Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 18 Mai 2012
Une nouvelle mission est assignée à Garrincha et ses sbires : les voici en route pour Setembro sur le territoire de Corinsians, mais une fois sur place, une mauvaise surprise les attend : leur venue dans cette ville sombre d'apparence n'est pas bien vue, et une embuscade amène Garrincha à être accusé à tort d'avoir décimé la troupe de Bozsik. Voici l'Inquisiteur arrêté, puis condamné à mort, tandis que Capria, Leonidas, Socrates et Ginola sont arrêtés ou sous étroite surveillance. Mais nos héros pourraient recevoir une aide inattendue...
Après un premier volume qui dépeignait la folie dans les deux camps, Testarotho ne perd rien de son aspect sombre, via l'aspect lugubre de Setembro et les tortures infligées à Léonidas. Mais au-delà de cela, Kei Sanbe nuance plusieurs de ses personnages en revenant sur leurs relations ou leur passé. Ici, on comprend mieux pourquoi Leonidas voue une telle loyauté à Garrincha, et l'on cerne toujours plus sa personnalité plus torturée qu'il n'y paraissait au premier abord. L'histoire s'enrichit ensuite autour d'un nouveau personnage intrigant, le dénommé Gascoigne, dont les agissements resteront une énigme pendant quelques dizaines de pages avant que l'on ne finisse par mieux cerner ses motivations, quand une facette du passé de Garrincha se dévoilera. Enfin, c'est ce même Garrincha qui est le réel élément central de ce volume : assez inquiétant et implacable dans le premier tome, on apprend ici à le connaître un peu plus, à découvrir, via son passé, une personnalité bien plus nuancée qu'on aurait pu le croire. On découvre ici un homme à l'origine juste, mais qui a fait des erreurs, en a conscience, et l'heure du repenti pourrait vite arriver pour lui.
Le grand mérite de Kei Sanbe est de parvenir à enrichir ses personnages dans le feu d'une action rendue efficace par son trait encore imparfait mais brut, et sans concession, les membres volant allègrement. Le tout est très rythmé, les rebondissements s'enchaînent jusqu'à un final dramatique ouvrant la voie sur une nouvelle quête pour nos héros, une quête vengeresse dévoilant le réel ennemi. Plus que chez les hérétiques, les véritables ennemis de Garrincha pourraient bien se trouver au coeur même du Vatican...
Malgré tout, un point déçoit lourdement : l'inutilité et la passivité totale de Capria, le personnage qui nous permettait pourtant d'entrer dans la série. Depuis le début du volume 1, la demoiselle s'est largement fait voler la vedette par Léonidas ou Garrincha, à tel point qu'elle ne sert à rien, n'étant qu'un gourde à sauver après deux volumes.
Enfin, un mot sur l'édition, qui, en plus de souffrir encore de cette impression un peu floue sur quelques pages, laisse apparaître quelques fautes d'orthographe, voire même un nom changeant au beau milieu do volume : pourquoi Gascoigne devient subitement Gascoingne ?
Après un premier volume qui dépeignait la folie dans les deux camps, Testarotho ne perd rien de son aspect sombre, via l'aspect lugubre de Setembro et les tortures infligées à Léonidas. Mais au-delà de cela, Kei Sanbe nuance plusieurs de ses personnages en revenant sur leurs relations ou leur passé. Ici, on comprend mieux pourquoi Leonidas voue une telle loyauté à Garrincha, et l'on cerne toujours plus sa personnalité plus torturée qu'il n'y paraissait au premier abord. L'histoire s'enrichit ensuite autour d'un nouveau personnage intrigant, le dénommé Gascoigne, dont les agissements resteront une énigme pendant quelques dizaines de pages avant que l'on ne finisse par mieux cerner ses motivations, quand une facette du passé de Garrincha se dévoilera. Enfin, c'est ce même Garrincha qui est le réel élément central de ce volume : assez inquiétant et implacable dans le premier tome, on apprend ici à le connaître un peu plus, à découvrir, via son passé, une personnalité bien plus nuancée qu'on aurait pu le croire. On découvre ici un homme à l'origine juste, mais qui a fait des erreurs, en a conscience, et l'heure du repenti pourrait vite arriver pour lui.
Le grand mérite de Kei Sanbe est de parvenir à enrichir ses personnages dans le feu d'une action rendue efficace par son trait encore imparfait mais brut, et sans concession, les membres volant allègrement. Le tout est très rythmé, les rebondissements s'enchaînent jusqu'à un final dramatique ouvrant la voie sur une nouvelle quête pour nos héros, une quête vengeresse dévoilant le réel ennemi. Plus que chez les hérétiques, les véritables ennemis de Garrincha pourraient bien se trouver au coeur même du Vatican...
Malgré tout, un point déçoit lourdement : l'inutilité et la passivité totale de Capria, le personnage qui nous permettait pourtant d'entrer dans la série. Depuis le début du volume 1, la demoiselle s'est largement fait voler la vedette par Léonidas ou Garrincha, à tel point qu'elle ne sert à rien, n'étant qu'un gourde à sauver après deux volumes.
Enfin, un mot sur l'édition, qui, en plus de souffrir encore de cette impression un peu floue sur quelques pages, laisse apparaître quelques fautes d'orthographe, voire même un nom changeant au beau milieu do volume : pourquoi Gascoigne devient subitement Gascoingne ?
26/02/2004 