Tough Vol.1 - Actualité manga

Tough Vol.1 : Critiques L'école de l'ombre

Koko Tekken-den Tough

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 12 Décembre 2013

Critique 1


Attention les yeux, voilà le plus grand manga de combat «réaliste » qui soit ! Rien de moins !
Tough commence comme un simple manga de combat, un de plus… un héros relativement jeune, expérimenté mais pas trop, disposant d’une marge de progression énorme, un mentor surpuissant (son père car malgré qu’il s’agisse d’un shonen, Kiichi, ou Kibo pour les intimes, notre héros donc, n’est pas orphelin), une succession de combat coupés par quelques phases d’entraînement…La question qu’on se pose alors : qu’est ce que ce titre apporte de nouveau ?
Pleins de choses !!!

Au delà du talent de l’auteur, qu’il soit graphique ou scénaristique, ce titre nous propose des combats réaliste, certes un peu poussé par moment, mais réaliste tout de même, ou un coup de poing met KO, un étranglement fait perdre connaissance, une clé de bras fait mal et oblige l’adversaire à abandonné…cet aspect réel, vient du fait que l’auteur est un fan de sports de combats et également de combat libre (sport ou des combattants issus de plusieurs disciplines s’affrontent dans un contexte de règles limitées), du coup on ressent une passion et une fascination qui fait que Saruwatari transpose dans son manga ce qu’il voit sur les rings, tatami, cage ou autres… parfois on sort un peu de ce cadre, il va chercher des techniques ancestrales des arts martiaux, mais cela n’a rien de choquant, et on se plait à croire que c’est possible (bon en fait non !) Le petit plus pour tous les fans de sport de combat et notamment de combat libre : Saruwatari intègre des combattants réels dans son manga en modifiant leur noms mais pas leur têtes…un vrai régal de retrouver ses références ! (mais il faut être un minimum connaisseur du sujet)

Pour ce volume 1, nous n’en sommes pas encore là, Kibo se retrouve à affronter un voyou, champion de Karaté pour une bête histoire de nana, la trame n’est pas encore posé, on commence juste à suivre l’évolution du jeune héros en quête d’adversaires toujours plus fort pour se prouver qu’il sera un jour digne de succéder à son père, héritier d’un art meurtrier !
Le dessin de l’auteur est à des années lumières du niveau qu’il atteindra plus tard mais n’est pas désagréable pour autant, ce qui pèche un peu ce sont les visages un peu tirés, déformés…
Par contre déjà, les scènes de combats sont dynamiques et surtout très clairs (il vaut mieux pour un titre qui est consacré à ça).

Très perfectible donc, mais un bon début prometteur





Critique 2


Kiichi Miyazawa est un lycéen vivant à Kobé, au Japon. Son rêve est de devenir une star du cinéma d'action et pour y parvenir, il s'entraîne sans relâche et ne refuse jamais une bonne bagarre qui se présente.

Clairement orienté vers le genre "baston de rue", ce premier opus va nous proposer quelques combats assez brefs mais réalistes, qui nous permettront d'observer le talent de Kiichi, qui s'impose comme un combattant assez expérimenté, s'éloignant d'emblée des autres héros de manga du même style, qui sont à la base très faibles et qui doivent redoubler d'effort pour progresser rapidement. Ici donc, nous ne sommes pas du tout dans ce schéma avec un protagoniste très fort, capable en un seul mouvement de casser le poignet d'un homme deux fois plus corpulent que lui !

En parallèle à ça, le récit va également développer une ambiance de franche camaraderie avec la présence des amis de Kibo, qui seront aux côtés de ce dernier lors de tous les combats. Pour le moment, leur background n'est pas très développé, et on a l'impression qu'ils ne servent qu'à commenter les duels et introduire quelques séquences humoristiques. L'autre personnage secondaire dont nous faisons la connaissance, autrement plus intéressant, est le père de Kiichi. Pour le moment nous ne savons que très peu de choses sur lui, hormis qu'il est particulièrement puissant et très charismatique ! En à peine un coup, il est parvenu sans difficulté à vaincre son fils pourtant très fort pour un lycéen de son âge. Si pour le moment, on ne sait pas encore quel rôle il jouera par la suite (sera-t-il un mentor ou un rival pour Kiichi ?), on peut sans problème envisager qu'il aura une grande importance dans les prochains tomes !

A partir de la seconde moitié du tome, les choses vont ostensiblement changer avec l'apparition d'un ennemi d'un tout autre calibre que les voyous que Kiichi a affrontés dans les premiers chapitres. Il s'agit là d'un karatéka talentueux, responsable de la mort d'un homme, et qui est capable de détruire un camion à mains nues ! On apprend également que Kiichi n'est pas qu'un simple bagarreur, il est en fait l'héritier d'un art martial ancestral appelé Nadashinkage, que son père lui enseigne. Après cette nouvelle, on peut donc penser que la série risque de prendre une dimension plus orientée sur les arts martiaux que sur la baston de rue... Nous en saurons sans doute plus à ce sujet dans le prochain opus !

Avant de conclure, un petit mot sur les graphismes... Soyons honnêtes, ces derniers sont très old school et pas vraiment agréables à l’œil. Kiichi a parfois une drôle de tête. Sur certaines cases, sa coupe de cheveux et son front deviennent disproportionnés... et de façon plus générale, les visages (de Kiichi et des autres persos) sont souvent trop larges et ont un air un peu simiesque. Cependant, Tetsuya Saruwatari donne beaucoup de dynamisme et de "punch" à ses planches lors des scènes de combat, qui sont très fluides et vivantes.

En définitive, ce premier tome de Tough est une lecture sympathique. On sent que la série a du potentiel, même si pour le moment elle ne se distingue pas vraiment des autres titres du même genre. Par contre, les graphismes ne sont pour le moment pas à la hauteur. L'édition de Tonkam et la traduction sont de bonne facture.



Critique 2 : L'avis du chroniqueur


13 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Erkael
13 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs