Tsubasa RESERVoir CHRoNiCLE Vol.8 : Critiques

Les quatre compère, ou cinq avec Mokona, ont du se résoudre à quitter le pays d’Oto sans la plume de Sakura, celle-ci ayant été vilement emporté par Seishiro qui compte bien leur mettre des bâtons dans les roues. Nos amis se dirigent alors vers la dimension suivante, et dans un tome où on fera la connaissance de deux mondes différents. En effet, le premier n’a pas d’intérêt particulier si ce n’est dessiner de jolis lapins effrayés par une tornade. Alors certes, on découvre que Sakura parle avec ce qui vit différemment de la gente humaine, et les flashs backs prennent naturellement leur place dans ce très court interlude, mais peut être aurait-il été judicieux d’induire tout cela d’une autre façon. Les CLAMP montrant déjà beaucoup de simplicité dans leur schéma narratif, il n’était sans doute pas utile d’en rajouter une couche avec un petit monde totalement inutile … Heureusement, on passe rapidement à autre chose. Et quelle autre chose ! Le pays de Shara, qui n’évoque peut être rien au premier abord, va être le théâtre de petits changements …

Tout d’abord, nos héros sont séparés en deux groupes : Mokona, Shaolan et sa princesse d’un côté, les deux zouaves de l’autre. Atterrissant dans deux clans apparemment ennemis, les compagnons de route n’en ont pas terminés de souffrir de cette dispute ancestrale. C’est également l’occasion de voir Shaolan travesti avec peu de goût, mais surtout de retrouver deux statues millénaires qui nous renvoient à un autre manga du studio, l’un des meilleurs qui soit. Que va-t-il se passer sous le regard figé d’Ashura et de Yasha, deux divinités qu’on croyait intimement liées plutôt que source de discorde … ? En tous les cas, c’est une nouvelle intrigue qui va sans doute nous occuper un petit moment avec pertinence. Pour l’instant, c’est un début un peu plat et la fin du tome nous promet un rebondissement qui décidera de la qualité de cette excursion dans le pays de Shura.