The sound of my soul Vol.4 - Actualité manga
The sound of my soul Vol.4 - Manga

The sound of my soul Vol.4 : Critiques

Suishô no Hibiki

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 07 Septembre 2023

Soutenu par sa mère dans sa démarche, et après de nombreux appels, Mizuki est proche d'atteindre le défi qu'il s'était fixé, un défi qui devrait l'aider non seulement à briser encore un peu plus le mur invisible qu'il mettait entre lui et les autres, mais aussi à comprendre un peu mieux ce qu'il veut faire de sa musique, à savoir la partager avec les gens voire les soutenir à sa manière. Ce défi, il s'agit d'interpréter un morceau, avec son violon, au sein d'une prison, dans l'espoir d'apporter un peu d'espoir aux détenus. En réalité, il s'agira là d'un premier pas vers d'autres actes musicaux qui, à chaque fois, le consolideront un peu plus dans la voie qu'il se forge au-delà de son handicap. Des actes musicaux qui pourront aussi bien concerner sa propre école avec la fête du collège, qu'un drame de grande ampleur qui a marqué le japon à tout jamais...

Avec ce 4e tome, l'heure est venue pour The Soul of my Soul de s'achever, au fil d'une dernière ligne droite dont les enjeux sont clairs: permettre à Mizuki d'affirmer la voie qu'il veut suivre, une voie avec son violon bien sûr, le tout au-delà du handicap qui le touche et qui l'a si longtemps poussé, inconsciemment, à mettre une barrière entre lui et les personnes susceptibles de le soutenir. Ainsi chaque nouvelle étape musicale franchie par l'adolescent a quelque chose à lui apporter: le passage en prison le place face à un public très particulier et dans un cadre qu'il ne connaît pas du tout, le cas de la fête du collège le place au contraire dans un cadre familier où il pourra s'ouvrir de plus belle à ses camarades grâce à sa musique... mais il y a surtout l'inévitable drame du 11 mars 2011 qui vient ensuite imprégner toute la dernière partie de l'oeuvre, en ancrant plus fortement que jamais l'oeuvre dans notre réalité, et avec de nombreuses conséquences dès lors que notre héros devient bénévole à sa manière auprès des réfugiés. Entre découverte de personnes qui ont tout perdu (dont une jeune femme sourde qui montrera de plus belle que le handicap n'est pas forcément une barrière), entraide pour s'en sortir, concerts de soutien, et belle symbolique/métaphore autour du pin solitaire jusque dans les dernières pages, les messages de Rin Saito et de Mizuki Shikimachi sont clairs: de jolies et très humaines leçons de courage, de partage et de solidarité face au handicap et autres tragédies, et l'idée de savoir apprécier le simple fait d'être en vie et d'être entouré de gens qu'on aime même si l'avenir risque d'être moins beau.

En partant du parcours du violoniste handicapé (inspiré d'un homme et de faits réels, rappelons-le), cette série parvient alors, à la fois, à mettre en valeur les vertus de la musique qui est elle aussi un beau moyen de communication et un grand vecteur d'émotions, à offrir de belles leçons de courage et d'humanité, et à proposer des messages universels qu'il est toujours aussi essentiel de rappeler. The Sound of my Soul est, ainsi, assurément une très belle série, qui a toute sa place dans le catalogue d'Akata auprès d'une oeuvre comme Running Girl, entre autres.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction