Subaru, danse vers les étoiles! Vol.5 - Manga

Subaru, danse vers les étoiles! Vol.5 : Critiques

Subaru - Dance -

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 14 Juillet 2009

Nous avions laissé Subaru à Lausanne, fiévreuse et pourtant déterminée à se plonger dans la danse, corps et âme. Prétendant n’avoir jamais été en meilleure condition pour danser, la jeune femme, titubante et le regard vide, monte sur scène. Et, pendant les quelques minutes de sa première représentation, Subaru donnera l’illusion de voler, se jouant de la pesanteur de façon totalement remarquable. Captivant le public par sa légèreté, la fièvre lui donnant des ailes, la jeune danseuse se hisse à un niveau de flottement qui paraît comme impossible. Puis, de manière tout aussi spectaculaire, Subaru remonte sur scène et offre une danse à l’opposé complet de la première. Elle met en scène le poids du monde, le combat, la lutte qu’elle exerce contre la maladie, contre la souffrance qu’elle éprouve de ne pas danser librement. Les images se suffisent à elles-mêmes tant les dessins sont expressifs et poignants, et pourtant les commentaires de tous les personnages ne sont pas superflus, bien au contraire. Les analyses des danses et de tout ce qui entour Subaru ont, depuis 4 tomes, fait part intégrante de la force et du caractère de ce manga. Là encore, l’incompréhension, la surprise, les déductions de l’environnement de la jeune femme permettent de se rapprocher d’elle en même que l’on s’en éloigne. Subaru nous entraîne à sa suite, et dans sa variation libre, durant les « soixante petites secondes » qui lui restent, elle nous communique son amour pour la danse. Sa passion, sa vie. Et même les bizarreries, comme la capacité de Subaru à se relever, encore et encore, ne nous surprennent pas. On accepte le génie qui l’incarne, l’esprit de la danse qui la pousse toujours plus haut.

La volonté de cette jeune femme durant le tournoi de Lausanne nous heurte tellement qu’à la fin de la représentation, on se demande si tout cela n’était pas un rêve. Dans les dernières pages, on assiste à la joie de Subaru, et à son acte incroyable de refuser la chance qui lui tendait pourtant les bras. De retour au Japon, elle fait ses adieux à son enfance, à une partie d’elle, à son avenir brillant, à ses joies passées. La fin de cette première partie, malgré l’habitude que l’on croyait avoir prise dans les autres volumes, est stupéfiante. La lecture de ce manga remue, bouleverse, et les dernières pages tournées, le lecteur a besoin de temps pour retourner à ses préoccupations quotidiennes. Une lecture comme toujours excellente, pour un titre qui mériterait bien plus de considération, malgré des graphismes parfois peu engageants. La suite, vite !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
19 20
Note de la rédaction