The Breaker (Booken) Vol.2 : Critiques

Le nouveau professeur, Han Chonwoo, fait déjà beaucoup parler de lui dans le lycée Guryong... Mais personne ne s'imagine qu'il est en réalité un combattant hors pair, nommé Gumunryong (le dragon des neufs portes) au sein de la redoutable union du Murim. Mais l'enseignant risque d'être rapidement rattrapé par son passé, tandis que des guerriers s'infiltrent au sein de l'établissement. C'est notamment le cas de la plantureuse Lee Si-Ho, récemment engagée comme infirmière scolaire, qui provoque Chonwoo en combat singulier ! Mais le jeune Shinwoo surprend leur affrontement...

Le cocktail d'action et de combat continue de plus belle dans ce second volume de The Breaker, qui s'offre également la présence de la très aguicheuse Mademoiselle Lee, apportant un peu de piment à l'affaire. Allergiques aux fan-service, passez votre chemin ! Cependant, ne réduisons par l'infirmière à sa paire de seins : outre son caractère charmeur, la belle saura aussi se prendre de compassion pour le pauvre Shinwoo, toujours victimes de brimades. Le jeune élève est néanmoins toujours déterminé à devenir plus fort, et le prouve en acceptant tous les ordres de son maître malgré ses lacunes physiques. Sera-t-il prêt à aller jusqu'à mettre sa propre vie en jeu ? Là encore, la présence des ses mentors sera indispensable.

Le volume revient ensuite à la baston, la vraie, avec Chonwoo toujours aux prises avec son passé tumultueux. Nous le retrouverons donc dans une séquence classique, mais cependant efficace, où le prodige devra affronter une vingtaine d'individus en même temps, suivi d'un boss bien plus dangereux que ses hommes de main. Le tout, sous la menace d'un compte à rebours explosif...  Ne cherchez pas la finesse, et contentez-vous d'apprécier le spectacle ! On notera néanmoins la qualité de la mise en scène, malgré quelques passages assez peu lisibles.

Sans être révolutionnaire, The Breaker continue d'intriguer, possédant un "petit plus" indescriptible qui le rend assez attachant malgré ses défauts évidents. Notons que le volume dispose d'une postface inédite de Park Jin-Hwan destinée au public français, de quoi offrir une première prise de contact avant la visite des deux auteurs en France. Raison de plus d'attendre avec impatience les évènements du troisième volume, qu'on imagine déjà très explosif !