Tokyo Tarareba Girls Vol.7 - Actualité manga
Tokyo Tarareba Girls Vol.7 - Manga

Tokyo Tarareba Girls Vol.7 : Critiques

Tokyo Tarareba Musume

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 13 Septembre 2022

A l'heure où Koyuki et Kaori ont enfin renoncé à leur relation adultère plus toxique qu'autre chose, Rinko profite d'une situation bien différente où elle est désormais à deux doigts de se mettre en couple avec Hayasaka, cet homme gentil et en apparence banal qui la courtisait tant une dizaine d'années auparavant et qu'elle avait éconduit, sans doute un peu par immaturité et par orgueil mal placé. Pour leur premier vrai rendez-vous ensemble, notre héroïne a déjà en tête le plan logique de ce qui devrait se passer: ils vont dîner en amoureux, s'avouer leur désir de se mettre bel et bien ensemble, aller au love hotel pour faire l'amour... mais d'emblée, un élément intrusif et imprévu fait son apparition en la personne de Key, qui s'incruste dans leur dîner !

Ce 7e volume commence alors sur une sorte de face-à-face entre d'un côté le jeune homme, et de l'autre une Rinko un peu déboussolée (que fait Key là ? Pourquoi vient-il lui mettre des bâtons dans les roues ? Que cherche-t-il ?) ainsi qu'un Hayasaka affichant bien plus de maturité en affirmant son désir d'être avec la trentenaire. Et le résultat est là, car chacun des trois personnages y montre un intérêt certain, que ce soit Hayasaka dans son affirmation, Key dans ce qu'il continue de montrer d'ambigu (pourquoi s'intéresse-t-il de si près aux affaire de Rinko ?), et surtout Rinko elle-même, cette dernière étant placée face à des choix cruciaux. Se mettre avec Hayasaka, est-ce vraiment ce qu'elle veut, ou s'agit-il d'une sorte de résignation ?

Dès lors, la suite du tome se focalise essentiellement sur ce trio, quitte à mettre de côté Koyuki et Kaori qui se contentent dans l'immédiat du rôle de soutien à leur amie. Et dans l'ensemble, on peut dire qu'Akiko Higashimura continue de bien mener les choses, en premier lieu pour toutes les évolutions qui ont lieu entre Rinko et Hayasaka. On va éviter de trop en dire sur ces avancées, bien sûr, mais on peut au moins dire que la mangaka s'applique à dépeindre en Hayasaka un homme qui est assurément devenu mature, qui est attentionné et qui sait ce qu'il veut, en l'occurrence un bonheur conjugal tout simple, sans doute très banal mais rassurant. Et l'impact sur Rinko pourrait être bien là, puisque même Yaka et Fokon, ces récurrentes images symbolisant ses tourments de trentenaire célibataire, ne lui apparaissent bientôt plus.

Mais à côté de ça, il y a toujours le cas de Key, et c'est précisément le moment que choisit Higashimura pour enfin nous révéler plus en détails son passé, ce passé encore nimbé de mystères et où l'on devinait juste qu'il avait été en couple avec une femme désormais morte. Alors qu'il a accepté qu'un documentaire sur lui soit réalisé, le jeune mannequin tente de faire face à ses vieux traumatismes qu'il a longtemps gardés pour lui, mais en sera-t-il capable ? Une chose est sûre: on comprend enfin mieux certaines des réactions véhémentes qu'il a pu avoir par le passé envers les trois "Y'a qu'à, faut connes", tout comme on comprend pourquoi il s'intéresse autant à notre héroïne. Le tout, jusqu'à une totue fin de tome qui risque de redistribuer encore les cartes.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16.25 20
Note de la rédaction