montré un poil simple, très douillet, et peinant à montrer de grandes ambitions. Pourtant, le début de ce tome est un peu particulier puisqu'il est question du passé de Shota Aizawa, alias Eraser Head, l'un des mentors les plus importants des héros en herbe de la série principale. Dès la fin du tome précédent, on devinait assez vite l'issue de ce court flashback, aussi les événements relatés en ce début de neuvième opus ne surprennent pas vraiment. Pourtant, le récit du drame de Shota Aizawa est assez percutant, et d'autant plus marquant quand on est à jour sur la parution française du manga original. Le lien entre Vigilante et My Hero Academia est joliment renforcé, une nouvelle fois, et c'est sans doute ce qu'on apprécie le plus dans le spin-off de Hideyuki Furuhashi et Betten Court.
Dans un second temps, le retour aux côtés de Koichi et Kazuho, alias The Crawler et Pop Step, prend un aspect particulier puisque les auteurs ont décidé de faire progresser l'intrigue dans le temps. Un saut temporel pas anodin puisque la volonté d'une grande partie de cet opus est clair : Parler du passage à l'âge adulte pour nos héros. L'exercice se fait davantage du point de vue de Kazuho, ici, cette dernière peinant à progresser socialement, contrairement au garçon dont elle est amoureuse. Assez habilement, Betten Court écrit les choix du personnage, aussi bien par rapport à ses rêves qu'à ses amours, ce qui lui donne un peu plus de consistance. Le tout en jouant, évidemment, avec les meilleurs facettes du personnage, Pop Step demeurant la figure la plus attachante du spin-off à ce jour.
On apprécie alors ce côté tranche de vie, légèrement affilié à quelques aspects de la société super-héroïques. Ici, il n'est pas question de voir nos personnages dans de grandes batailles, mais d'apprécier leur évolution dans ce monde où ils ont une place particulière. Cette vision demeure très réussie dans ce volume, ce qui ne lui empêche pas de délivrer une intrigue un peu plus sombre sur sa dernière partie. Car via une petite pirouette du scénario, que certain auront vu venir grâce au look d'un personnage bien précis, le côté très édulcoré du récit laisse place à un peu plus de noirceur, et une page finale qui donne sans aucun doute l'envie de découvrir la suite. Si Vigilante a souvent eu du mal à trouver un rythme et une atmosphère, ce qui nous est proposé est totalement réussi et élève la série vers le haut. Entre sa patte intimiste et ses petites surprises dramatiques, le spin-off offre actuellement ses meilleurs moments. Et quand bien même certains auraient toujours du mal à entrer dans l'ambiance du titre, on peut saluer le fait que ce dérivé approche des 10 volumes, montrant une certaine implication des auteurs pour nourrir l'univers créé par Kôhei Horikoshi.
Eraser Head se remémore son passé alors qu'une nouvelle possibilité d'avenir s'offre à lui: on lui a proposé d'être professeur au sein de Yuei, la prestigieuse académie de héros, mais son passé le hante, un passé où il a assisté impuissant à la mort de son meilleur ami!
Et puis le temps passe, nos héros ne sont plus les adolescents qu'ils étaient il y a peu, ils doivent faire des choix pour leur avenir, et Pop aimerait bien envisager cet avenir avec un Koichi totalement aveugle aux sentiments de la jeune fille...
Ce volume 9 est un pur volume de transition, mais un volume charnière car il marque la fin de la première partie et le début de la seconde, qui sera, comme l'expliquent les auteurs, plus mature, plus sérieuse, voire plus dramatique!
Et pour ce qui est du drame, on commence avec la fin du flash back entamé dans le volume précédent, revenant sur le passé de Eraser Head et la mort de son ami alors qu'ils étaient lycéens...
Même si l'affrontement contre le vilain du flash back est bien loin d'être passionnant, la scène est forte et touchante. De plus c'est particulièrement plaisant et satisfaisant de voir que ceci fera écho dans la série principale dirigée par son papa Kohei Horikoshi! Il y a toujours eu des liens plus ou moins étroits entre les deux titres, mais de voir que ce que développent Hideyuki Furuhashi et Betten Court a un impact réel sur la série d'origine renforce le canon et l'importance de Vigilante!
Et puis on passe à la transition, on retrouve nos héros un peu plus âgés, à des carrefours de leurs vies, devant faire des choix professionnels...
Si Kohei semble bien gérer cette phase, se tournant vers une profession sérieuse et prêt à abandonner ses patrouilles en tant que héros de quartier, Pop a bien plus de mal à gérer cette transition! Kohei lui échappe, elle est incapable de lui dire ce qu'elle ressent, ses amis se détachent d'elle peu à peu, chacun menant logiquement sa vie de son coté...
Si le fait de s'attarder sur le "Narufest", le festival créé par les soins de Pop peut apparaître sans grand intérêt, ce n'est que pour mieux montrer l'état d'esprit de cette dernière, qui voit les choses lui échapper avec le temps qui passe, elle est incapable d’arrêter sa course et n'est pas prête à changer; elle continue de se tourner vers son passé alors qu'autour d'elle, Koichi en tête se tournent vers le futur...
Makoto revient et va tenter de jouer un rôle dans cette transition entre l'adolescence et le passage adulte pour nos deux héros, de manière un peu spéciale, mais plus subtile qu'il n'y parait...
Et le retour sur le festival qui périclite est aussi un moyen d'introduire la nouvelle menace pour nos héros (une menace pas si nouvelle que ça...mais surprenante)!
Et c'est dans ces conditions qu'on se dirige vers un volume 10 qui s'annonce vraiment intéressant! On a hâte de découvrir le chemin que vont prendre nos héros et de découvrir le nouveau ton que souhaitent donner les auteurs à la série!
Chronique 1 :
Eraser Head a reçu une offre qui le laisse sceptique : Celle de devenir professeur à Yûei, là où il a autrefois étudié. Cette simple proposition le ramène des années en arrière, alors qu'il était étudiant aux côtés du jeune Present Mic et de son ami d'autrefois, Oboro. Une mission tourna mal lorsqu'un vilain, fit irruption en ville, son alter donnant du fil à retordre aux héros présents. Eraser Head s'apprêtait à connaître une de ses grandes réussites... Mais aussi l'un de ses plus grands drames.
D'une manière générale, le spin-off de My Hero Academia s'est toujours montré un poil simple, très douillet, et peinant à montrer de grandes ambitions. Pourtant, le début de ce tome est un peu particulier puisqu'il est question du passé de Shota Aizawa, alias Eraser Head, l'un des mentors les plus importants des héros en herbe de la série principale. Dès la fin du tome précédent, on devinait assez vite l'issue de ce court flashback, aussi les événements relatés en ce début de neuvième opus ne surprennent pas vraiment. Pourtant, le récit du drame de Shota Aizawa est assez percutant, et d'autant plus marquant quand on est à jour sur la parution française du manga original. Le lien entre Vigilante et My Hero Academia est joliment renforcé, une nouvelle fois, et c'est sans doute ce qu'on apprécie le plus dans le spin-off de Hideyuki Furuhashi et Betten Court.
Dans un second temps, le retour aux côtés de Koichi et Kazuho, alias The Crawler et Pop Step, prend un aspect particulier puisque les auteurs ont décidé de faire progresser l'intrigue dans le temps. Un saut temporel pas anodin puisque la volonté d'une grande partie de cet opus est clair : Parler du passage à l'âge adulte pour nos héros. L'exercice se fait davantage du point de vue de Kazuho, ici, cette dernière peinant à progresser socialement, contrairement au garçon dont elle est amoureuse. Assez habilement, Betten Court écrit les choix du personnage, aussi bien par rapport à ses rêves qu'à ses amours, ce qui lui donne un peu plus de consistance. Le tout en jouant, évidemment, avec les meilleurs facettes du personnage, Pop Step demeurant la figure la plus attachante du spin-off à ce jour.
On apprécie alors ce côté tranche de vie, légèrement affilié à quelques aspects de la société super-héroïques. Ici, il n'est pas question de voir nos personnages dans de grandes batailles, mais d'apprécier leur évolution dans ce monde où ils ont une place particulière. Cette vision demeure très réussie dans ce volume, ce qui ne lui empêche pas de délivrer une intrigue un peu plus sombre sur sa dernière partie. Car via une petite pirouette du scénario, que certain auront vu venir grâce au look d'un personnage bien précis, le côté très édulcoré du récit laisse place à un peu plus de noirceur, et une page finale qui donne sans aucun doute l'envie de découvrir la suite. Si Vigilante a souvent eu du mal à trouver un rythme et une atmosphère, ce qui nous est proposé est totalement réussi et élève la série vers le haut. Entre sa patte intimiste et ses petites surprises dramatiques, le spin-off offre actuellement ses meilleurs moments. Et quand bien même certains auraient toujours du mal à entrer dans l'ambiance du titre, on peut saluer le fait que ce dérivé approche des 10 volumes, montrant une certaine implication des auteurs pour nourrir l'univers créé par Kôhei Horikoshi.