The Killer Inside Vol.2 - Actualité manga
The Killer Inside Vol.2 - Manga

The Killer Inside Vol.2 : Critiques

Shin'ai naru Boku e Satsui wo komete

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 31 Juillet 2020

Chronique 2 :

En tentant d'apprendre ce qu'il a pu faire au cours de ses trois jours "d'absence", Eiji, se retrouve mêlé au gang Skall, un groupe violent sans scrupules qui vend des filles. Il fait bonne figure mais craint d'être démasqué... Cependant il découvre des choses intéressantes concernant la fille assassinée à la manière de LL. Il décide de mener l'enquête afin de prouver qu'il n'est pas lui même le meurtrier !

Suite à un premier tome intrigant mais pas aussi percutant qu'on aurait pu le souhaiter, la curiosité l'emporte avec ce deuxième opus qui nous plonge dans une enquête tortueuse remplie de faux semblants...

Cela ne m'avait pas frappé dans le premier tome qui s'était montré plus rude, mais étrangement, malgré la thématique, on trouve pas mal d'humour dans ce titre, ce qui vient justement alléger la violence latente qu'on y trouve !
L'autre surprise, c'est que ce tome s'oriente totalement sur l'enquête d'Eiji qui reste lui même! On pouvait s'attendre a des vas et viens entre ses personnalités, mais ce n'est pas (encore) le cas.
De même, les personnages apparus dans le premier tome se font très discret à l’exception de Eiji lui même bien entendu, et de sa camarade de classe, gothique clichée! Et là, en terme de clichés on passe encore un cap! Comme quand Eji lui pose des questions et qu'elle le toise sans lui répondre...personne ne fait ça! Mais ce qui pose vraiment problème avec ce personnage, bien au delà du fait qu'elle soit un cliché ambulant, c'est surtout le coté "facilité scénaristique": le hasard faisant bien les choses, il se trouve que l'oncle de cette fille lui a appris à crocheter des serrures ce qui est quand même super pratique quand on a prévu de mener une enquête discrètes dans le dos d'un gang...
Heureusement qu'elle s'avère assez amusante, parce qu'elle a tout sinon du personnage ultra agaçant !

On suit donc l'enquête de Eiji qui parvient à devancer la police du fait qu'il se soit rapproché des Skall, un gang bien plus important qu'on aurait pu le croire et qui est lié en bien des manières à LL.
Pour le moment, on a encore du mal à rentrer totalement dans le récit, tant on a le sentiment que toutes les réponses aux questions de Eiji (ou presque) lui tombent dans les bras trop facilement...mais la curiosité demeure.

Un second opus pas plus convaincant que le premier, mais qui se lit sans déplaisir, notamment grâce au fait que l'humour intégré au scénario permet d'alléger un peu l'ensemble.

Chronique 1 :

L.L., tueur en série qui sévissait il y a 15 ans, continue-t-il de vivre en Eiji, son fils ? Cela pourrait expliquer tous les événements étranges qui lui sont arrivés sans qu'il s'en souvienne: sa mise en couple avec la sublime Kyoka, le fait qu'apparemment il fréquentait une autre fille nommée Yoko... et le meurtre de cette dernière, dont il se retrouve inévitablement accusé, alors qu'il n'a aucun souvenir de cette fille ! Pour lever le voile sur la vérité et se sauver lui-même, le jeune homme doit donc chercher des indices, quitte à jouer à un jeu dangereux en se rapprochant de Sai, le leader du gang des Skall, avec qui son "alter ego" a apparemment noué des liens. Ayant préféré rompre avec Kyoka pour l'éloigner de tout danger, le voici désormais au Lust, un des clubs des Skall, avec de nouveaux gros problèmes sur le dos: le sadique Sai est bien décidé à retrouver qui lui a volé 60 millions de yen, et tout porte à croire qu'il s'agit de L.L.... dont lui !

Parfois maladroit mais suffisamment intrigant et assez sombre et crasseux, le premier volume de The Killer Inside nous laissait sur un assez bon climax, Eiji s'étant jeté dans la gueule du loup au sein des dangereux Skull, l'occasion pour lui de voir à quel point Yashiro Sai est un sadique de la pire espèce, chose qu'il démontrera encore dès le début de ce tome 2, via le dénouement du climax qui, bien qu'un peu facile sur le coup, est efficacement montrant à quel point le leader des Skall est capable de tout...

Une fois sorti de cette situation, notre héros a quelques nouveaux éléments en poche: B-1 (c'est ainsi qu'il surnomme son "alter ego") fait partie des Skall, Yoko se prostituait pour le compte de Sai, B-1 l'a apparemment rencontrée par le biais du gang, a priori ils se seraient alliés pour voler les 60 millions... A présent, Eiji doit tâcher de confirmer ces hypothèses, cela passe par comprendre ce qui est arrivé exactement à Yoko, et il s'agit là du principal enjeu du tome.

Pour cela, le récit passe ici par quelques étapes cohérentes: rencontre et discussion avec la fameuse Nami qui connaissait bien Yoko, besoin de découvrir qui était le fidèle client de la défunte prostituée... L'intrigue suit doucement mais sûrement son cours, avec des passages assez variés allant de l'enquête à une sorte d'infiltrations dans les locaux des Skall, pour un résultat assez immersif bien que parfois facile. Sur ce dernier point, même si on appréciera beaucoup l'aide qu'apporte la mystérieuse Rei, il faut avouer que certaines de ses compétences sont assez surprenantes pour une jeune étudiante, même si au moins la miss continue de pas mal intriguer dans ses motivations. Egalement, la pseudo-infiltration reste un peu simpliste, et on se demande un peu comment ils ont trouvé le temps et l'espace pour poser les feux d'artifice.

Mais il reste qu'en dehors de ça, la progression est assez stimulante, tout d'abord via certains petits enjeux supplémentaires (comme l'importance pour notre héros de ne pas dormir pour être sûr que B-1 ne prenne pas le relais, ce qui fait qu'il doit rester éveillé des dizaines d'heures), mais surtout à travers les nouvelles avancées-choc qui apparaissent, essentiellement vers la fin du volume: la vraie relation entre B-1 et Sai, la vraie nature du chef de gang, la signification de Skall, la vérité sur qui a tué Yoko et qui a volé les 60 millions... Autant de choses qui nous amènent plutôt bien jusqu'à un nouveau climax assez effrayant, quand on sait de quoi Sai est capable !

Au bout du compte, même s'il reste des petites facilités et quelques maladresses graphiques, l'ambiance est bien là, et le récit progresse dans un univers malsain et sombre et se bonifiant petit à petit. Il n'y a plus qu'à espérer que le récit continuera par la suite, d'aller crescendo de cette manière !
  

Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Erkael

14 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14.25 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs