Twittering birds never fly Vol.3 - Actualité manga

Twittering birds never fly Vol.3 : Critiques

Saezuru tori wa habatakanai !

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 24 Décembre 2015

Tant d’attente entre chaque tome, ça ne devrait pas être humain ! C’est avec beaucoup d’impatience que j’attendais cette sortie. Il m’aura fallu relire les deux premiers pour me replonger dans l’ambiance. Nous reprenons donc notre lecture après l’attaque visant Yashiro, et dans ce troisième opus le mot d’ordre sera de découvrir d’où vient l’ordre, et pourquoi. Yashiro lui-même prend les choses en main et se déplace sur le terrain pour interroger ses hommes et ainsi remonter peu à peu à la source de la trahison. Seulement, cette trahison peut coûter cher lorsque les sentiments s’en mêlent. Yashiro ne laisse personne indifférent, en bien ou en mal. Ce tome est également l’occasion d’explorer les faiblesses de Domeki. Jusque-là droit, sérieux et droit dans ses bottes, il va se révéler plus fragile qu’il n’en a l’air. L’homme de main avait en effet juré de protéger son patron, et ne surtout pas lui montrer la moindre excitation au risque de ne plus pouvoir rester à ses côtés. Pourtant, voilà qu’il se laisse aller à aider un Yashiro incapable de se satisfaire seul alors qu’auparavant il le laissait jouer avec lui à sa guise simplement pour le distraire et l’amuser.

Yashiro, de son côté, semble également chamboulé par la situation. Prendre de plus en plus violemment les attaques sexuelles de ses amis/ennemis/alliés au hasard ne semble pas suffire pour cacher les pulsions étonnamment normales qui surgissent au contact de Domeki. Plus de soumission dans le fait de le laisser lui donner du plaisir, pas de masochisme lorsqu’il se fait caresser par son employé. Les relations restaient jusque là dans le cadre du travail, entre un amusement d’une part et une obéissance aveugle de l’autre, mais à présent les codes semblent avoir changé. L’évolution lente des personnages prend réellement sa place dans un univers en constante évolution, aux enjeux divers et aux intérêts parfois inattendus. La mangaka parvient toujours parfaitement à intégrer le sexe dans son récit sans qu’il ne soit déplacé, de trop ou dans la surenchère malgré le personnage principal qui a tendance à en faire trop. Bref, encore un tome parfaitement équilibré, même un peu plus soft en scènes de sexe au vu de l’évolution de Yashiro.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
19 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs