To Love Vol.18 - Actualité manga

To Love Vol.18 : Critiques

To Loveru

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 02 Septembre 2011

Après 17 volumes qui n'auront cessé d'alterner le sympathique et le mauvais, l'heure de conclure To Love, le shônen harem de Saki Hasemi et Kentaro Yabuki, est arrivée. Au vu de volumes de plus en plus médiocres, témoins d'une série ayant perdu depuis longtemps l'ambiance un peu plus bon enfant et amusante des débuts, on craignait le pire quant à ce dernier volume, à juste titre.

Pas question pour les auteurs de renouveler un tant soit peu leur recette pour cet ultime opus: le fan-service à outrance reste le leitmotiv jusqu'au bout, et celles et ceux qui sont restés fans jusqu'à présent seront heureux de voir ici quasiment toutes les filles de la série mises en avant les unes après les autres. Une journée passée avec Run, des échanges de sms avec Yui qui partent en vrille, un bonne nuit avec Mikan, Ombre Dorée possédée par Céline et devenant très docile envers Rito... Rien d'original, mais les personnages sont quasiment tous là même s'il en manque quelques-uns (comme Zatlin et la bande de Saki), et l'effusion de poitrines et de culottes toutes différentes qui en découle comblera les amateurs de jeunes et jolies courbes made in Yabuki, les pré-pubères en âge de découvrir les choses de la vie, ou encore les frustrés en manque.

Mais malgré tout, impossible de ne pas être déçu par la conclusion, qui n'en est tout simplement pas une. La fin précipitée se ressent largement, et l'on reste passablement irrité d'avoir assisté à 18 volumes de vide scénaristique pour ne même pas voir se conclure les seuls fil rouges qu'étaient les sentiments de Rito et la lutte contre les prétendants de Lala (un aspect qui a disparu subitement après à peine quelques tomes, bel exemple d'absence totale de scénario). Néanmoins, avec les égards de plus en plus insistants de Momo, on sent le terrain préparé pour To love darkness, qui a déjà bien fait parler de lui de par son aspect beaucoup plus sulfureux. Reste à voir s'il y aura quelque chose à tirer de cette suite, d'ores et déjà prévue chez Tonkam...

En attendant de voir ça, on reste ici sur une conclusion même pas ratée car tout simplement inexistante.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
8 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs