Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 06 Mai 2022
L'automne s'installe, et avec lui arrivent de nouveaux petits moments parfois anodins, comme le changement d'uniforme pour celui d'hiver, la mise en avant des dons gastronomiques de Vénus, ou encore un petit problème de ventre chez notre chère Mona Lisa. Mais des événements un peu plus amples arrivent aussi, à l'image de Halloween qui prend une étrange tournure avec son flot de déguisements, ou encore la fête culturelle du lycée qui réserve quelques petites surprises. Rien de bien original pour une comédie scolaire... à ceci près que les spécificités de l'oeuvre de Yûshin Kuroki sont toujours bien au rendez-vous, l'auteur ne ratant pas la moindre occasion de jouer sur les émois adolescents sur un ton décalé, de faire quelques parodies (notamment de plusieurs autres séries du Shônen Jump), et bien sûr d'amener différents détournements d'oeuvres d'art souvent bien sentis, avec toujours ce qu'il faut de petits approfondissements sur les oeuvres et les artistes d'origine dans les pages bonus inter-chapitres.
Mais si l'on s'amuse bien pendant la lecture, dans une tonalité similaire aux précédents opus, pour le dernier tome de sa série l'auteur finit assez vite par changer la recette, en offrant des derniers chapitres qui se suivent pour former une véritable finalité autour de l'amour que David ressent depuis si longtemps pour sa Vénus adorée. Effectivement, Noël, fête des amoureux au Japon, approche, et pourrait être l'occasion pour notre héros d'enfin oser franchir le pas en allant se déclarer à sa bien-aimée, poussé par son meilleur ami Manneken-Pis. Y parviendra-t-il ? On vous laisse évidemment découvrir la réponse, mais le fait est que les choses sont portées par un vrai souffle non-stop, notamment parce que le mangaka exploite très intelligemment sa galerie de personnages qui, de Manneken-Pis à Mona Lisa en passant Goliath, Lahmi, Léda ou même les parents de notre héros, ont tous leur place ici et ont le grand mérite de tous pousser vers l'avant ce cher David, lui que l'on connaît si timide et maladroit à cet âge charnière où il grandit tant. Et ainsi, même si l'ensemble est vraiment très classique jusqu'à exploiter de gros poncifs, ça fonctionne grâce à la tonalité toujours un peu décalé et, surtout, à la part d'émotion qui est bel et bien là.
Une série courte du Shônen Jump qui ne semble pas avoir été abandonnée trop vite faute de succès, c'est plutôt rare, alors saluons ce tome final de Teenage Renaissance où, vraiment, l'auteur semble avoir pu mener son oeuvre à terme comme il le souhaitait, sans précipitation et avec une vraie conclusion satisfaisante. D'autant pus satisfaisante qu'après les 120 premières pages marquant la fin, on a droit à deux gros chapitres bonus qui ne sont aucunement des bouche-trous puisqu'ils ont lieu directement après la conclusion et fond donc office de suite, tous deux étant réussis tout d'abord en s'intéressant de plus près aux propre sentiments touchants de Mona Lisa et à ses avancées personnelles, et en mettant en scène un petit bond dans le temps permettant de découvrir ce que deviennent tous nos principaux personnages. Enfin, on appréciera également beaucoup les 14 pages de suppléments où Yûshin Kuroki revient encore un petit peu sur les oeuvres d'art qu'il a détournées au fil de son histoire.
Mais si l'on s'amuse bien pendant la lecture, dans une tonalité similaire aux précédents opus, pour le dernier tome de sa série l'auteur finit assez vite par changer la recette, en offrant des derniers chapitres qui se suivent pour former une véritable finalité autour de l'amour que David ressent depuis si longtemps pour sa Vénus adorée. Effectivement, Noël, fête des amoureux au Japon, approche, et pourrait être l'occasion pour notre héros d'enfin oser franchir le pas en allant se déclarer à sa bien-aimée, poussé par son meilleur ami Manneken-Pis. Y parviendra-t-il ? On vous laisse évidemment découvrir la réponse, mais le fait est que les choses sont portées par un vrai souffle non-stop, notamment parce que le mangaka exploite très intelligemment sa galerie de personnages qui, de Manneken-Pis à Mona Lisa en passant Goliath, Lahmi, Léda ou même les parents de notre héros, ont tous leur place ici et ont le grand mérite de tous pousser vers l'avant ce cher David, lui que l'on connaît si timide et maladroit à cet âge charnière où il grandit tant. Et ainsi, même si l'ensemble est vraiment très classique jusqu'à exploiter de gros poncifs, ça fonctionne grâce à la tonalité toujours un peu décalé et, surtout, à la part d'émotion qui est bel et bien là.
Une série courte du Shônen Jump qui ne semble pas avoir été abandonnée trop vite faute de succès, c'est plutôt rare, alors saluons ce tome final de Teenage Renaissance où, vraiment, l'auteur semble avoir pu mener son oeuvre à terme comme il le souhaitait, sans précipitation et avec une vraie conclusion satisfaisante. D'autant pus satisfaisante qu'après les 120 premières pages marquant la fin, on a droit à deux gros chapitres bonus qui ne sont aucunement des bouche-trous puisqu'ils ont lieu directement après la conclusion et fond donc office de suite, tous deux étant réussis tout d'abord en s'intéressant de plus près aux propre sentiments touchants de Mona Lisa et à ses avancées personnelles, et en mettant en scène un petit bond dans le temps permettant de découvrir ce que deviennent tous nos principaux personnages. Enfin, on appréciera également beaucoup les 14 pages de suppléments où Yûshin Kuroki revient encore un petit peu sur les oeuvres d'art qu'il a détournées au fil de son histoire.