Trinity Blood Vol.15 : Critiques

Mary Spencer, alias bloody Mary et petite fille de Reine, a enclenché la phase d’extermination du ghetto en dessous de la Capitale d’Albion. Cette extermination de tous les instants déclenche moult réactions diverses mais dans l’ombre, chaque acteur douteux est prêt à atteindre ses objectifs par tous les moyens possibles, ce qui a pour conséquence de déclencher encore plus d’imprévus et de catastrophes. Les survivants qui s’en sortiront risquent bien de ne pas en réchapper totalement, notamment au niveau psychologique...

On l’attendait ce fameux tome annuel de Trinity Blood, on se souvient que le précédent opus nous avait laissé sur un suspens trépignant où chaque révélation explosait telle une bombe à la face du lecteur. Il est maintenant temps de s’attaquer aux choses sérieuses où tous les protagonistes devront obligatoirement se battre ne fusse qu’en sauvant leur peau et s’ils le peuvent, les êtres qui leur sont chers. Les actions s’enchaînent et amènent inéluctablement vers une fin qui risque d’être fatale d’une manière ou d’une autre. Ce sera aussi l’opportunité pour certains personnages de se révéler sous un autre jour qu’il n’aurait pu soupçonner, pour certains, ce sera en bien, on pensera notamment au pape Alessandro (qui était jusqu’ici du genre trouillard et effacé) et pour d’autres, ils se montreront sous un jour plus sombre (exemple : Mary Spencer). Le lecteur n’aura aucune peine pour être happé dans toute cette intensité de la trame, qui amorce la dernière ligne droite de la série. Cependant, le lectorat aura parfois de la peine à identifier exactement qui sont les exacts instigateurs de l’ombre de telle ou telle action, surtout lorsque ceux-ci sont nombreux (Albion, l’inquisition, Germanicus, l’ordre des Rosenkreuz). Ce constat aura parfois tendance à amoindrir le plaisir de lecture, ce qui est fort dommage quand on sait l’importance décisive des événements actuels ou à venir. Mais heureusement pour les fans, ils verront leur tripe se tordre et s’exciter une fois arrivée à la dernière page du livre, qui nous laisse sous un événement insoutenable...

En somme, Kiyo Kyoujo nous avait offert dans les opus précédents des volets plus clairs et mieux mis en scène, surtout lors de phases plus intenses et importantes. Toutefois, ne boudons pas notre plaisir, le volume en lui-même reste suffisamment efficace et happant, principalement lorsqu’on arrive en fin de parcours... Vivement la suite, qui ne se présentera à notre grand désarroi que l’année prochaine !