Vampeerz Vol.7 - Manga

Vampeerz Vol.7 : Critiques

Vampeerz

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 17 Décembre 2024

Une invitation par Maho à aller à la mer pendant l'été permet à Ichika, Aria et leurs amis de changer d'air. Inévitablement, c'est l'occasion pour Akili de s'adonner à un peu de fan-service voire d'érotismes qui est tantôt passable, tantôt plus douteux quand il se consacre aux figures féminines les plus jeunes de son oeuvre. On préfèrera donc largement retenir ce qu'Ichika affirme à nouveau dans ce cadre idyllique: elle veut qu'Aria la transforme en lilû pour vivre éternellement à ses côtés, souhaite vivre comme Aria pour mieux la comprendre, et se dit prête pour ça à laisser derrière elle tout ce qu'elle a. Seulement, a-t-elle pleinement conscience de ce que ça peut impliquer ? L'entourage d'Ichika, Aria elle-même comprise, est contre cette idée, notamment en raison de la lassitude que provoque inévitablement l'immortalité, sujet on ne peut plus commun des oeuvres abordant la vie éternelle. Mais peut-être y a-t-il aussi une autre raison pour laquelle l'entourage d'Ichika veut éviter ça à la jeune fille, et on va vite le découvrir via le problème très opportun d'une créature qui rôderait près d'une grotte au borde la mer. L'idée est bonne pour montrer l'un des dangers que représente le fait de boire le sang d'une lilû, mais il est un peu dommage que cette affaire soit abordée si rapidement, sans gros problèmes tout compte fait.

La suite du volume se focalise essentiellement sur une Ichika qui, toujours obnubilée par son idée de devenir immortelle, apprend par la bouche de Janti la possibilité qu'il existe, pour devenir immortelle, un autre moyen que celui de boire le sang d'une lilû. C'est dans ce contexte que Janti, interrogée plus en profondeur par notre héroïne, en vient à lui expliquer les origines de son profond attachement pour Khara, ainsi que la manière dont elle est devenue un corbeau. Le résultat donne lieu à un développement qui avait tout pour être intéressant,notamment pour évoquer les cas malheureux où l'amour entre femmes est vu comme une faute ou un péché. Mais là aussi, Akili se contente du strict minimum, reste totalement en surface et expédie les choses.

C'est à peu près tout ce que l'on peut retenir de ce volume. Il y a des idées intéressantes, et comme toujours le trait fluide du mangaka ainsi que l'ambiance un peu nonchalante ont de quoi charmer, mais ça ne suffit pas vraiment à contrebalancer l'incapacité de l'auteur à apporter un minimum d'envergure et d'impact aux événements et développements de son insipide histoire.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
8.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs