Undead Unluck Vol.20 : Critiques

La prochaine étape du plan de Fûko consiste à intégrer le lycée de Chikara afin d’empêcher la tragédie qu’il vivra lors de l’activation de son pouvoir. Jusqu’à cet événement fatidique, le groupe noue des liens solides avec le garçon. Plus encore : il est prêt à tout pour lui éviter son destin dramatique, quitte à renoncer à son recrutement dans l’Union. Seulement, lorsque l’UMA des couleurs envahit le lycée, Chikara va devoir faire un choix crucial…

Yoshifumi Tozuka poursuit son parcours des annulateurs et continue d’exploiter ce concept bienvenu de la correction des événements tragiques qui attendent les personnages, ce sur la base des informations que Fûko a pu collecter lors de la boucle temporelle précédente. L’épisode autour de Chikara s’achève dans une première moitié de tome rondement menée, qui jongle habilement entre l’intensité de l’action et un intimisme feel-good réconfortant autour du garçon qui s’apprête à devenir Unmove.

Dans un second temps, c’est sur un trio de personnages que l’auteur se pencher : Rip (Unrepair), Latora et Laïra. Étant donné les enjeux, le ton se veut un peu plus grave, à l’image de l’UMA qui intervient et qui apporte quelques règles supplémentaires afin de donner encore plus de peps à cet « après Ragnarok ». C’est de nouveau tout un cocktail que l’auteur manie très bien, dans une intensité dramatique pertinente puisque ces personnages ne sortent pas de nulle part. Au contraire, nous les connaissons bien, ce qui accentue notre implication dans l’intrigue. Plus encore : cela donne furieusement envie de relire Undead Unluck depuis ces débuts pour apprécier davantage les parcours des différents protagonistes, maintenant que d’autres destinées leur sont offertes.

La série a beau être sur une routine actuellement, elle n’en reste pas moins plaisante. Tozuka exploite habilement son idée de correction des événements, et il le fait avec une générosité de tous les instants. Plus que jamais, Undead Unluck est un manga qui a du cœur. À l’approche de la conclusion, qui aura désormais lieu dans sept volumes, notre attachement au récit est total.