Valkyrie Apocalypse Vol.17 : Critiques

L'humanité a pris l'avantage dans cette guerre contre les Dieux, et l'espoir de victoire est désormais permis! Les Dieux enragent mais ils se doivent d'accepter les résultats successifs! Pour stopper l’hémorragie, c'est Belzebuth en personne qui va entrer dans l'arène, l'incarnation des Ténèbres va faire régner la terreur sur les humains. Mais face à lui, un homme qui a repoussé les limites de l'humanité grâce à la science...ainsi la science sera t-elle plus forte que la magie?

Avec ce volume 17 ce n'est que le huitième affrontement qui débute...autant dire que la série prend son temps, voire même un peu trop (ou beaucoup trop selon comment on apprécie le titre), et ce n'est pas ce volume qui va accélérer les choses puisque une bonne partie du tome sera consacré à un long flashback sur Belzébuth avant même que le combat ne commence.
Mais on le sait cela fait parti intégrante de la recette de la série, de nous présenter les adversaires afin de les développer et de les rendre plus attachants, plus percutants.
Ici on commence donc par Belzébuth, Nikola Tesla devra attendre son tour dans le volume suivant. On nous présente le seigneur des mouches sous un angle intéressant, le rendant plus "humain", on le prendrait presque en pitié...et pourtant on le perçoit également comme un monstre de puissance, une menace incommensurable et donc un véritable danger pour l'humanité.

A ce compte là on ne comprend pas vraiment comment un scientifique comme Nikola Tesla pourrait lui tenir tête... Mais c'est un homme en armure impressionnante qui va se dresser face au Dieu! On y voit un mélange de Iron Man et de mécha, et c'est grâce à cette technologie qu'il va repousser les assauts insondables du seigneur du mal.

Autant les combattants précédents possédaient une réelle aura, autant, de mon point de vue, cela ne fonctionne pas vraiment pour Nikola Tesla, ce qui n’empêche pas les auteurs de mettre en scène un affrontement une nouvelle fois dantesque et épique, mais j'ai quand même le sentiment que cela ne prend pas trop!
Et c'est d'autant plus dommage qu'à l'inverse Belzebuth fonctionne à merveille, d'autant que cela nous change de la mythologie Grecque, bien trop représentée pour le moment (pas moins de quatre représentants en huit combats).

Il faut reconnaître que cela apporte de la nouveauté dans les affrontements avec cet essor de la technologie, on a droit à un peu d'humour avec Edison (le lien entre Tesla et Edison est pertinent), et que même visuellement on a droit à encore tout autre chose.

Un tome intéressant, mais la longueur commence à se faire ressentir, il faudrait passer à la vitesse supérieure.