Sun-Ken Rock Vol.8 - Actualité manga
Sun-Ken Rock Vol.8 - Manga

Sun-Ken Rock Vol.8 : Critiques

Sen Ken Rokku

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 11 Mars 2010

Après l'assez intense arc du casino, il semblerait que Boichi ait cru bon de détendre un peu l'atmosphère de sa série. Ce huitième volume s'ouvre donc sur 3 chapitres n'ayant pas d'autre intérêt que de faire sourire le lecteur en usant de son désormais habituel humour gras et en mettant ses héroïnes dans des situations pour le moins équivoques.
Sur ce dernier point, l'auteur va encore plus loin que d'habitude dans un premier chapitre nous expliquant comment la jolie Kae-Lyn s'est retrouvée entièrement nue, le corps complètement recouvert de diverses sauces... Hem, pourquoi pas.
Le deuxième chapitre marque le retour de Yumin, qui doit retrouver Ken pour un rendez-vous qui va vite partir en vrille. Moins poussé que dans le chapitre précédent, l'aspect sexy est toujours là, avec notamment une Yumin se retrouvant dans un costume de...maid. L'humour est également là. On notera tout de même, au détour d'une page, que Yumin ne semble pas si désintéressée que ça par Ken, attendant patiemment une nouvelle déclaration de notre héros.
Dans le troisième chapitre, on dit quasiment au revoir aux jeunes filles sexys et à l'humour, pour suivre notre héros lors d'un voyage effectué avec les autres membres de son goshiwon. Face à une bande de loubards, il préfère faire profil bas devant les autres pour ne pas révéler son identité, quitte à passer pour une lavette, mais ne tardera pas à faire parler les poings une fois que ceux-ci seront éloignés.

Après ces trois chapitres, soit un total de 90 pages durant lesquelles les lecteurs friands de l'humour et de l'aspect sexy du manga de Boichi seront comblés, et les autres désespérés, les choses sérieuses reprennent... Sérieuses, vraiment ? Pas tout à fait...
Suite aux ambitions de Tae-Soo qui souhaite obtenir le soutien d'un grand parrain de la mafia italienne, Ken et sa bande partent à la rencontre de ce dernier en Italie. Là-bas, pendant que Tae-Soo parlemente avec le parrain, ils font la connaissance de Benito Armani, un de ses sbires, un jeune garçon particulièrement bien membré (si si, ça a plus ou moins son importance), dragueur invétéré, se surnommant lui-même "l'étalon italien" (Boichi, fan de Stallone ?). Alors que tout le monde semble persuadé que Tae-Soo est le chef du gang, Benito, lui, distingue en Ken l'aura du véritable boss, et décide d'enquêter à ce sujet. Et quand il se mettra à draguer ouvertement Kae-Lyn, mais aussi Yumin en voyage en Italie, la réaction violente de Ken confirmera sa première impression.
En dehors de la négociation entre Tae-Soo et le parrain, on se demande bien où Boichi veut en venir, l'auteur se contentant à nouveau d'enchaîner passages d'humour pas fin pour un sou (souvent basé sur la taille de l'engin de Benito, par exemple, pour vos donner une idée...) et jeunes femmes sexys dans des positions compromettantes, jusqu'à ce qu'on arrive dans les dernières pages du volume, qui voit la bande de Ken s'agrandir d'un nouveau membre, et laisse le lecteur sur une note un peu plus sombre en ce qui concerne la mission que le parrain confie à Benito.

Visuellement, le trait de l'auteur est toujours aussi bon, que ce soit pour dépeindre des scènes d'action puissantes, des protagonistes aux expressions et aux déformations amusantes, des personnages féminins sexys à souhait, et des décors plaisants (les reproductions des différents monuments et villes d'Italie sont très convaincants).

Un huitième volume dans le fond beaucoup moins bon que d'habitude, mais qui plaira malgré tout aux fans du style de Boichi, de son humour particulier, de ses demoiselles sexys, et de son coup de crayon toujours aussi saisissant.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
13 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs