Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 26 Août 2009
Un tome qui fourmille d’histoires courtes issues non seulement de la série régulière publiée par dark horse aux USA mais également quelques bonus et une histoire hors continuité publiée en feuilleton dans le catalogue previews en couleurs.
L’édition bon marché de Paquet ne permettant pas la couleur, on se résigne à la lire en noir et blanc.
Ce nouveau recueil des aventures d’Usagi s’ouvre sur le prologue d’une histoire qui trouvera son aboutissement bien plus loin dans la série: Usagi fait la connaissance de Nakamura Koji, un grand bretteur errant sur les routes qui semble avoir un compte à régler avec Katsuichi, le sensei d’Usagi.
Après une histoire baptisée « une promesse dans la neige » qui use d’un ressort fantastique conventionnel, Usagi et Sanshobo, l’ancien guerrier devenu moine vont se trouver en possession d’une lettre bien compromettante déclarant vouloir renverser le pouvoir du shogun. Le monastère de Sanshobo va être rapidement assiégé pour récupérer la missive. Cette aventure trouve des conséquences dans un des derniers chapitres de ce volume avec la présence de lord Hebi, le conseiller du shogun.
Suivent deux récits courts parus respectivement dans le recueil américain « season » et dans le deuxième « art of Usagi »
Sympathiques mais anecdotiques.
Avec ce qui correspond au comic suivant (usagi yojimbo 10, dark horse) Stan Sakai prépare ses personnages pour l’événement des tomes suivants : on évoque, par son retour sur les lieux de la bataille, de l’origine de la cicatrice au front d’Usagi. Retour horrifiant de Jei, le lancier fanatique et le destin du général Ikeda qui a abandonné l’armure et le sabre pour une vie d’agriculteur.
On a droit à une nouvelle dose de folklore japonais avec un présage de mort donné à Usagi par le seigneur des hiboux (messager funeste dans la tradition japonaise) et l’affrontement avec l’obakéneko, un démon chat redoutable.
La dernière aventure qui à l’origine est en couleurs, s’appelle le bibelot vert et fonctionne sur le thème du « mac guffin ».
Un objet anodin est l’enjeu de bien des convoitises sans que nous ne sachions quel est son usage avant la conclusion de l’histoire.
Dans son ensemble, un volume agréable mais qui sert de transition entre la période mirage comics et les longs récits que Stan Sakai ambitionnent déjà pour le volume suivant. Les personnages sont préparés et peu à peu rassemblés sur le devant de la scène. Les divers thèmes et orientations donnés aux nombreux chapitres font de ce livre un menu assez varié pour satisfaire tout le monde mais sans rassasier complètement.