Twin Star Exorcists Vol.26 : Critiques

L’assaut des Impurs sur l’île de Tsuchimikado se poursuit. Gabura, l’un des plus redoutables d’entre eux, fait face à Shizuru et Sakura qui clament vengeance, même si leurs chances de victoire sont infimes. De son côté, Rokuro endigue tant bien que mal les attaques sur l’île tout en affrontant Kamui. Quant à Benio, « Taiyin » est approchée par Sutara qui cherche à lui faire embrasser sa véritable nature.

La grande bataille sur l’île n’épargne personne, aussi Yoshiaki Sukeno poursuit son immense carnage en mettant ici l’accent sur un combat tout particulier, celui d’une poignée d’exorcistes face au redoutable Gabura. Un combat violent à souhait, soumis à quelques petits rebondissements, et sur lequel l’auteur nous tient en haleine grâce à son jonglage habile entre différents points de vue de la guerre actuelle. Mais plus que la violence de ce combat, c’est sa morale finale qui apporte aux événements actuels un fond plus qu’intéressant. La nature humaine des Basaras se dessine progressivement, quitte à partir dans un changement un poil extrême concernant Gabura, avec une amorce de message sur le cercle vicieux de la haine. C’est très classique en soi, mais ça fonctionne plutôt bien à l’échelle de la série et de son univers.

Alors, quid de Rokuro et de Benio ? Les Étoiles jumelles sont finalement assez secondaires dans cet opus, même si les coups d’éclat de « Taiyang » ne manquent jamais de nous satisfaire. Le plus intéressant provient finalement de Benio, un personnage situé dans un entre-deux depuis le départ, parfois injustement mis sur la touche comme une demoiselle en détresse, dont le choix aura un retentissement indéniable sur la suite de l’histoire. Dans une optique purement scénaristique, c’est sans doute ce point final de volume qui nous accroche le plus. Nos attentes pour la suite de l’histoire sont grandes, d’autant plus qu’on sait aujourd’hui qu’il reste 9 tomes avant la fin de la série. Assez pour développer une conclusion solide, mais trop peu pour permettre à l’auteur de s’étendre inutilement en longueur.