Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 05 Mars 2019
Shishiya fait chanter Yoshizawa, et celui-ci est bien décidé à changer les choses en commanditant son assassinat auprès du yakuza Kumakura du gang Inose-gumi. La situation risque donc de très vite se durcir, mais en parallèle Shishiya doit bientôt faire face à un autre problème: Ebina et Sabano ont pour projet de lui voler son argent lors d'un braquage musclé, et de faire passer Ushijima pour le coupable...
Le long flashback se poursuit et, tout en esquissant le problème autour de Yoshizawa qui a demandé à Kumakura de se débarrasser de Shishiya, s'intéresse surtout ici au problème qu'est le braquage orchestré par Ebina et Sabano. Les deux hommes, à la fois apeurés et haineux envers Shishiya, ne reculeront devant aucun violence pour atteindre leur but, quitte à utiliser brutalement des haches et autres armes sur les gardes. Et forcément, la réplique de Shishiya sera tout aussi violente... pas de doute, on est bien dans du Ushijima: Shôhei Manabe n'épargne rien en termes d'images-choc, qu'il sait toujours aussi bien rendre dans ses angles de vue et à grand renfort de ses décors réalistes. Et même si cette affaire de braquage est plutôt cousue de fil blanc, ses répercussions risquent d'être assez nombreuses: visions d'un Shishiya toujours aussi cinglé et ne faisant confiance à personne si bien qu'il règne toujours pas la violence, morts, abnégation des deux plus fidèle acolytes d'Ushijima que sont Ezaki et Kanô... et naissance chez notre futur usurier d'un désir d'éliminer Shishiya avant que de nouvelles limites soient franchies. Seulement, le pourra-t-il ? Egalement, Manabe commence à poser des choses intéressantes concernant les deux frères Shishiya, et nul doute qu'il reste certaines choses à éclaircir sur leur passé afin d'expliquer le présent.
Dans tout ça, le portrait de misère sociale piétine un peu, l'auteur jouant en surface sur des éléments souvent déjà vu, hormis quelques esquisses autour de certaines choses liées à internet: la vente sur le web, les casinos en ligne, avec en toile de fond de vagues réflexions sur la recherche du profit et la théorie du ruissellement. Ca reste très, très mince, mais peut l'auteur a-t-il l'intention de développer un peu plus la chose par la suite.
Le long flashback se poursuit et, tout en esquissant le problème autour de Yoshizawa qui a demandé à Kumakura de se débarrasser de Shishiya, s'intéresse surtout ici au problème qu'est le braquage orchestré par Ebina et Sabano. Les deux hommes, à la fois apeurés et haineux envers Shishiya, ne reculeront devant aucun violence pour atteindre leur but, quitte à utiliser brutalement des haches et autres armes sur les gardes. Et forcément, la réplique de Shishiya sera tout aussi violente... pas de doute, on est bien dans du Ushijima: Shôhei Manabe n'épargne rien en termes d'images-choc, qu'il sait toujours aussi bien rendre dans ses angles de vue et à grand renfort de ses décors réalistes. Et même si cette affaire de braquage est plutôt cousue de fil blanc, ses répercussions risquent d'être assez nombreuses: visions d'un Shishiya toujours aussi cinglé et ne faisant confiance à personne si bien qu'il règne toujours pas la violence, morts, abnégation des deux plus fidèle acolytes d'Ushijima que sont Ezaki et Kanô... et naissance chez notre futur usurier d'un désir d'éliminer Shishiya avant que de nouvelles limites soient franchies. Seulement, le pourra-t-il ? Egalement, Manabe commence à poser des choses intéressantes concernant les deux frères Shishiya, et nul doute qu'il reste certaines choses à éclaircir sur leur passé afin d'expliquer le présent.
Dans tout ça, le portrait de misère sociale piétine un peu, l'auteur jouant en surface sur des éléments souvent déjà vu, hormis quelques esquisses autour de certaines choses liées à internet: la vente sur le web, les casinos en ligne, avec en toile de fond de vagues réflexions sur la recherche du profit et la théorie du ruissellement. Ca reste très, très mince, mais peut l'auteur a-t-il l'intention de développer un peu plus la chose par la suite.
En attendant, la lecture est ici peu surprenante, mais clairement prenante, Manabe gérant bien son atmosphère toujours aussi immersive ainsi que ses personnages. La long flashback semble voué à se terminer dans le prochain volume, et on espère qu'à son issue les choses seront bel et bien éclaircies concernant le statut et les relations houleuses de plusieurs personnages. Pour l'instant, c'est plutôt bien parti.
28/08/2020 