Step up love story Vol.40 : Critiques

On y croyait peu au vu de la qualité de la série et de la politique de l'éditeur, et pourtant... Step up love story est parvenu à atteindre son quarantième volume ! Fêtons ce nombre rond comme il se doit avec des chapitres exceptionnels ! Comme par exemple, euh.... et puis euh... bon, en fait, non. Malgré l'entrée dans l'âge mur (?), Katsu Aki enchaîne encore les épisodes comme si de rien n'était, avec principalement ses deux lubies du moment.

La première, déjà récurrente dans les derniers opus parus (oui, ça commence à dater), est l'étude approfondie de l'éventail de possibilités offertes par le sadomasochisme. Une fois encore, Yura servira de femme-objet pour mettre en avant plus ou moins directement les pratiques les plus salaces. Mais c'est qu'elle en redemande, la bougresse, notamment lors d'un épisode jouant sur l'inversion des rôles. Cela aurait pu être intéressant, si seulement notre héroïne ne se sentait pas obligée de s'excuser pour ses fantasmes. Non mais c'est vrai après tout : Makoto a bien le droit d'avoir les pensées les plus horribles mettant en scène sa douce ou d'autres femmes, mais que Yura en ait de son côté, c'est inadmissible. Soupirons...

La seconde, c'est le retour sur le devant de la scène de Miyuki, s'interrogeant sur le bien fondé de son amour pour Makoto. Pour une fois, on évitera l'écueil d'une conclusion salace, mais ces deux chapitres n'apporteront strictement rien à l'affaire, sinon de mettre en avant sa rivalité avec Komatsu pour un homme qu'elles n'auront jamais. Pour le reste, nous assistons enfin au mariage de Rui et Watanabe et à sa consommation, qui se fait sans aucune surprise. Alors que la série s'enlise encore et toujours en tournant en rond, il sera bien difficile de croire aux bouleversements annoncés pour le 41ème opus : des couvertures blanches, quelle révolution !