Umishô Vol.9 - Actualité manga

Umishô Vol.9 : Critiques

Umisho

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 20 Janvier 2016

L'heure de la fin d'Umishô est arrivée, et Mitsuru Hattori ne change pas vraiment sa recette ! Que ce soit du côté des filles du club qui décident de faire ensemble des chocolats de Saint-Valentin, du départ des terminales, de l'arrivée de nouvelles têtes dans le club dont Riru... il y a certes des évolutions, mais l'auteur continue avant tout d'y déverser son habituel flot d'humour parfois sans queue ni tête, mais efficace.

Et pourtant, dans tout ça, une petite ligne directrice apparaît : en tant que président du club, Okiura a décidé d'enfin lutter contre ses démons et d'apprendre à nager, avec en vue sa participation aux prochains championnats préfectoraux ! Ses entraînements sont évidemment ponctués de difficultés parfois improbables, comme les frasques de Makio, mais pour conclure sa série, Hattori choisit un autre élément, qui avait titillé la curiosité au tout début du manga : d'où vient la phobie d'Okiura, et où est passée la grand-mère disparue d'Amuro ? La réponse à ces deux questions arrive enfin, et elle déçoit un peu : au-delà du caractère totalement prévisible des informations sur la "sirène" qu'a vue Okiura dans son enfance, on reste surtout circonspect devant la façon dont tout s'enchaîne très vite à partir du moment à la grand-mère réapparaît. Le tout, pour nous amener jusqu'à une conclusion qui n'en est pas vraiment une tant elle ne boucle rien du côté des personnages secondaires. Quid des sentiments de Shizuoka, par exemple ? De l'intrigue qui semblait s'être créée autour de Mâya et du garçon photographe ? Des histoires entre Takeda et Naruko ? Aucune idée, l'auteur laisse tout ça en plan.
Quant aux toutes dernières pages, montrant vite fait ce que les principaux personnages sont devenus une fois adultes, elles partent d'une idée sympathique, mais sont beaucoup trop expéditives et ne s'intéressent même pas à toutes les principales têtes. Ce qui ne permet pas vraiment de faire oublier une certaine frustration.

La série reste fidèle à elle-même jusqu'au bout, mais tout le final donne l'impression que l'auteur en avait marre, ou qu'il a dû boucler son oeuvre à la va-vite. En dehors de ça, on retiendra d'Umishô une comédie globalement efficace dans son humour débridé, son côté un peu sexy qui a très bien servi le comique, et sa palette de personnages funs et hauts en couleur.

Côté édition, jusqu'au bout la série n'aura pas vraiment été gâtée : la traduction sera restée pataude, passant même à côté de certains jeux de mots, et l'on note également quelques inversions de bulle.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
11 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs