Venus ni Arazu Vol.2 : Critiques

Venus ni Arazu

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 15 Novembre 2011

Chacun à son tour, nos deux héros vont expérimenter les ennuis ! Chûjo est mis en cause dans une sordide affaire de viol qu’il n’a bien évidemment pas commis, alors que la pauvre Miyoshi est entrainée dans un plan un peu galère, alors même qu’elle a renoncé à séduire son maitre. Il lui est en effet bien compliqué de venir à bout de sa frontière de glace et de son attitude intéressée, mais pas forcément dans le sens où elle le désirerait. La jeune fille est alors de plus en plus submergée par ses sentiments et ne sait plus bien quoi faire pour échapper à la douleur qu’elle ressent de les savoir non réciproque. Elle tente tout de même de s’en sortir, de se rapprocher de lui maintenant qu’elle vit sous son toit suite à un malencontreux incident dans son appartement, qui s’est fait cambriolé. Et quand le frère de Chûjo débarque pour le ramener chez eux afin qu’il épouse une autre fille, rien ne va plus. Va-t-on la laisser approcher tranquillement l’homme qui occupe son cœur, à la fin !? Une question qui guide le tome, mais sans être trop présente et en laissant la part belle aux sentiments très naïfs de Chûjo, ce qui le différencie fortement de ses alter ego dans les autres mangas de l’auteur.

Le chapitre bonus lui aussi est très pudique, sur un sentiment bien connu et une expérience intéressante de l’amour par dépit avant de réellement découvrir ses sentiments. Un ton naturellement plus adulte qu’il nous manquait souvent avec la mangaka. En quelques pages, elle sait maintenant créer de l’intérêt et du sérieux, sans se départir de son style amusant et frais. On n’oublie ainsi pas l’humour, qui prend la place qui lui revient avec volonté, nous laissant notamment sur un héros qui n’a rien d’aussi adorable que quand il ne comprend pas du tout où veut en venir Miyoshi. En somme, une série que Yoshihara a réussi à rendre mature, un peu plus pudique et donc d’autant plus touchante et pertinente. On suit avec intérêt la courte mais réellement intéressante aventure de la pauvre Miyoshi, et on l’apprécie bien plus qu’un monstre de foire comique comme l’auteur sait si bien souvent le faire. Une parenthèse dans son Œuvre qui n’est finalement pas négligeable !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs