The Swordsman (Booken) Vol.7 - Actualité manga

The Swordsman (Booken) Vol.7 : Critiques

Musa Baek Dong Soo

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 27 Juin 2013

Quasiment un an jour pour jour après le sixième tome, The Swordsman effectue enfin son retour en librairie avec la parution du septième opus. Une longue attente qui jour évidemment quelques tours à nos souvenirs des précédents événements, et de ce fait, il est vraiment dommage de ne pas avoir droit, en début de tome, à un petit récapitulatif des choses, ce qui aurait été franchement utile.

On replonge donc dans la lecture en tâtonnant un peu, et on finit par reprendre ses repères après quelques dizaines de pages. Heureusement, car ce volume se veut assez riche, en continuant de développer doucement mais sûrement plusieurs pistes.

Pour rappel, Jo et ses sbires ont été tués, et le groupe de Baek Dongsu, composé de notre héros, de Jinju, de la ginseng et du peintre Kim, se retrouvait poursuivi et contraint de se séparer.
Blessée, la ginseng trouve une aide pas forcément attendue, tandis que notre héros se fait capturer par un ennemi dont l'alliée ne semble être autre que Jinju, dont le comportement est décidément assez étrange. De ce côté-là, les choses évoluent en réalité assez peu dans ce tome, Ja-Heon Lee et Ki-Woo Hong y prenant surtout le temps de bien développer le contexte, en faisant entrer en scène de nouveaux personnages importants et en précisant les intérêts de certains.

Ainsi voit-on arriver Hong Bonghan, qui n'est autre que le chef du Nolon, au détour d'une conversation bien menée contre l'un de ses ennemis politiques. L'ensemble laisse entrevoir la stratégie politique de cet homme encore difficile à cerner.
C'est également la belle Kim Sohee qui gagne beaucoup en charisme, en démontrant ses impressionnantes facultés oratoires lors d'une petite rixe où elle met joliment en avant les contradictions et errance des lois lorsqu'elles sont respectées à la lettre. La jeune femme prend enfin toute sa place dans la série, dès lors qu'elle reçoit des sollicitations inattendues...
Quant à Kukyoung, on découvre un peu plus son passé, et plus précisément l'époque où il a décidé de s'éloigner des siens en lien avec le Nolon.
Enfin, on retrouve Hwang Jinki et l'étrange moine agressif face à face, pour un petit combat au corps à corps bien mis en scène, qui est surtout là pour entretenir un peu le rythme.

Au fil de ce tome, d'autres petites scènes d'action sont de la partie, histoire de ne pas laisser retomber la tension, et celles-ci sont simples ais plutôt efficaces, portées par le trait clair et précis de Ki-Woo Hong, et par de nouveaux petits détails sur les armes utilisée. Ici, vous en apprendrez notamment plus sur le dung pa, un redoutable bouclier à la technique de fabrication aussi longue et précise qu'onéreuse.
Pour le reste, Dongsu est en plutôt en retrait et laisse place à de nombreux autres personnages dont les motivations et futurs agissements se précisent peu à peu, posant ainsi tout un contexte politique que l'on a hâte de voir progresser, si tant est qu'on reste suffisamment attentif et qu'on ne se perde pas un peu au milieu de tous ces personnages.

On reste donc sur une très bonne lecture, car loin de se contenter de l'action, les auteurs croquent à leur rythme tout le contexte de l'époque, et ouvrent de nombreuses voies que l'on a hâte de voir se rejoindre.

Côté édition, attention à l'orthographe ! Les coquilles sont trop récurrentes et parfois vraiment grossières, on atteint même un nombre record de cinq fautes en une seule page (la page 131, en l'occurrence).


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs