Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 22 Avril 2016
Tôta, Kurômaru et leurs compagnons de UQ Holder sont en mission au sein d’un immense campus afin d’enquêter sur une affaire de meurtres en série dont un immortel serait à l’origine. Ce dernier s’avère être Santa Sasaki, un revenant solitaire après avoir subi des brimades, bien décidé de se venger des élèves qui l’ont maltraité. Seulement, Santa n’est pas le véritable coupable, ce rôle revenant à son amie Sayoko qui est une nécromancienne. Tandis que les membres de UQ Holder commencent à faire la lumière sur cette sinistre affaire, Sayoko fait une démonstration de ses effroyables pouvoirs, permettant de créer et amplifier une armée de véritables zombies…
C’est un nouveau tome riche en action qui a la charge de conclure l’arc de l’affaire des meurtres en série, mais c’est toutefois une ambiance particulière, très inhabituelle dans ses œuvres, que Ken Akamatsu choisit de dépeindre pour traiter le cas Santa Sasaki. Depuis l’arc du monde magique de Negima !, l’auteur ne cesse d’étendre son folklore et le bestiaire de son univers, plus en profondeur depuis les débuts de UQ Holder dont l’union des deux mondes a permis d’engendrer un cadre fantastique très vaste. Toutefois, si on restait généralement dans des créatures de mythologie telles que les magiciens, les loups-garous et les démons, c’est cette fois aux zombies d’entrer en scène, un choix étonnant qui fait davantage écho à la pop-culture moderne qui ne cesse de surfer sur la thématique.
Mais loin de là l’idée de faire de sa série un titre de zombies, l’idée est ici une façon nouvelle d’inclure des immortels à la saga et, surtout, de générer un volume totalement consacré à l’action. Akamatsu parvient, par un rythme effréné, à instaurer une véritable adrénaline sur le long de cet opus tant les enjeux grandissent page après page, renforçant une sensation de chaos et de désespoir si bien que l’issue de l’affrontement semble incertaine à plusieurs moments. Sa manière de gérer les personnages est aussi intéressante puisque si on pouvait imaginer que Tôta et ma Magia Erebea seraient utilisés de telle manière à montrer les pouvoirs grandissants du héros, c’est bien Sasaki qui est la vedette de ces quelques chapitres, ne laissant finalement qu’une place très minime à ses nouveaux compagnons. Cela a pour but de développer le personnage, finalement assez intéressant par sa misanthropie évoluant au cours du tome sans toutefois passer d’un excès à l’autre et si Sasaki commence à s’attacher à Tôta et sa bande, son regard sur le genre humain reste mitigé.
Par sa conclusion, le volume ne soulève pas de grands rebondissements et cet arc avait pour principale ambition de planter le personnage de Sasaki tout en trouvant un prétexte pour orienter l’intrigue vers ce qui fut le campus Mahora, même si ce dernier semble avoir changé de nom, de nombreux éléments y faisant référence depuis l’opus précédent. Et une fois cette intrigue close, la série ne compte pas quitter les lieux puisque c’est un autre personnage connu des fans de l’auteur qui vient achever le tome, sans compter les pages de preview qui créent la surprise et soulèvent aisément l’impatience du lecteur par ses promesses…
Alors, si ce volume s’avère particulier pour sa mise en scène d’une armée de zombies, l’action reste omniprésente et le tout très efficace, d’autant plus que Santa Sasaki se révèle être un personnage réussi. Néanmoins, la fin de ce volet promet de belles choses pour la suite, et le retour aux sources de Negima ! ne semble plus très loin… du moins on l’espère.
C’est un nouveau tome riche en action qui a la charge de conclure l’arc de l’affaire des meurtres en série, mais c’est toutefois une ambiance particulière, très inhabituelle dans ses œuvres, que Ken Akamatsu choisit de dépeindre pour traiter le cas Santa Sasaki. Depuis l’arc du monde magique de Negima !, l’auteur ne cesse d’étendre son folklore et le bestiaire de son univers, plus en profondeur depuis les débuts de UQ Holder dont l’union des deux mondes a permis d’engendrer un cadre fantastique très vaste. Toutefois, si on restait généralement dans des créatures de mythologie telles que les magiciens, les loups-garous et les démons, c’est cette fois aux zombies d’entrer en scène, un choix étonnant qui fait davantage écho à la pop-culture moderne qui ne cesse de surfer sur la thématique.
Mais loin de là l’idée de faire de sa série un titre de zombies, l’idée est ici une façon nouvelle d’inclure des immortels à la saga et, surtout, de générer un volume totalement consacré à l’action. Akamatsu parvient, par un rythme effréné, à instaurer une véritable adrénaline sur le long de cet opus tant les enjeux grandissent page après page, renforçant une sensation de chaos et de désespoir si bien que l’issue de l’affrontement semble incertaine à plusieurs moments. Sa manière de gérer les personnages est aussi intéressante puisque si on pouvait imaginer que Tôta et ma Magia Erebea seraient utilisés de telle manière à montrer les pouvoirs grandissants du héros, c’est bien Sasaki qui est la vedette de ces quelques chapitres, ne laissant finalement qu’une place très minime à ses nouveaux compagnons. Cela a pour but de développer le personnage, finalement assez intéressant par sa misanthropie évoluant au cours du tome sans toutefois passer d’un excès à l’autre et si Sasaki commence à s’attacher à Tôta et sa bande, son regard sur le genre humain reste mitigé.
Par sa conclusion, le volume ne soulève pas de grands rebondissements et cet arc avait pour principale ambition de planter le personnage de Sasaki tout en trouvant un prétexte pour orienter l’intrigue vers ce qui fut le campus Mahora, même si ce dernier semble avoir changé de nom, de nombreux éléments y faisant référence depuis l’opus précédent. Et une fois cette intrigue close, la série ne compte pas quitter les lieux puisque c’est un autre personnage connu des fans de l’auteur qui vient achever le tome, sans compter les pages de preview qui créent la surprise et soulèvent aisément l’impatience du lecteur par ses promesses…
Alors, si ce volume s’avère particulier pour sa mise en scène d’une armée de zombies, l’action reste omniprésente et le tout très efficace, d’autant plus que Santa Sasaki se révèle être un personnage réussi. Néanmoins, la fin de ce volet promet de belles choses pour la suite, et le retour aux sources de Negima ! ne semble plus très loin… du moins on l’espère.
16/11/2022 