Tokyo Toybox Vol.1 - Actualité manga

Tokyo Toybox Vol.1 : Critiques

Tokyo Toy Box

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 10 Septembre 2008

Depuis quelques temps déjà, de nouveaux titres japonais nous parviennent avec comme sujet le monde du divertissement : mangas, animation, informatique... Mais il restait une niche libre, celle du jeu vidéo. Alors oui, vous allez me dire des mangas sur les jeux vidéos on en a déjà vu... mais pas sur l'envers du décor! De la même manière que “Je travaille dans l'animation” nous propose de découvrir la vie des animateurs, “Tokyo Toy Box” nous fait entrer dans le monde des concepteurs de jeux vidéos. Postulat intéressant mais qu'en est-il réellement?

Il s'agit avant tout d'une série humoristique tournant autour de deux personnages. D'un côté Taiyo, concepteur de jeu vidéo passionné, qui n'hésite pas à tout reprendre un jour avant la date de rendu. Un vrai geek, amateur de maquettes et d'animes, un joueur émérite qui a connu la gloire dans une grande entreprise de jeu vidéo mais qu'il a du quitté. De l'autre Tsukiyama, jeune femme d'affaire “vierge du jeu vidéo” chargée de redresser le studio G3. Elle est également fan d'un anime destiné au jeune public, un plaisir honteux selon elle qu'elle cache à tout le monde.
Le dessin est techniquement assez faible, maladroit, plus proche du fanzine que des canons habituels -on peut même rapprocher certains dessins de quelques “frangas”- mais il a le mérite d'être clair. Le dessinateur maîtrise la proportionnalité mais n'arrive cependant pas à donner du volume à son dessin : les personnages restent désespérément “plats”.
Heureusement l'histoire est pour l'instant convaincante. La lecture est fluide et amusante. Si on apprend (un peu) comment tourne un studio de jeu vidéo, ce sont avant tout les relations tumultueuses entre Taiyo et Tsukiyama qui font tourner le titre. Comique d'opposition et opposition des caractères... pas tant que ça au final, on sent même qu'il pourrait y avoir un rapprochement dans le plus grand style “comédie romantique”. Pour le jeu vidéo on verra surtout comment se font les démarches d'une localisation avec la version internationale d'un jeu vidéo (dont le boîtier est reproduit en détail sous la jaquette) au titre improbable de “Samurai Kitchen”, avec par exemple les modifications sur le symbole du “manji” qui a une toute autre signification par ici.

Mais deux tomes, c'est court et on sent bien que les auteurs auraient préféré étaler leur histoire sur plus de volumes. Pour compenser nous avons droit à des fiches personnages très complètes donnant plus de poids aux protagonistes, surtout les secondaires très peu présents, ainsi qu'une “base de données” en fin de volume qui revient sur certains détails techniques.
Heureusement pour le duo UME, la série connaît une suite (changement d'éditeur, etc...) “Giga Tokyo Toy Box”, d'ores et déjà prévue chez Doki Doki. Un premier tome très sympathique qui attend le 2 pour confirmer.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Blacksheep
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs