The earl and the fairy Vol.4 : Critiques

Hakushaku to Yôsei

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 13 Mars 2013

Lydia se retrouve enfermée par Rosalie dans un entrepôt où elle retrouve Doris, la jeune Lady portée disparue. Surgit alors le bogie beast, qui leur en apprend plus sur ce qui est en train de se jouer et sur qui tire réellement les ficelles...

Avec ce quatrième volume, The Earl and the Fairy tire sa révérence dans une conclusion où tout trouve réponse, de l'identité d'un ennemi plus important encore que Graham à la soif de vengeance d'Edgar, en passant par les tourments de la prétentieuse Rosalie, qui risque fort de devoir se remettre en question.

Malheureusement, certains de ces axes sont rapidement traités, voire assez expéditifs, à l'image d'un final qui nous laisse un peu sur notre fin, ou du focus sur Rosalie et Doris, qui reste superficiel. Mais par contre, Ayuko parvient plutôt bien à mettre en avant l'ambiguïté et les tourments du Comte, toujours aussi partagé entre sa bienveillance envers Lydia, son côté manipulateur, et l'inquiétude qu'il peut parfois inspirer de par quelques agissements extrêmes, notamment envers Rosalie. Au bout du compte, on ressent surtout le sentiment de culpabilité qui anime Edgar de façon injustifiée, puisqu'il se reproche d'avoir survécu par le passé. Lydia prend alors une importance capitale auprès de lui, lui permettant d'évacuer petit à petit la soif de vengeance et la culpabilité infondée qui l'animent.

Porté par cet aspect, la série suit son cours sans jamais surprendre dans les différentes informations sur Graham, l'homme de brume ou la façon de combattre ce dernier. Pire, quelques facilités pointent le bout de leur nez, mais concernent des points discrets (ben oui, Graham, gros beta, tu aurais quand même dû te douter que sans surveillance, Raven n'allait pas t'attendre gentiment juste parce que tu le lui avais demandé...). Il n'y a donc pas de quoi hurler de surprise, tout est assez convenu dans ce final, mais la narration posée et le trait élégant d'Ayuko sont toujours là pour que les choses s'écoulent plaisamment.

C'est donc principalement la relation entre Lydia et Edgar qui anime ce dernier tome. L'ambiguïté du beau blond aurait pu devenir rébarbative si la série avait duré plus longtemps, et Ayuko achève finalement au bon moment la série, en entrouvrant une porte de sortie à nos héros, qui pourront dès lors enfin oublier le passé peu à peu et marcher vers l'avenir. Il faut bien dire qu'au bout du compte, on aurait aimé voir cet avenir, suivre encore un peu plus longtemps ces personnages, car il y a un petit quelque chose d'incomplet, de trop peu, la sensation que certains personnages auraient pu être plus exploités. Les romans originaux pourraient être une bonne alternative, s'ils sont publiés un jour en langue française...


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs