The rising of the shield Hero Vol.6 - Actualité manga
The rising of the shield Hero Vol.6 - Manga

The rising of the shield Hero Vol.6 : Critiques

Tate no yûsha no nariagari

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 05 Avril 2017

Accusés à tort par la diabolique Myne d'avoir enlevé la princesse Melty, Naofumi et ses compagnes d'aventure sont désormais traqués dans tout le royaume. Pour eux, il est à présent impossible de faire halte dans les villes ou villages... mais leurs pas finissent par les guider jusqu'à la demeure d'une connaissance de Naofumi, un seigneur se présentant comme un allié et ayant toute la sympathie des semi-humains dont il prend soin. Nos héros pourront-ils s'y reposer en toute sécurité ? Pas si sûr, car le seigneur de la ville voisine, un bourgeois maltraitant les semi-humains, a eu vent de la possible présence du "démon au bouclier" chez son voisin, et est bien décidé à en profiter...

La halte de nos héros sera donc de courte durée face aux manigances d'un nouvel ennemi, et pas n'importe lequel puisqu'il s'avérera qu'il possède un lien étroit avec Raphtalia et son passé traumatisant d'esclave...  Le développement un peu plus prononcé de la jolie semi-humaine servant Naofumi est sûrement l'un des points essentiels du tome, puisque l'occasion nous est donnée de mieux cerner ce qui, jusqu'à présent, n'avait été dévoilé qu'en partie : la façon dont elle est devenue esclave, la manière dont elle a vu ses plus proches amis mourir sous les coups d'un tyran sans la moindre pitié et considérant les semi-humains comme des sous-êtres, le rôle abject qu'ont eu les soldats du royaume... Les épreuves par lesquelles Raphtalia est passée n'en deviennent que plus palpables et contribuent à la rendre encore plus attachante, tout en nous permettant de bien comprendre son effroi, sa haine et sa rage quand elle voit réapparaître devant elle ce monstrueux humain.

Raphtalia est toutefois loin d'être la seule à l'honneur dans le volume, chacun y trouvant sa place. Filo fera montre de ses capacités en dernière partie de tome, et avant cela le récit tire bien parti de l'opposition entre les deux seigneurs des villes voisines. L'allié de Naofumi fait montre d'une grande bonté envers ses sujets semi-humains, alors que c'est tout le contraire pour l'autre tyran, ainsi on nous fait mieux ressentir que jamais le statut à part des semi-humains, dont le désir d'égalité est encore loin d'être atteint. Qui plus est, l'ennemi, agissant de façon mauvaise et tyrannique sur le don de son dieu, est l'occasion de continuer d'intriguer sur la fameuse religion des trois héros... L'autre personnage qui gagne beaucoup ici est sans nul doute Melty, la jeune princesse mise en danger, qui constate d'elle-même à quel point le royaume est malade... Sera-t-elle capable de changer les choses si elle a la chance de pouvoir monter un jour sur le trône ? Cette jeune fille conforte ses nobles motivations, prouve plus sa valeur aux yeux d'un Naofumi qui pourrait bien enfin lui accorder une réelle confiance, lui qui l'accorde à si peu de monde.

On appréciera beaucoup la bonne gestion du rythme et des événements : Aiya Kyu s'attarde rarement sur ce qui se passe, y compris au niveau de l'action, mais sa narration limpide nous donne toute l'occasion de tout cerner. Certaines planches un peu plus dures, à l'image de celle où Raphtalia retrouve les restes de sa plus chère amie, finissent le travail en sachant accentuer l'impact des choses.

La dernière partie du tome amène un redoutable ennemi, un monstre des temps anciens qui, tout en rappelant à notre mémoire les créatures préhistoriques d'Antimagia (la précédente série d'Aiya Kyu), se veut redoutable puisque même le héros ancestral n'a pu le tuer et a dû se contenter de le sceller. Le combat qui en découle, à la fois assez bref et dynamique, intrigue surtout pour l'apparition d'un nouveau personnage qui là aussi annonce des choses intéressantes.

On a donc à nouveau un tome très emballant, pour une série qui confirme encore son bon sens du divertissement. Pouvant s'appuyer sur l'oeuvre originale d'Aneko Yusagi, Aiya Kyu exploite efficacement les différents personnages et un univers qui continue de bien se peaufiner.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs