Super Cub Vol.4 : Critiques

Le festival culturel du lycée a été bénéfique pour Koguma et Reiko: en mettant leurs deux-roues au service de leur camarade de classe Shii pour l'aider à organiser son activité, les deux adolescentes se sont fait une nouvelle amie. Et Shii est bien décidée à bien leur rendre l'aide qu'elles lui ont apportée ! En conséquence, une part de ce quatrième volume de Super Cub se consacre à l'installation plus poussée de cette nouvelle venue dans l'oeuvre: on découvre notamment le café-boulangerie de ses parents, les parents en question qui ont leur part d'originalité via leur amour pour différents pays (même si ça aboutit surtout sur quelques clichés légers), et surtout Shii elle-même, petit gabarit résolument adorable et dont on suivra avec intérêt la place qu'elle prendra auprès de Koguma et de Reiko à l'avenir.

Cependant, si Shii apporte encore un peu plus de chaleur humaine dans la série, c'est pourtant le froid qui s'abat dans ce tome: celui de l'hiver qui s'installe bien, en posant dès lors de nouveaux soucis pour nos jeunes motardes qui vont devoir trouver comment s'équiper face à ce froid hivernal avec leurs maigres moyens. Dénicher des vêtements suffisamment chauds pour ne pas grelotter, et trouver de quoi équiper leurs deux-roues afin d'avoir moins froid en roulant, sont les petites étapes qui les attendent ici, pour un résultat rapide mais sympathique, non seulement parce que Shii et ses parents y confirment encore leur place en aidant les deux filles, mais aussi parce que cela laisse l'occasion aux auteurs de brièvement glisser de nouvelles choses sur l'équipement des deux-roues. Et puis, parallèlement à tout ça, chaque petite étape est l'occasion de sentir à quel point Koguma continue de s'ouvrir depuis qu'elle a son modeste véhicule: en plus d'avoir déjà rencontré tant de personnes différentes depuis qu'elle a son cub, elle prend toujours plus conscience de la valeur des relations humaines qu'elle bâtit peu à peu.

La lecture reste donc agréable dans l'ensemble, d'autant plus qu'elle reste assez bien portée par le dessin doux et rond de Kanitan, et même s'il y a une légère frustration en voyant l'histoire principale défiler si vite pour s'arrêter après 130 pages. Néanmoins, la trentaine de pages restantes vaut aussi le coup, entre deux nouveaux mini-romans de trois pages chacun qui se parcourent avec plaisir sans être indispensables, deux petits chapitres spéciaux, et une petite présentation des principaux designs effectués pour l'adaptation animée.