Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 13 Novembre 2012
Le père Garrincha est mort, laissant Capria et les autres dans un profond désarroi. Mais pas le temps de se morfondre : poursuivis par les sbires du cardinal Daglish, nos héros doivent poursuivre leur route, à la recherche des dirigeants de Matéria. Arrivés à Setembro, ils découvrent une cité rongée par une horrible épidémie venant peu à peu à bout de la population enfantine. Dans ce cadre de désolation, Léonidas doit se préparer à affronter le plus terrible des testarothos : le masque de mort...
Une nouvelle fois, Testarotho se poursuit à bon rythme, Kei Sanbe n'oubliant pas grand chose, pas même de développer des ennemis parfois repentis. Chaque personnage, de Léonidas à Martina en passant par Degas, se dévoile un peu plus et voit son rôle se préciser, certains protagonistes étant mal en point face à leurs ennemis... Le seul regret vient une nouvelle fois de Capria, qui reste très en retrait, limite inutile, tant son impact bienfaiteur reste trop peu mis en avant.
L'univers, plus sombre et mortel que jamais, reste immersif, bien que les scènes d'action restent visuellement très limitées. Ainsi, le duel de Léonidas ne possède pas forcément l'intensité et la fluidité espérées, bien que son ennemi soit suffisamment charismatique car suffisamment développé et nuancé.
En somme, tout se suit avec logique et à bon rythme, Kei Sanbe semblant savoir où il va... jusqu'à une non-fin totale, qui ne pourra que frustrer tant elle vient réduire à néant toute la série. Si le mangaka préfère ne pas expliquer les raisons de cet arrêt soudain (que l'on devine toutefois éditoriales), il prend le temps de présenter dans sa postface les principaux éléments de son intrigue qu'il n'a pas eu le temps de développer, ce qui ne manque pas de frustrer encore plus, tant il semblait avoir pensé à tout.
Arrêtée en plein élan, la série se voit donc ternie alors qu'elle partait pleine de promesses. Cela n'enlève rien aux qualités du récit, mais préparez-vous à une énorme frustration.
Une nouvelle fois, Testarotho se poursuit à bon rythme, Kei Sanbe n'oubliant pas grand chose, pas même de développer des ennemis parfois repentis. Chaque personnage, de Léonidas à Martina en passant par Degas, se dévoile un peu plus et voit son rôle se préciser, certains protagonistes étant mal en point face à leurs ennemis... Le seul regret vient une nouvelle fois de Capria, qui reste très en retrait, limite inutile, tant son impact bienfaiteur reste trop peu mis en avant.
L'univers, plus sombre et mortel que jamais, reste immersif, bien que les scènes d'action restent visuellement très limitées. Ainsi, le duel de Léonidas ne possède pas forcément l'intensité et la fluidité espérées, bien que son ennemi soit suffisamment charismatique car suffisamment développé et nuancé.
En somme, tout se suit avec logique et à bon rythme, Kei Sanbe semblant savoir où il va... jusqu'à une non-fin totale, qui ne pourra que frustrer tant elle vient réduire à néant toute la série. Si le mangaka préfère ne pas expliquer les raisons de cet arrêt soudain (que l'on devine toutefois éditoriales), il prend le temps de présenter dans sa postface les principaux éléments de son intrigue qu'il n'a pas eu le temps de développer, ce qui ne manque pas de frustrer encore plus, tant il semblait avoir pensé à tout.
Arrêtée en plein élan, la série se voit donc ternie alors qu'elle partait pleine de promesses. Cela n'enlève rien aux qualités du récit, mais préparez-vous à une énorme frustration.
26/02/2004 