Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 08 Janvier 2020
Voici déjà depuis juin 2016 que les éditions Doki-Doki ont enrichi leur catalogue fantasy avec la version manga du light novel isekai The Rising of the Shield Hero. Au fil du temps, l'oeuvre est devenue l'une des séries-phares de l'éditeur, encore plus après que celle-ci a connu durant le premier semestre 2019 une adaptation animée à succès, diffusée en France sur Crunchyroll. Au Japon, plusieurs spin-off manga ont aussi vu le jour, dont une anthologie sortie en 2018 histoire de bien préparer l'arrivée de l'anime, et nommée Raphtalia to issho. C'est cette anthologie qui sert de première nouveauté de Doki-Doki en 2020, sous le titre Ensemble avec Raphtalia !
Comme le laisse deviner son titre, cet unique volume met à l'honneur Raphtalia, chose pas forcément étonnante quand on sait que la loyale, brave et touchante semi-humaine "épée" de Naofumi est sans nul doute le personnage le plus populaire de l'oeuvre. Sont donc au programme, dix histoires courtes voire très courtes puisque ça va de 4 pages pour la plus courte à 16 pages pour la plus longue, au fil desquelles dix mangakas différents se réapproprient brièvement la demoiselle pour en offrir leur vision. Notons que si la première histoire est signé Kyu Aiya, mangaka du manga The Rising of the Shield Hero, les neuf autres sont conçues par des auteurs jusqu'à présent totalement inconnus en France, dont certains débutent tout juste leur carrière.
De ce fait, il est évident que sur le plan visuel, les choses sont très hétéroclites, et que la plupart du temps le trait reste plutôt simple car les différents récits n'ont pas la prétention d'aller chercher loin et qu'ils reste plutôt légers. Certains auteurs cherchent à proposer une Raphtalia adulte ou combative, d'autres une Raphtalia plus tourmentée vis-à-vis de ses sentiment sou de ses souvenirs du passé, d'autres encore une Raphtalia plus enfantine, plus mignonne, voire un brin sexy dans l'une des histoires, chose que l'on n'a pas l'habitude de voir concernant le personnage puisque Raphtalia n'a pas besoin de ça pour toucher les lecteurs (mais rassurez-vous, ça reste très sobre). Et toutes ces visions proposés par les différents mangakas, il faut avouer qu'elles collent bien au personnage et aux différentes facettes qu'on a déjà pu en voir dans l'oeuvre !
Les scénarios en eux-mêmes, quant à eux, reposent évidemment sur trois fois rien, de par leur brièveté: un petit focus sur les interactions entre Raphtalia et l'armurier au fil du temps, un petit moment de repos passe avec Naofumi, une tentative de cuisiner pour son cher maître, une discussion nocturne, le besoin d'acheter de nouveaux sous-vêtements, la découverte d'une pierre permettant à la semi-humaine adulte de replonger dans son enfance... Tout n'est qu'un prétexte pour amener différents aspects du personnage: ses côtés touchants, ses petites craintes, sa fidélité envers Naofumi, l'image qu'elle a de lui (peut-être un des points les plus intéressants de l'anthologie), ses sentiments secrets pour lui, son désir de toujours l'épauler au mieux, ses petits moments plus maladroits... De plus, pas de chronologie en vue: les auteurs ont été libres de proposer leur récit à n'importe quel moment des débuts de l'oeuvre, on a donc une Raphtalia tantôt adulte tantôt plus jeune.
Finalement, le plus gros défauts de ce livre, c'est peut-être d'être très court ! En effet, moins de 120 pages suffisent pour couvrir les dix histoires courtes, et on n'aurait donc clairement pas été contre quelques récits supplémentaires ou des récits un petit peu plus longs. Pour pallier un peu cela, on peut tout de même compter sur une nouvelle de 9 pages écrite par Aneko Yusagi (la romancière d'origine), sympathique à lire.
En somme, rien d'indispensable ici, les différents récits n'apportant évidemment rien à l'oeuvre d'origine et restant très anecdotiques, de par le statut d'anthologie. Mais si vous aimez l'attachante acolyte semi-humaine de Naofumi, il y a ici de quoi passer un bon moment, la plupart des petits récits sachant à tour de rôle mettre en avant certaines de ses facettes, sans forcément chercher très loin.
