Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 28 Février 2014
Chronique 1
Un tome qui n’apporte pas beaucoup d’eau au moulin, on suit dans un premier temps la préparation de Kibo qui s’entraîne avec son père puis avec Takaïshi, un entraînement improbable propre au shonen, qui porte ses fruits en quelques jours, et on enchaîne avec le combat en lui même, combat disproportionné où Remco doit facilement fait trois fois le poids de Kibo… On sent la patte Japonaise qui veut que les lutteurs sumo soient de véritables athlètes, et Kibo doit avoir recours à tous son art pour lutter contre une montagne pareil…
Classique mais efficace !
Chronique 2
Chacun dans leur coin, Kiichi et Remco vont parfaire leurs techniques en vue d'un ultime affrontement qui permettra enfin de déterminer lequel des deux est le plus fort. Vient ensuite le combat, qui occupera le reste de ce neuvième tome qui, précisons-le tout de suite, s'avère globalement très décevant...
Depuis quelques tomes déjà, Tetsuya Saruwatari a pris son rythme de croisière avec Tough, les chapitres s'enchainant en suivant presque toujours une trame identique : Kiichi rencontre un adversaire et déclenche une première escarmouche, puis s'entraîne avant d'affronter une nouvelle fois, et de vaincre bien évidemment, son opposant.
Dans ce neuvième tome, notre mangaka va suivre à la lettre ce schéma, mais va en plus le doter de quelques clichés surréalistes et/ou indigestes. Déjà, si l'entraînement de Kiichi est classique, celui de Remco est totalement improbable : en effet en quelques jours le sumo va perdre toute sa graisse et gagner encore plus de puissance, ce qui est tout bonnement impossible. Pour justifier cela, Monsieur Saruwatari va mettre en avant le fait que Remco s'est dopé... mais même des anabolisants ne peuvent pas modifier aussi profondément une personne. Bref, le mangaka en fait beaucoup trop sur ce sujet, et cela ne passe pas.
Ensuite, le combat de Kiichi et Remco ne remplit malheureusement pas ses promesses, bien au contraire. La différence de carrure entre notre héros et le sumotori étant trop forte, on avait du mal à imaginer comment Kiichi allait bien pouvoir s'en sortir... c'est donc sans surprise que l'héritier du nadashinkagé va se faire dominer tout au long du combat, jusqu'à atteindre une situation critique. Mais une fois de plus, comme par magie, notre héros va retourner la situation grâce à une technique secrète sortie d'on ne sait où... Pourquoi ne pas s'être servi tout de suite de cette technique si elle était si remarquable ? Pourquoi avoir choisi de mettre des dizaines de low-kick (jusqu'à avoir les os du tibia mis à nu!!) si c'était pour conclure le match de cette manière ?
Ce qui transparaît à l'issue de ce combat, c'est ce choix de l'auteur de privilégier à outrance l'effet, voire même la théâtralité, à l'essence même de sa série, qui reposait jusqu'à présent sur un traitement aussi réaliste que possible des arts martiaux. Ici, ce n'est clairement pas le cas, et c'est dommage.
Alors peut-être qu'à ce sujet l'auteur va faire prendre une nouvelle direction à sa série, et qu'il le fera bien, mais pour le moment il le fait mail et en conséquence ce choix ne passe pas.
Enfin, la palme de l'idiotie est atteinte avec un tout dernier poncif bien stupide : alors que Remco est vaincu, Saruwatari va se sentir obligé d'adoucir le portrait de tueur du sumotori en nous dévoilant son larmoyant passé... En fait, Remco était un vilain méchant parce qu'il voulait faire plaisir à sa môman et lui offrir une vie meilleure... que c'est mignon !!
Un tome qui n’apporte pas beaucoup d’eau au moulin, on suit dans un premier temps la préparation de Kibo qui s’entraîne avec son père puis avec Takaïshi, un entraînement improbable propre au shonen, qui porte ses fruits en quelques jours, et on enchaîne avec le combat en lui même, combat disproportionné où Remco doit facilement fait trois fois le poids de Kibo… On sent la patte Japonaise qui veut que les lutteurs sumo soient de véritables athlètes, et Kibo doit avoir recours à tous son art pour lutter contre une montagne pareil…
Classique mais efficace !
Chronique 2
Chacun dans leur coin, Kiichi et Remco vont parfaire leurs techniques en vue d'un ultime affrontement qui permettra enfin de déterminer lequel des deux est le plus fort. Vient ensuite le combat, qui occupera le reste de ce neuvième tome qui, précisons-le tout de suite, s'avère globalement très décevant...
Depuis quelques tomes déjà, Tetsuya Saruwatari a pris son rythme de croisière avec Tough, les chapitres s'enchainant en suivant presque toujours une trame identique : Kiichi rencontre un adversaire et déclenche une première escarmouche, puis s'entraîne avant d'affronter une nouvelle fois, et de vaincre bien évidemment, son opposant.
Dans ce neuvième tome, notre mangaka va suivre à la lettre ce schéma, mais va en plus le doter de quelques clichés surréalistes et/ou indigestes. Déjà, si l'entraînement de Kiichi est classique, celui de Remco est totalement improbable : en effet en quelques jours le sumo va perdre toute sa graisse et gagner encore plus de puissance, ce qui est tout bonnement impossible. Pour justifier cela, Monsieur Saruwatari va mettre en avant le fait que Remco s'est dopé... mais même des anabolisants ne peuvent pas modifier aussi profondément une personne. Bref, le mangaka en fait beaucoup trop sur ce sujet, et cela ne passe pas.
Ensuite, le combat de Kiichi et Remco ne remplit malheureusement pas ses promesses, bien au contraire. La différence de carrure entre notre héros et le sumotori étant trop forte, on avait du mal à imaginer comment Kiichi allait bien pouvoir s'en sortir... c'est donc sans surprise que l'héritier du nadashinkagé va se faire dominer tout au long du combat, jusqu'à atteindre une situation critique. Mais une fois de plus, comme par magie, notre héros va retourner la situation grâce à une technique secrète sortie d'on ne sait où... Pourquoi ne pas s'être servi tout de suite de cette technique si elle était si remarquable ? Pourquoi avoir choisi de mettre des dizaines de low-kick (jusqu'à avoir les os du tibia mis à nu!!) si c'était pour conclure le match de cette manière ?
Ce qui transparaît à l'issue de ce combat, c'est ce choix de l'auteur de privilégier à outrance l'effet, voire même la théâtralité, à l'essence même de sa série, qui reposait jusqu'à présent sur un traitement aussi réaliste que possible des arts martiaux. Ici, ce n'est clairement pas le cas, et c'est dommage.
Alors peut-être qu'à ce sujet l'auteur va faire prendre une nouvelle direction à sa série, et qu'il le fera bien, mais pour le moment il le fait mail et en conséquence ce choix ne passe pas.
Enfin, la palme de l'idiotie est atteinte avec un tout dernier poncif bien stupide : alors que Remco est vaincu, Saruwatari va se sentir obligé d'adoucir le portrait de tueur du sumotori en nous dévoilant son larmoyant passé... En fait, Remco était un vilain méchant parce qu'il voulait faire plaisir à sa môman et lui offrir une vie meilleure... que c'est mignon !!