Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 09 Mars 2021
La bataille contre Baal fut intense, mais est désormais terminée. Les membres de UQ Holder profitent alors d'un repos mérité, Tôta ayant même droit à un instant intime et sincère avec Yukihime. Ces moments de quiétude sont rompus lorsque les membres de l'école Shinmei entrent en scène. Ces derniers en ont après Kurômaru qui a déserté, et plus précisément après son pouvoir d'immortel. Lui et Tôta sont alors mis à rude épreuve...
Si UQ Holder reste une lecture toujours prenante et satisfaisante, il devient difficile de suivre le scénario de Ken Akamatsu qui a tendance à s'éparpiller. Pourtant, ce vingt-troisième tome renoue avec des concepts que l'on connait depuis la première série, à savoir l'école Shinmei, puisque c'est bien Kurômaru qui a droit à son propre arc.
Alors, on constate une nouvelle fois que l'auteur reste particulièrement fort quand il s'agit de faire du lien avec sa série précédente, et d'expliquer le devenir de quelques éléments de l'histoire dans cette série se déroulant longtemps après la fin de Negima. Pour un lecteur assidu, difficile de ne pas être enthousiaste devant ces connexions et devant les quelques informations sur le devenir de personnages que nous avons autrefois suivi. La force du volume ne s'arrête heureusement pas là puisque, globalement, tous les événements présentés tiennent en haleine et amènent quelques développements bien sentis.
Si la trame de cette aventure dédiée à Kurômaru reste assez simpliste, voire ponctuée de facilités scénaristiques, c'est surtout l'alchimie entre le garçon et Tôta mais aussi tout son background qui sont correctement traités dans ce tome. Souvent en retrait, le corbeau de Yata a droit à d'intéressants focus mettant en exergue sa psychologie comme sa détermination, tandis que sa relation avec le héros prend davantage de consistance. Et à ce titre, difficile de dire si Ken Akamatsu fait preuve d'une belle intimité ou si, au contraire, il abuse des métaphores pour montrer l'union des deux personnages. Reste qu'une relation de ce type est assez rare dans le shônen d'action fantastique, et le tout s'avère plaisant sous la patte graphique de l'auteur. On sent bien que la relation entre Kurômaru et Tôta ne sera pas de l'ordre de l'amour réciproque, mais on apprécie que l'auteur ne cherche pas à taire cette piste scénaristique, et la montre de manière quasi explicite.
Au-delà de ça, toute l'action proposée dans le volume reste du même acabit que ce que l'auteur proposait jusqu'à présent : C'est spectaculaire, quitte à partir dans une démesure totale, surtout en ce qui concerne les pouvoirs du héros. Il ne faut donc pas s’embarrasser d'une réelle cohérence dans les rapports de force, mais surtout apprécier ces séquences pour leurs dimensions graphiques, toujours percutantes.
La séquelle continue donc son bonhomme de chemin avec un volume certes détaché de la quête principale, mais plaisant dans ce qu'il propose autour de Kurômaru, et dans ses développements entre personnage. Si la trame globale reste confuse, les événements s'apprécient toujours autant quand ils sont pris indépendamment. Néanmoins, on espère que UQ Holder proposera prochainement une plus grande avancée du scénario.
Si UQ Holder reste une lecture toujours prenante et satisfaisante, il devient difficile de suivre le scénario de Ken Akamatsu qui a tendance à s'éparpiller. Pourtant, ce vingt-troisième tome renoue avec des concepts que l'on connait depuis la première série, à savoir l'école Shinmei, puisque c'est bien Kurômaru qui a droit à son propre arc.
Alors, on constate une nouvelle fois que l'auteur reste particulièrement fort quand il s'agit de faire du lien avec sa série précédente, et d'expliquer le devenir de quelques éléments de l'histoire dans cette série se déroulant longtemps après la fin de Negima. Pour un lecteur assidu, difficile de ne pas être enthousiaste devant ces connexions et devant les quelques informations sur le devenir de personnages que nous avons autrefois suivi. La force du volume ne s'arrête heureusement pas là puisque, globalement, tous les événements présentés tiennent en haleine et amènent quelques développements bien sentis.
Si la trame de cette aventure dédiée à Kurômaru reste assez simpliste, voire ponctuée de facilités scénaristiques, c'est surtout l'alchimie entre le garçon et Tôta mais aussi tout son background qui sont correctement traités dans ce tome. Souvent en retrait, le corbeau de Yata a droit à d'intéressants focus mettant en exergue sa psychologie comme sa détermination, tandis que sa relation avec le héros prend davantage de consistance. Et à ce titre, difficile de dire si Ken Akamatsu fait preuve d'une belle intimité ou si, au contraire, il abuse des métaphores pour montrer l'union des deux personnages. Reste qu'une relation de ce type est assez rare dans le shônen d'action fantastique, et le tout s'avère plaisant sous la patte graphique de l'auteur. On sent bien que la relation entre Kurômaru et Tôta ne sera pas de l'ordre de l'amour réciproque, mais on apprécie que l'auteur ne cherche pas à taire cette piste scénaristique, et la montre de manière quasi explicite.
Au-delà de ça, toute l'action proposée dans le volume reste du même acabit que ce que l'auteur proposait jusqu'à présent : C'est spectaculaire, quitte à partir dans une démesure totale, surtout en ce qui concerne les pouvoirs du héros. Il ne faut donc pas s’embarrasser d'une réelle cohérence dans les rapports de force, mais surtout apprécier ces séquences pour leurs dimensions graphiques, toujours percutantes.
La séquelle continue donc son bonhomme de chemin avec un volume certes détaché de la quête principale, mais plaisant dans ce qu'il propose autour de Kurômaru, et dans ses développements entre personnage. Si la trame globale reste confuse, les événements s'apprécient toujours autant quand ils sont pris indépendamment. Néanmoins, on espère que UQ Holder proposera prochainement une plus grande avancée du scénario.