Du côté de l'édition, Doki-Doki nous livre un tome dans la droite lignée de ceux de la série-mère: même format, même charte graphique, même bonne épaisseur de papier, même bonne qualité d'impression, et même traducteur. Rien ne fait tâche, en somme !
Comme le laisse deviner son titre, cet unique volume met à l'honneur Raphtalia, chose pas forcément étonnante quand on sait que la loyale, brave et touchante semi-humaine "épée" de Naofumi est sans nul doute le personnage le plus populaire de l'oeuvre. Sont donc au programme, dix histoires courtes voire très courtes puisque ça va de 4 pages pour la plus courte à 16 pages pour la plus longue, au fil desquelles dix mangakas différents se réapproprient brièvement la demoiselle pour en offrir leur vision. Notons que si la première histoire est signé Kyu Aiya, mangaka du manga The Rising of the Shield Hero, les neuf autres sont conçues par des auteurs jusqu'à présent totalement inconnus en France, dont certains débutent tout juste leur carrière.
De ce fait, il est évident que sur le plan visuel, les choses sont très hétéroclites, et que la plupart du temps le trait reste plutôt simple car les différents récits n'ont pas la prétention d'aller chercher loin et qu'ils reste plutôt légers. Certains auteurs cherchent à proposer une Raphtalia adulte ou combative, d'autres une Raphtalia plus tourmentée vis-à-vis de ses sentiment sou de ses souvenirs du passé, d'autres encore une Raphtalia plus enfantine, plus mignonne, voire un brin sexy dans l'une des histoires, chose que l'on n'a pas l'habitude de voir concernant le personnage puisque Raphtalia n'a pas besoin de ça pour toucher les lecteurs (mais rassurez-vous, ça reste très sobre). Et toutes ces visions proposés par les différents mangakas, il faut avouer qu'elles collent bien au personnage et aux différentes facettes qu'on a déjà pu en voir dans l'oeuvre !
Les scénarios en eux-mêmes, quant à eux, reposent évidemment sur trois fois rien, de par leur brièveté: un petit focus sur les interactions entre Raphtalia et l'armurier au fil du temps, un petit moment de repos passe avec Naofumi, une tentative de cuisiner pour son cher maître, une discussion nocturne, le besoin d'acheter de nouveaux sous-vêtements, la découverte d'une pierre permettant à la semi-humaine adulte de replonger dans son enfance... Tout n'est qu'un prétexte pour amener différents aspects du personnage: ses côtés touchants, ses petites craintes, sa fidélité envers Naofumi, l'image qu'elle a de lui (peut-être un des points les plus intéressants de l'anthologie), ses sentiments secrets pour lui, son désir de toujours l'épauler au mieux, ses petits moments plus maladroits... De plus, pas de chronologie en vue: les auteurs ont été libres de proposer leur récit à n'importe quel moment des débuts de l'oeuvre, on a donc une Raphtalia tantôt adulte tantôt plus jeune.
Finalement, le plus gros défauts de ce livre, c'est peut-être d'être très court ! En effet, moins de 120 pages suffisent pour couvrir les dix histoires courtes, et on n'aurait donc clairement pas été contre quelques récits supplémentaires ou des récits un petit peu plus longs. Pour pallier un peu cela, on peut tout de même compter sur une nouvelle de 9 pages écrite par Aneko Yusagi (la romancière d'origine), sympathique à lire.
En somme, rien d'indispensable ici, les différents récits n'apportant évidemment rien à l'oeuvre d'origine et restant très anecdotiques, de par le statut d'anthologie. Mais si vous aimez l'attachante acolyte semi-humaine de Naofumi, il y a ici de quoi passer un bon moment, la plupart des petits récits sachant à tour de rôle mettre en avant certaines de ses facettes, sans forcément chercher très loin.
Du côté de l'édition, Doki-Doki nous livre un tome dans la droite lignée de ceux de la série-mère: même format, même charte graphique, même bonne épaisseur de papier, même bonne qualité d'impression, et même traducteur. Rien ne fait tâche, en somme !
06/12/2023 
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