Tokyo mew mew Vol.1 - Actualité manga
Tokyo mew mew Vol.1 - Manga

Tokyo mew mew Vol.1 : Critiques

Tokyo mew mew

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 05 Septembre 2014

Ichigo Momomiya, 12 ans, est en rendez-vous avec Aoyama (il est trop beau ! ) dont elle est secrètement amoureuse. Durant cette visite, Ichigo découvre en plein milieu du musée, un salon de thé. Mais avant de pouvoir inviter Aoyama à l'y rejoindre, elle secourt une fille harcelée par ses camarades de classe, en étant épaulée par 4 autres jeunes femmes. Mais quand elles croyaient les ennuis terminés, elles assistent à un tremblement de terre, qui n'a rien de naturel. Une lumière mystérieuse apparaît et entre en chacune d'entre elles. Ichigo perd connaissance, et se réveille dans une salle du musée auprès d'Aoyama, sans aucune trace des autres filles. Le lendemain, force est de reconnaître que Ichigo a une attitude bizarre. Elle a tout le temps envie de dormir, a une envie irrépressible de poisson et atterrit entière sur ces jambes alors qu'elle tombe d'un balcon. Les raisons de ce changement d'attitude sont révélées alors qu'elle se fait attaquer par un monstre, lors d'un nouveau tête-à-tête avec son cher et tendre. Elle a reçu les gênes d'un chat iriomoté, une espèce en voie de disparition, et doit maintenant protéger la planète contre de méchants extraterrestres en tant que super héroïne. Elle devra aussi retrouver les 4 filles qui ont aussi reçu des pouvoirs, pour compléter leur groupe de justicière. Ça va miaouer pour les méchants !


Nous avons donc en présence de Tokyo Mew Mew, une histoire de magical girl typique. Un groupe de jeunes filles en fleur qui reçoivent des pouvoirs extraordinaires pour lutter contre les forces du mal. Un groupe où chaque héroïne a un caractère que l'on devine déjà défini et prévisible, le tout renforcé à coup de costumes froufroutants, de noms d'attaques doucereuses et de trames fleuries.


Il est évident dès le départ que Tokyo Mew Mew s'adresse aux plus jeunes. Rien qu'avec cette première couverture, où il y a overdose de rose et de fraises. L'histoire, comme les personnages manquent de profondeur. L'exemple parfait étant son héroïne principale : C'est à peine si elle se questionne ou panique à la découverte de sa nouvelle condition. Elle endosse cette responsabilité comme on accepte de descendre les poubelles. Un peu à contrecœur, mais s'exécute, car on lui demande. Les explications fournies par Ryo et Keishiro, responsables de l'obtention de ces pouvoirs sont tout aussi succinctes. Il faut sauver la planète, car des méchants d'une autre planète l'ont menacé, en transformant les animaux en « chiméranimal » hostiles à l'Homme. La thématique de l'écologie aurait pu être abordée plus en profondeur, à travers l'utilisation des animaux en voie de disparition, mais à part quelques sermons d'Aoyama (« gâcher du papier, c'est détruire les forêts ») , ça s'arrête là. C'est au final un vague prétexte pour donner des oreilles et autres queues à nos personnages et les rendre encore plus adorables. Dommage que ce thème se limite à ça, l'écologie étant un sujet de plus en plus important de nos jours, mais cela sera peut être amené à se développer dans les tomes suivants.


Ce premier tome est surtout consacré aux tentatives d'Ichigo de séduire Aoyama et à la recherche des autres membres du groupe. Comme dit auparavant, Ichigo est un personnage présentant assez peu d'intérêt, tant elle est passive dans ce qu'il lui arrive. On peut même l'a trouvé niaise, tant ces actions ne sont tournées que vers Aoyama, quelque soit la situation. Les autres caractères présentés manquent aussi d'originalité. Une très hautaine, mais ayant un bon fond, une plus jeune survoltée enchaînant les bêtises, une autre encore très timide et peu sûre d'elle et une dernière plus mature, mais froide. A ce stade, tout est encore très stéréotypé, et ce n'est pas le dessin qui contredira ce constat.


Loin d'être désagréable, il faut juste aimer le style shojo aux yeux humides prenant la moitié du visage, ainsi que les cadres remplis de fleurs et autres fruits mignons. Même les onomatopées traduites, le sont dans une typo toute ronde et romantique. Les scènes d'action comme la narration sont claires, les jeunes lectrices n'auront aucun mal à suivre l'histoire. A côté, les cases vides ne sont pas rares et les SD sont très simplistes.


En résumé, il est clair dès ce premier tome que la série s'adresse au moins de 12 ans. L'histoire est à même de les accrocher et le triangle amoureux qui se met en place plaira. Au-delà de cet âge, les défauts deviendront trop apparents et il sera difficile de ne pas trouver l’héroïne principale godiche.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
mokochan
11 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs