Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 10 Octobre 2019
Bien que Mahiru soit en couple avec Aoi, elle peine encore à croire à son accès au bonheur, d'autant que le jeune garçon travaille désormais aux côtés de Mayo, la soeur de notre héroïne. Celle qui, bien involontairement et alors qu'elle ne souhaite que le bonheur de Mahiru, est à l'origine de son complexe d'infériorité ! Et Aoi tâchant d'être gentil avec Mayo en pensant ainsi faire plaisir à sa copine, la jumelle de Mahiru a bien peur de se mettre à ressentir des choses qu'elle veut pourtant éviter. Et comme si ça ne suffisait pas, les soeurs Yanase sont loin d'être les seules dans le trouble concernant leurs sentiments: à l'heure où nos héros vont rendre visite à leur prof, une cruelle mais logique désillusions risque d'apparaître face à Moriya, l'amie de Mahiru...
Arrivée à l'avant-dernier tome de sa série, la mangaka Taamo commence ici à prendre quelques voies classiques à certains égards. Ainsi, la désillusion de Moriya et l'évolution sentimentale de Mayo dans ce volume ne surprendront pas le moins du monde et restent traitées de façon classique dans les avancées. néanmoins, par certains aspects ces avancées classiques conservent un intérêt. Ainsi, même si elle aurait pu être plus en vue, Moriya reste assez attachante dans son désir de ne pas lâcher tout de suite l'affaire, en serait-ce que pour laisser le temps à sa blessure de se refermer tut doucement... si tant est qu'elle ne soit pas déterminée à espérer encore. Quant à Mayo, elle reste intéressante dans sa volonté d'éviter de tomber amoureuse d'Aoi, car elle ne veut pas risquer de blesser à nouveau sa jumelle adorée, et en cela elle reste bienveillante, mais pourra-t-elle vraiment réprimer indéfiniment ce qu'elle ressent ?
En somme, l'aspect sentimental reste ici très classique mais assez efficace, de par ce que les principales concernées véhiculent. Mais le principal intérêt est encore à chercher ailleurs, à savoir du côté de Mahiru et Aoi eux-mêmes, dont les débuts de la relation ne se font pas sans problème. Entre Aoi qui pense faire plaisir à Mahiru en s'entendant bien avec Mayo, ou alors qui manque de temps pour la voir autant qu'il le voudrait, et Mahiru qui, toujours en manque de confiance, ne peut s'empêcher de s'inquiéter ou d'être jalouse, tout va amener le couple à sa première grosse dispute... mais une dispute bénéfique, car au-delà de leur maladresse, elle témoigne surtout du souci qu'ils ont l'un envers l'autre, et de l'attention qu'ils veulent se porter. Au final, le passage est plutôt réussi et bénéfique, car les deux amoureux prennent enfin le soin de communiquer avec franchise pour mieux avancer ensemble, leurs sentiments faisant peu de doutes. Et cela, même si un élément perturbateur supplémentaire arrive en toute fin de tome via Ginga. Dans ce tome, l'ami d'Aoi est voué à prendre une plus grande importance, Mahiru lui demandant conseil, et celui-ci étant l'un des moyens d'an apprendre encore un petit peu plus sur Aoi, son enfance, ses tourments, la façon dont il a vécu la maladie et la mort de sa mère... L'autrice frappe assez juste aussi sur ce point car ça explique bien des choses sur Aoi, son lien avec Ginga ou même les raisons de son attachement pour Mahiru. Et cela, même si sur le plan sentimental, Ginga tombe lui aussi dans une grosse ficelle dans les dernières pages.
Au bout du compte, Taamo prend ici des voies sentimentales très classiques et prévisibles, mais en filigranes elle sait bien souvent en profiter pour aborder avec attachement et réussite ses personnages. Il n'y a plus qu'à attendre la conclusion dans le tome 5, en espérant que celle-ci soit aussi plaisante que l'oeuvre dans sa globalité.
Arrivée à l'avant-dernier tome de sa série, la mangaka Taamo commence ici à prendre quelques voies classiques à certains égards. Ainsi, la désillusion de Moriya et l'évolution sentimentale de Mayo dans ce volume ne surprendront pas le moins du monde et restent traitées de façon classique dans les avancées. néanmoins, par certains aspects ces avancées classiques conservent un intérêt. Ainsi, même si elle aurait pu être plus en vue, Moriya reste assez attachante dans son désir de ne pas lâcher tout de suite l'affaire, en serait-ce que pour laisser le temps à sa blessure de se refermer tut doucement... si tant est qu'elle ne soit pas déterminée à espérer encore. Quant à Mayo, elle reste intéressante dans sa volonté d'éviter de tomber amoureuse d'Aoi, car elle ne veut pas risquer de blesser à nouveau sa jumelle adorée, et en cela elle reste bienveillante, mais pourra-t-elle vraiment réprimer indéfiniment ce qu'elle ressent ?
En somme, l'aspect sentimental reste ici très classique mais assez efficace, de par ce que les principales concernées véhiculent. Mais le principal intérêt est encore à chercher ailleurs, à savoir du côté de Mahiru et Aoi eux-mêmes, dont les débuts de la relation ne se font pas sans problème. Entre Aoi qui pense faire plaisir à Mahiru en s'entendant bien avec Mayo, ou alors qui manque de temps pour la voir autant qu'il le voudrait, et Mahiru qui, toujours en manque de confiance, ne peut s'empêcher de s'inquiéter ou d'être jalouse, tout va amener le couple à sa première grosse dispute... mais une dispute bénéfique, car au-delà de leur maladresse, elle témoigne surtout du souci qu'ils ont l'un envers l'autre, et de l'attention qu'ils veulent se porter. Au final, le passage est plutôt réussi et bénéfique, car les deux amoureux prennent enfin le soin de communiquer avec franchise pour mieux avancer ensemble, leurs sentiments faisant peu de doutes. Et cela, même si un élément perturbateur supplémentaire arrive en toute fin de tome via Ginga. Dans ce tome, l'ami d'Aoi est voué à prendre une plus grande importance, Mahiru lui demandant conseil, et celui-ci étant l'un des moyens d'an apprendre encore un petit peu plus sur Aoi, son enfance, ses tourments, la façon dont il a vécu la maladie et la mort de sa mère... L'autrice frappe assez juste aussi sur ce point car ça explique bien des choses sur Aoi, son lien avec Ginga ou même les raisons de son attachement pour Mahiru. Et cela, même si sur le plan sentimental, Ginga tombe lui aussi dans une grosse ficelle dans les dernières pages.
Au bout du compte, Taamo prend ici des voies sentimentales très classiques et prévisibles, mais en filigranes elle sait bien souvent en profiter pour aborder avec attachement et réussite ses personnages. Il n'y a plus qu'à attendre la conclusion dans le tome 5, en espérant que celle-ci soit aussi plaisante que l'oeuvre dans sa globalité.