Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 03 Octobre 2007
Critique 1
Sumire mène une existence relativement banale jusqu'au jour où elle croise sur sa route Lucia, une jeune femme qui lui sauve la vie alors qu'elle se fait attaquer par une mystérieuse créature. Elle apprendra rapidement que la bestiole en question n'est autre qu'un virus et que, du fait qu'elle ai toujours pu voir les fantômes, elle est une proie de choix pour ces monstres peu ragoutants ... La voila alors qui rejoint Lucia dans sa lutte contre le mal !
Tout cela ne semble pas particulièrement original et cette première impression aura tôt fait de se confirmer. En soi, ce premier tome de Venus versus virus n'est pas mauvais, mais il manque clairement d'ambition et d'idées que pour prétendre s'imposer sur le devant de la scène.
On ne sait pas encore grand chose au niveau de l'intrigue en elle-même, si ce n'est qu'elle tournera plus que probablement autour du passé de Lucia et de Nahashi. Jusqu'à présent, on a surtout droit à une petite présentation de l'univers de la série et une mission de routine histoire de montrer avec un exemple concret en quoi consiste le quotidien de notre chasseuse de virus. Comme je le disais, tout est assez convenu et ne passionne pas vraiment. L'auteur tente, par moments, de jouer la carte de la surprise, sans que cela ne prenne vraiment. Il en va de même lorsqu'il tente de jouer avec nos émotions. Néanmoins, la lecture reste agréable et ce, malgré tout ces petits défauts.
C'est sans doute en partie dû aux différents personnages qui peuplent le récit. Si Sumiré et Lucia possèdent certains atouts, elles restent pour le moment un peu trop creuses que pour vraiment permettre de s'y attacher. On regrettera notamment la facilité avec laquelle notre petite héroine accepte la présence des virus dans son monde. Mais à côté de nos 2 grandes filles, et en particulier de Sumiré, gravitent pas mal d'autres têtes qui apportent un vent de fraicheur et une touche d'humour quand c'est nécessaire ainsi qu'un peu de dynamisme. Encore une fois, ce n'est pas hilarant, mais ça prête à sourire, et c'est bien là le principal.
Finalement, l'atout principal du titre se situe pour le moment dans le trait de Suzumi. Relativement épais, il est plutôt bien maitrisé et le chara-design est franchement sympathique. Les scènes d'action sont lisibles et correctement effectuées, et les expressions faciales sont rendues de manière convaincante. Seul point négatif: les décors qui sont quand même fort basiques et sommaires. Bref, globalement, c'est visuellement très joli. Qui plus est, on a droit à un joli petit carnet de croquis en fin de tome afin d'en profiter au mieux.
L'édition de Soleil se montre également satisfaisante. Pas grand chose à dire à ce niveau là, si ce n'est que l'on appréciera la présence d'une page couleur en début de volume.
Venus versus virus, ou V.V.V. pour faire plus court, ne commence donc pas forcément de la meilleure des manières. L'histoire et les principaux protagonistes ne parviennent pas à suffisamment se démarquer de ce qu'on trouve ailleurs, et c'est dès lors l'ensemble qui en pâtit. Il y a du potentiel pour obtenir une bonne petite série, mais il faudra faire mieux pour convaincre dans le prochain tome !
Sumire mène une existence relativement banale jusqu'au jour où elle croise sur sa route Lucia, une jeune femme qui lui sauve la vie alors qu'elle se fait attaquer par une mystérieuse créature. Elle apprendra rapidement que la bestiole en question n'est autre qu'un virus et que, du fait qu'elle ai toujours pu voir les fantômes, elle est une proie de choix pour ces monstres peu ragoutants ... La voila alors qui rejoint Lucia dans sa lutte contre le mal !
Tout cela ne semble pas particulièrement original et cette première impression aura tôt fait de se confirmer. En soi, ce premier tome de Venus versus virus n'est pas mauvais, mais il manque clairement d'ambition et d'idées que pour prétendre s'imposer sur le devant de la scène.
On ne sait pas encore grand chose au niveau de l'intrigue en elle-même, si ce n'est qu'elle tournera plus que probablement autour du passé de Lucia et de Nahashi. Jusqu'à présent, on a surtout droit à une petite présentation de l'univers de la série et une mission de routine histoire de montrer avec un exemple concret en quoi consiste le quotidien de notre chasseuse de virus. Comme je le disais, tout est assez convenu et ne passionne pas vraiment. L'auteur tente, par moments, de jouer la carte de la surprise, sans que cela ne prenne vraiment. Il en va de même lorsqu'il tente de jouer avec nos émotions. Néanmoins, la lecture reste agréable et ce, malgré tout ces petits défauts.
C'est sans doute en partie dû aux différents personnages qui peuplent le récit. Si Sumiré et Lucia possèdent certains atouts, elles restent pour le moment un peu trop creuses que pour vraiment permettre de s'y attacher. On regrettera notamment la facilité avec laquelle notre petite héroine accepte la présence des virus dans son monde. Mais à côté de nos 2 grandes filles, et en particulier de Sumiré, gravitent pas mal d'autres têtes qui apportent un vent de fraicheur et une touche d'humour quand c'est nécessaire ainsi qu'un peu de dynamisme. Encore une fois, ce n'est pas hilarant, mais ça prête à sourire, et c'est bien là le principal.
Finalement, l'atout principal du titre se situe pour le moment dans le trait de Suzumi. Relativement épais, il est plutôt bien maitrisé et le chara-design est franchement sympathique. Les scènes d'action sont lisibles et correctement effectuées, et les expressions faciales sont rendues de manière convaincante. Seul point négatif: les décors qui sont quand même fort basiques et sommaires. Bref, globalement, c'est visuellement très joli. Qui plus est, on a droit à un joli petit carnet de croquis en fin de tome afin d'en profiter au mieux.
L'édition de Soleil se montre également satisfaisante. Pas grand chose à dire à ce niveau là, si ce n'est que l'on appréciera la présence d'une page couleur en début de volume.
Venus versus virus, ou V.V.V. pour faire plus court, ne commence donc pas forcément de la meilleure des manières. L'histoire et les principaux protagonistes ne parviennent pas à suffisamment se démarquer de ce qu'on trouve ailleurs, et c'est dès lors l'ensemble qui en pâtit. Il y a du potentiel pour obtenir une bonne petite série, mais il faudra faire mieux pour convaincre dans le prochain tome !